L’île des chasseurs d’oiseaux Peter May
Notre dernière réunion avant les vacances de ce mardi 12 a été un peu décevante car nous n’étions qu 8 ! Il est vrai que le mois de juin est propice aux voyages ou autres extras comme la thalasso.!! et puis il y avait des ennuis de santé .pour une lectrice assidue . Bon et rapide rétablissement à elle
la séance a donc été plutôt courte . De plus nous étions tous d’accord . Nous avons tous bien aimé ce roman .
Encore une fois, ce n’était pas vraiment un polar: Certes, il y a eu un meurtre et des policiers cherchent le coupable en faisant durer le suspense ;
Mais c’est plutôt presque un récit ethnologique, ethnographique, atmosphérique. On a découvert de nouveaux territoires au nord de l’Ecosse , une nature assez humide et surtout violente ; des traditions, -rites de passage- que nous avons jugées barbares (chasse aux jeunes oiseaux) ; l’emprise de la religion avec toute sa rigidité (le sabbat chrétien). Ceci a permis d’évoquer par quelqu’un qui l’a connue la vie en Ecosse dans un passé tout proche. Les nombreuses et parfois grandiloquentes descriptions ont emporté certains lecteurs , en ont un peu ennuyé d’autres mais tous nous avons loué le style de l’auteur facile à lire .
La structure de ce roman est intéressante: l’auteur alterne les chapitres relatant le présent, écrits à la troisième personne et les chapitres évoquant le passé écrits à la première personne; et c’est grâce à ces incessants retours en arrière que peu à peu on apprend, par petites touches, la vie du héros, ses amours , ses peurs, ses relations avec ses camarades ... ; on se pose des questions tout au long du roman et on obtient des réponse que très succinctes, il faut attendre encore le chapitre suivant; ainsi le lecteur est tenu en haleine jusqu’au bout .
Un choix bien apprécié , un roman riche et prenant à conseiller ainsi que les 2 tomes qui lui font suite : « L’homme de Lewis » et « le braconnier du lac perdu ».