Nous avons commencé l’année comme il se doit autour d’une galette . Après avoir évoqué une de nos habituée retenue auprès des siens dans une île lointaine, une autre succombant aux délices du restaurant d’application, après avoir regretté l’absence d’une autre lectrice fidèle, après avoir salué la présence d’un couple fidèle des années passées et celle de notre présidente, après nous être félicités de nous retrouver à 15 autour de la table, nous avons pu partager les galettes et trinquer à la nouvelle année .
Les conservations allaient bon train mais nous étions là pour « travailler » .
Nous avons d’abord échangé sur le livre fixé le mois dernier
« Les invités du volcan » de Antonio Sarabia »
Deux partis bien distincts se sont formés très vite : ceux qui n’ont pas aimé et n’ont pas voulu continuer la lecture de ce texte où tout semblait en délire ; ceux qui ont aimé justement ce mélange de descriptions réalistes (des lieux, du volcan, de la vie dans un petit village du Mexique) et de fantastique ( sortilèges, entrée dans les rêves) . On peut être déconcerté par ce mélange surtout au début quand on ne sait pas qui est le narrateur . Ensuite, quand on a compris que c’est un écrivain public, tout s’éclaire. Il fallait entrer dans ce « réalisme magique »
Nous étions tous d’accord pour souligner la beauté du style (auteur ou traducteur ?), une langue lumineuse, poétique donc un roman agréable à lire mais qui ne restera peut-être pas trop longtemps dans nos mémoires
Comme nous avions été plutôt brefs , nous avons abordé un autre roman déjà connu de certains et découvert par d’autres
« Le sourire étrusque » de José Luis Sampedro
Alors, là , unanimité pour dire la beauté de ce roman mêlant émotion , humour, poésie , style même si quelqu’un a été choqué par le machisme du héros. Mais celui-ci évolue si lentement mais si pleinement qu’on ne peut trouver cette lecture que magnifique et la conseiller autour de nous .