1/3REI

24 heures avec le 1/3 REI (1er Bataillon du 3e Régiment Etranger d’Infanterie) dans le secteur de Bac-Ninh.

Le reportage met en scène le rayonnement du 1/3 REI sur le secteur de Bac-Ninh dont il a la charge.Opérations de ratissage, patrouilles, contrôles aux points de passage obligés, convois et ouvertures de routes chaque matin rythment la vie du bataillon et de ses postes. La vie quotidienne est particulièrement mise en avant par le biais des activités courantes : évacuation d’un blessé, douche, passage des consultants devant le médecin-chef, file d’attente devant la cuisine du poste, moment de détente (partie de pétanque), tour de garde, nettoyage d’armes, inspection par le capitaine commandant le 1/3 REI du clairon et de la garde du poste, sur la place du rapport. L’accent est mis sur les nombreux “métiers” exercés sur les différents postes du bataillon (boulanger, opérateur-radio, secrétaire de la compagnie de commandement, vaguemestre, maçon, sentinelle, mécanicien). Les relations franco-vietnamiennes et la coopération militaire sont omniprésentes, tant avec l’armée nationale vietnamienne (cérémonie des couleurs Franco-Vietnamienne, escorte de légionnaires et de Vietnamiens à bord d’un camion, formation d’un convoi mixte) qu’avec les civils (enfants saluant une jeep du 1/3 REI, civils vietnamiens et légionnaires construisant un bâtiment en briques).

Le reportage comporte divers portraits d’officiers, sous-officiers et légionnaires en opération et dans leur cantonnement, ainsi qu’un cliché du fanion du 1/3 REI, décoré de la Croix de guerre 39/45 avec deux palmes et de la Croix de guerre des Théâtres d’Opérations Extérieures avec trois palmes ainsi que des fourragères aux couleurs de la Médaille militaire et de la Légion d’honneur (le 3e REI est dépositaire des traditions du Régiment de Marche de la Légion Étrangère, un des plus décoré).

La présence de l’ennemi est suggérée par le portrait d’un Du Kich (irrégulier du Viêt-minh) fait prisonnier et par une mine viêt-minh examinée par deux officiers du 1/3 REI.

On peut voir aussi diverses vues de Bach-Ninh, dont son monastère et des cantonnements du 1/3 REI.

Un détachement de légionnaires du 1er bataillon du 3e REI (Régiment Etranger d'Infanterie) et de soldats de l'armée viêtnamienne présente les armes lors du lever des couleurs franco-viêtnamien au poste dit "Fort chinois". Le drapeau viêtnamien, à fond jaune surchargé de trois bandes rouge (les trois Ky), symbolise les trois provinces "piliers" du Viêtnam : Tonkin, Cochinchine, Annam.

A Bac-Ninh, dans un poste du 1er bataillon du 3e REI (Régiment Etranger d'Infanterie), un légionnaire ayant parmi ses fonctions celle de boulanger, sort une fournée de pain. Le four porte la marque du régiment et sa date de construction.

Deux officiers du 1er bataillon du 3e REI (Régiment Etranger d'Infanterie) examinent une mine artisanale viêt-minh. Le lieutenant manipulant l'engin porte un chapeau de brousse réglementaire ayant reçu, à des fins de camouflage, de larges coups de pinceau de couleurs variées (vert, noir, marron). Cette pratique est largement répandue au 3e REI, tout comme l'emploi de porte-grenade de fabrication locale, dit "porte-boule", inspiré d'un accessoire des joueurs de pétanque.

Le capitaine commandant le 1er bataillon du 3e REI (Régiment Etranger d'Infanterie) passe en revue les hommes de garde au poste de police.Tous portent la ceinture de tradition bleue de l'arme, sous le ceinturon blanc, les épaulettes rouges et vertes, ainsi que les fourragères (Légion d'honneur et Médaille militaire). Particularité du 3e REI : le port de la "Distinguished Unit Citation" des Etats-Unis pour son action en 1944-45 sous le nom de RMLE (Régiment de Marche de la Légion Etrangère).

Légionnaire de 1re classe de la 2e compagnie du 1er bataillon du 3e REI (Régiment Etranger d'Infanterie). Coiffé du képi blanc des hommes du rang, il arbore les fourragères aux couleurs de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire, récompensant les nombreuses citations depuis la création du régiment, pendant la 1re guerre mondiale (11 novembre 1915), sous le nom de RMLE (Régiment de Marche de la Légion Etrangère).

 Des légionnaires de la 4e compagnie du 1er bataillon du 3e REI (Régiment Etranger d'Infanterie) se livrent aux opérations d'entretien d'une mitrailleuse MAC de type 36 "Reibel" ainsi que de son affût et de ses chargeurs, d'une capacité de 35 cartouches. Ce type de mitrailleuse, jugée trop lourde (14,6 kg) et donc peu adaptée aux exigences des troupes en mouvement, était le plus souvent utilisée en défense statique (postes, camps retranchés) ou sur véhicule (jeep, half-tracks).

A Bac-Ninh, un cadre ayant fonction de vaguemestre au 1/3 REI (1er bataillon du 3e Régiment Etranger d'Infanterie) transmet du courrier à un sergent-chef, chef de section, qui se chargera de la distribution auprès de ses hommes.

Depuis un camion Dodge, des opérateurs-radio du 1er bataillon du 3e REI (Régiment Etranger d'Infanterie) utilisent divers types de postes de transmission : à gauche, communication en morse par le biais d'un manipulateur J-45 relié à un émetteur-récepteur SCR 694, tandis qu'au premier plan est utilisé un émetteur-récepteur PRC 10, nouvellement distribué sur le théâtre d'opérations pour remplacer le SCR 300, jugé trop lourd, moins fiable et de portée inférieure.

Un légionnaire opérateur-radio du 1er bataillon du 3e REI (Régiment Etranger d'Infanterie) au cours d'une opération dans la région de Bac-Ninh. Il assure la permanence d'écoute sur le réseau du bataillon, auprès d'un poste émetteur-récepteur de type SCR 300 dont le transport est assuré par un PIM (prisonnier interné militaire). L'armement visible ici comprend un fusil MAS 36 ainsi que deux pistolets-mitrailleurs Thompson M1 A1, d'emploi tardif car remplacé réglementairement par la MAT 49.