Isoline
Compte-rendu de la réunion du mardi 9 janvier 2024
Pour cette première réunion de l’année de notre club-lecture , nous étions peu
nombreuses !!! Aussi avons-nous eu le temps de faire quelques incursions dans l’actualité .
Mais nous avons, comme d’habitude, commencé par partager nos points de vue sur le roman
qui était à lire :
ISOLINE de JULIE GAUTHIER
Toutes, nous avons été d’accord pour affirmer la beauté des descriptions, que ce soit de la
ville de Dinan ou de la campagne environnante ; ce décor a rappelé de nombreux souvenirs et donné
l’envie de partir pour la Bretagne. Il faut direque ce roman a été publié en 1872, les descriptions
étaient nécessaires à cette époque pour plonger le lecteur dans les lieux de l’histoire, il n’avait pas
les moyens que nous avons aujourd’hui pour les « voir ».
La lecture a été facile, le style étant très agréable, fluide …. parfois un peu trop romantique.
Agréable et facile, ces deux adjectifs caractérisent ce roman ; mais peut-être trop facile car
basé sur des clichés, un peu artificiel, stéréotypé comme l’amoir courtois, caricatural ; les
personnages ne semblent pas vraiment réels,trop purs. On a pu parler d’un « conte de fée », le
rapprocher des Delly de notre adolescence. On a dit qu’on se trouvait devant un brillant exercice
d’écriture d’une élève douée. Certaines auraient aimé plus de développement, d’autres ont trouvé
que c’était suffisant, qu’il n’y aurait pas eu intérêt à développer l’histoire.
Cependant, il faut noter combien la solitude d’Isoline est bien rendue, on s’attache à cette
jeune fille qui n’est pas passive comme bien des personnages féminins romantiques ; elle se bat
pour sortir de sa solitude et rejoindre celui qu’elle aime .
N’oublions pas que ce roman, ou longue nouvelle, a été écrit et publié à une époque où les
femmes n’avaient guère la parole . Julie Gauthier était entourée d’hommes de lettres, d’artistes, qui
l’ont assurément aidée mais après avoir reconnu son talent.
C’était donc le roman parfait pour ces jours de fête !
Pour notre prochaine rencontre, mardi 13 février, il a été choisi encore un roman court
GIOCONDA de NIKOS KOKANTZIS
Il était en « compétition » avec -L’héritage de Soraya Lane
- Octavia de Margaret Drabble
- La vie intime de Niccolo Ammaniti
-Flamboyant crépuscule d’une vieille conformiste de
Emmanuelle Pirotte