Nicole HENRIOT-SCHWEITZER
1925 - 2001
Nicole Henriot-Schweitzert est née le 25 novembre 1925 à Paris dans une famille de musiciens. Les chefs d’orchestre Fritz et Charles Münch sont ses oncles par alliance. Elle décède le 4 février 2001.
Education musicale
A 7 ans, elle étudie au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris avec Marguerite Long et obtient le Premier Prix de piano en 1938, à 13 ans.
En 1939, elle remporte le Troisième Prix dans le Concours Gabriel Fauré à Luxembourg puis sa carrière prend un tournant international.
Henriot a donné des concerts en France et en Belgique pendant les années de guerre et a soutenu la Résistance pendant l'occupation allemande. En 1944, suite à la perquisition par la Gestapo de son appartement, sa main gauche est cassée.
Sa carrière commence véritablement après la seconde guerre mondiale. Elle fut la première pianiste française à se produire en Grande-Bretagne après la démilitarisation.
Soliste
Nicole Henriot-Schweitzer s’est produit à de nombreuses reprises sous la baguette de Charles Münch et a fait avec lui ses débuts aux USA en 1948 comme soliste à l'Orchestre Philarmonique de New York (et ce, jusqu'en 1962) avec le Concerto pour piano de Ravel qui eut beaucoup de succès.
Elle mène de nombreuses tournées dans la plupart des pays d'Europe, aux Etats-Unis, à Cuba, au Canada, au Mexique, au Vénézuela, en Egypte, en Israël, en Union Soviétique et au Japon.
Le Boston Symphony Orchestra (U.S.A.) dirigé par son oncle Charles Münch, qui la choisit à de nombreuses reprises comme interprète.
Elle devient soliste de l'Orchestre de Paris lorsque le même Charles Münch forme cet orchestre en 1967.
Professeure de piano au Conservatoire royal de Bruxelles (1970-1991 )
Elle a cessé de se produire en concert au début des années 1970 en raison d'une arthrite progressive à la main gauche. Elle est professeure de piano au Conservatoire royal de Liège de 1970 à 1973 et sera nommée au Conservatoire royal de Bruxelles en octobre 1970.
Elle a également été membre du jury de concours internationaux de piano, notamment le Van Cliburn International Piano Competition en 1973, 1981 et 1989 et le concours Tchaïkovski à Moscou en 1978 et 1982.
Virgil Thomson l'a qualifiée d'"interprète de premier plan des compositeurs français de sa génération".