Dans l’Union européenne (UE), les fromages locaux accèdent aux marchés internationaux grâce à une combinaison d’outils réglementaires, de protections géographiques et de stratégies commerciales bien établies.
L’UE est le premier exportateur mondial de fromage, avec des pays comme la France, l’Italie, les Pays-Bas et l’Allemagne en tête. Les exportations vers les États-Unis, le Japon, la Chine et le Moyen-Orient reposent sur des accords de libre-échange.
Par exemple, des fromages comme le Parmigiano Reggiano, le Roquefort ou le Gouda hollandais sont vendus dans plus de 100 pays grâce à des réseaux bien structurés.
La mondialisation a un double impact sur la production. D’un côté, elle stimule l’innovation, modernise les chaînes de production et favorise la reconnaissance des savoir-faire traditionnels au niveau mondial.
De nombreux consommateurs étrangers recherchent des produits authentiques, ce qui soutient les producteurs artisanaux.
D’un autre côté, la pression concurrentielle pousse à l’industrialisation et à la standardisation de certains produits, au risque d’une perte d’identité régionale.
Les coûts de conformité aux normes d’exportation peuvent aussi désavantager les plus petits producteurs.
En réponse, l’UE mise sur la valorisation du terroir et la promotion de circuits courts, tout en investissant dans la traçabilité et la durabilité. Cela permet de maintenir un équilibre entre compétitivité à l’export et préservation des traditions locales.