18éme RT

Dissolution du 18e régiment de Transmissions

le lundi 14 juin 2010, 

>Cette unité, héritière des traditions du 18e Régiment du Génie, avait été officiellement reconstituée en 2003, après avoir été rayée de l’ordre de bataille de l’armée de Terre en 1997, lors des réformes portant sur la professionnalisation. Or, à peine sept ans plus tard et quelques opérations extérieures au compteur (OPEX), le 18e RT a une nouvelle fois rendu son drapeau au cours d’une prise d’armes qui s’est tenue le 22 mai 2010.

> Le 18e RT, qui aura été la première unité opérationnelle de l’armée de Terre à être commandée par une femme, en l’occurrence le colonel Dominique Vitte , a compté plus de 1.000 militaires dans ses rangs.

> Depuis le début de cette année, ses effectifs ont été ramenés à environ 700 soldats. Plus de 390 d’entre eux seront réaffectés à Douai où le 41e Régiment de Transmissions sera recréé sur la base du 6e Régiment de commandement et de soutien, à compter du 1er juillet 2010, soit presqu’un an après avoir été dissous à Senlis. Les autres ne verront pas leur contrat renouvelé, seront mis à la retraite ou bien encore iront renforcer d’autres unités.

> Reste à savoir ce que va devenir le quartier Koënig de Bretteville sur Odon, où le 18e RT s’était établi. Il a été décidé que ce site serait cédé à l’agglomération Caen-la-Mer pour un euro symbolique. Seulement, pour les élus, ce n’est pas forcément une bonne nouvelle. En effet, le départ du régiment va entraîner une perte sèche d’un millier d’emplois et de 10 millions d’euros de retombées économiques.

> L’idée serait donc de transformer le site occupé par le 18e RT en bassin d’emplois pour tenter de compenser le départ des militaires. Toutefois, d’après Dominique Vinot-Battistoni, vice-président de Caen-la-Mer, cela demanderait un investissement de 15 à 20 millions d’euros, ce qui dépasse les capacités financières actuelles de l’agglomération.