Egypte

IBRAHIM

Ibrahim Ezz el Din, chercheur à la Commission égyptienne des droits et des libertés (ECRF), est arbitrairement détenu depuis juin 2019. À la suite de son arrestation par des policiers en civil, il a été victime de disparition forcée pendant 167 jours.

Il affirme avoir subi des actes de torture visant à lui soutirer des informations sur son travail et sur l’ECRF. Il a ensuite été maintenu en détention provisoire dans l’attente qu’une enquête soit menée sur les accusations infondées d’activité terroriste, dans le cadre de l’affaire n° 488/2019. Puis, le tribunal pénal du Caire a ordonné sa mise en liberté conditionnelle, le 27 décembre 2020, mais il n'a pas été relâché.

Le 2 janvier 2021, il a comparu devant vous et il fait désormais l’objet d’une enquête dans le cadre d’une nouvelle affaire (n° 1018/2020) portant sur des accusations, également sans fondement, d’« appartenance à un groupe terroriste ». Privé de son droit à une défense adéquate, la procédure engagée contre lui a été inéquitable. Les procureurs ont fondé leurs accusations sur un dossier d’enquête de la police classé confidentiel qu'Ibrahim Ezz el Din et ses avocats n'ont pu consulter.

Dernière mise à jour : 27/12/2021