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Cours
IV. La zone d'habitabilité
La température de surface d’un objet céleste dépend d'abord de la quantité de rayonnement reçu. Plus un objet est loin de l’étoile, plus sa température de surface est faible.
Cependant la température de surface d’une planète ne dépend pas uniquement de sa distance au Soleil. Vénus et la Terre ont des températures de surface qui ne correspond pas avec la température attendue.
Certaines molécules de gaz de l’atmosphère (vapeur d’eau, dioxyde de carbone, ozone, méthane) absorbent les radiations solaires et les infrarouges émis par le sol. L’atmosphère planétaire est ainsi échauffée et renvoie à son tour vers la surface une partie des infrarouges. C’est l’effet de serre. La planète est ainsi doublement échauffée.
L’effet de serre sur Terre est modéré car on trouve peu de gaz à effet de serre. L’effet de serre sur Terre est pourtant suffisant pour avoir de l’eau liquide, condition nécessaire au développement de la vie (15° C au lieu de – 17° C).
Sur Vénus, l’effet de serre est très important à cause de la composition et de l’épaisseur de son atmosphère.
Mars présente un effet de serre faible malgré la composition de son atmosphère car l’atmosphère est peu épaisse.
Ainsi, la zone habitable (ou habilité) autour des étoiles est une zone théorique :
où l'eau peut rester liquide à la surface d'une planète,
où les conditions physiques (température en particulier) sont compatibles avec l'existence de la vie, du moins sous la forme que nous lui connaissons.
En fonction du type de l’étoile et donc de sa luminosité, la distance de cette zone varie. Les étoiles deviennent plus lumineuses avec l'âge, repoussant la zone toujours plus loin.
Si une planète évolue trop près de son étoile, la chaleur entraînera l‘évaporation de l‘ensemble des réservoirs d‘eau liquide, au contraire des planètes les plus éloignées recouvertes d'océans et autres retenues d'eau complètement gelée.