Yémen
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La défenseure des droits humains Fatma al Arwali doit bénéficier d’un procès équitable
Fatma al Arwali est incarcérée depuis août 2022, dans des conditions horribles, dans une cellule en sous-sol, et n’est pas autorisée à recevoir des visites de sa famille. Son cas rappelle une nouvelle fois que les Houthis instrumentalisent le Tribunal pénal spécial à des fins de répression et détournent la justice
Depuis le moment de son arrestation par les forces de sécurité houthies en août 2022, Fatma al Arwali a subi toute une série de violations des droits humains aux mains des services de sécurité et de renseignement : elle a notamment été victime d’une disparition forcée, détenue au secret et maintenue en détention provisoire prolongée. Son droit à un procès équitable est mis en péril par le fait qu’elle n’a pas eu accès à un avocat, y compris lors de la première audience de son procès le 19 septembre.
"Le procès inique de Fatma al Arwali devant le Tribunal pénal spécial siégeant à Sanaa, traditionnellement réservé aux infractions liées à la sécurité, illustre le mépris total des Houthis pour les normes internationales d’équité", a déclaré Grazia Careccia, directrice régionale adjointe d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
Dernière mise à jour : 11/10/2023