Eugénie LAMBERT
(ABRAHAM / LYON )
"L'Etat du Personnel enseignant (1833-1907) du Conservatoire royal de Bruxelles la cite sous le nom 'Madame Lambert-Abraham', ce qui n'est pas exact puisque, suivant Lassabathie, elle était née Eugénie Lyon : de toute évidence, il y a eu un télescopage entre deux noms, le sien et celui d'une répétitrice de piano ayant travaillé à la même époque qu'elle, Betsy Abraham, née comme elle, à Paris" (Raspé, 2007)
Professeure de la classes de jeunes filles au Conservatoire royal de Bruxelles (1841-1847)
"Les circonstances précises de l'engagement [de Madame Lambert] ne sont pas connues, mais on sait qu'elle avait fait forte impression lors d'un concert de bienfaisance au profit des pauvres qui avait eu lieu le samedi 7 décembre 1939 au grand Concert, rue Ducale, et dont le programme la présentait comme "Premier grand Prix et professeur de piano au Conservatoire de Paris". De plus, "le registre d'Etat du Personnel enseignant. 1833-1907 la cite sous le nom "Madame Lambert-Abraham", ce qui n'est pas exact puisque elle était née Eugénie Lyon." (Raspé, 2007, p. 77).
"Elle semble avoir commencé à donner cours pendant l'année 1840-41". En effet, "en juillet 1841, (...) elle est nommée par le ministre et entre officiellement en fonction le 1er octobre 1841" (Raspé, 2007, p. 78).
En 1841, la classe de piano pour demoiselles a tellement grandi au Conservatoire royal de Bruxelles qu'il est devenu nécessaire d'engager un deuxième professeur titulaire, en plus de Jean-Baptiste-Aimé Michelot, pour le cours de piano, d'où l'engagement de Madame Lambert. En 1842, le nombre d'inscriptions explosait avec 147 élèves.
Durant l'année 1845-1846, Michelot ne donne plus cours qu'aux jeunes gens et c'est Madame Lambert qui devient la titulaire de classe (Raspé, 2007, p. 79).
Classe de piano de Madame Lambert . Examens des mois de Mai et Juin 1845. Année scolaire 1845-1846 au Conservatoire royal de musique (B-Bc ARC-045-(1846) )
En avril 1847, Madame Lambert démissionne car "elle est obligée de se fixer à Anvers pour des arrangements de famille" écrivit Fétis (in Raspé, 2007, p. 80).
