Jean-Baptiste-Aimé MICHELOT
1796 - 1852
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Jean-Baptiste-Aimé. Michelot, fondateur du Conservatoire royal de musique de Bruxelles . 1er mai 1852 (B-Bc ICO-I-142)
Pianiste et compositeur de piano, Jean-Baptiste-Aimé Michelot est né à Nancy (France) en 1796 et décédé à Bruxelles le 1er mai 1852.
Michelot gère le dépôt de pianos Pape de Paris, dès 1834. Son magasin se trouve Grande rue du Béguinage, puis Rue du Bois-Sauvage n°16 à Bruxelles.
Sa maison sera reprise par son fils Pierre-Louis Michelot.
Education musicale
Après avoir appris, rudiments de la musique, il acheva son éducation musicale à Strasbourg dans les années 1804 et 1805, où vivait Charles Dumonchau, pianiste et compositeur français.
Compositeur
Dumonchau, atteint d’une longue maladie, Michelot fut chargé de la direction de l'orchestre des opéras allemands et français. C’est à cette époque qu'il écrivit la musique d’une cinquantaine de mélodrames, et de plusieurs opéras dont Les deux Tantes, qui sera couronné de succès.
Il compose pour le théâtre de Bruxelles, un monodrame : Héloïse, qui eut également beaucoup de succès. Il créée des compositions pour piano: Exercices pour le doigté, Études pour les enfants, et plusieurs Chants sans paroles, morceaux qui se distinguent par leur nouveauté dans les idées ainsi que dans la mélodie et l’harmonie. Michelot a également écrit plusieurs romances dont la plus connue est Geneviève de Brabant.
L'art du pianiste considéré sous le rapport des difficultés du mécanisme par Jean-Baptiste-Aimé Michelot (B-Bc P-2-01309 onderdeel-03 )
Professeur de piano au Conservatoire royal de Bruxelles (1832-1852)
En 1817, Michelot vint s'établir à Bruxelles. Il deviendra professeur de piano au Conservatoire royal de Bruxelles depuis sa fondation en 1832 et ce, jusqu'en 1852. Il est professeur de piano pour les classes de jeunes gens ainsi que pour les classes de jeunes filles.
D'après les recherches de Paul Raspé, "nous ne savons presque rien de la première année d'activité d'Aimé Michelot comme professeur de piano au Conservatoire, le registre des examens de classe pour l'année scolaire 1833-34 n'ayant pas été retrouvé" (Raspé, 2007, p. 76).
Vers 1840, "Fétis demande - et obtient - l'engagement d'un deuxième professeur en vue de seconder Aimé Michelot : ce sera Madame Lambert" (Raspé, 2007, p. 77).
Il a formé de jeunes artistes qui sont eux-mêmes devenus de bons professeurs et qui participèrent à la propagation de l' enseignement rigoureux de cette nouvelle institution d’enseignement musical, qu'était le Conservatoire royal de Bruxelles jusqu’alors inconnu en Belgique.
Il sera le professeur de Peter Benoit.
Depuis, Michelot y est considéré comme un professeur de piano incontournable.
Jean-Baptiste-Aimé Michelot. Extrait de l'état du personnel enseignant 1833-1907 au Conservatoire royal de musique de Bruxelles (B-Bc ARC-007)
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