Arabie saoudite

MOHAMMAD

Mohammad al Qahtani, cofondateur de l’Association saoudienne des droits civils et politiques (ACPRA), autrefois l’une des seules organisations indépendantes de défense des droits humains en Arabie saoudite et aujourd’hui dissoute, purge une peine de 10 ans de prison uniquement en raison de ses activités militantes pacifiques.

« Mohammed al Qahtani est puni injustement pour ses activités militantes pacifiques et ne devrait même pas être en prison. Les autorités saoudiennes doivent le libérer immédiatement et sans condition. En attendant sa libération, elles doivent veiller à ce qu’il puisse contacter sa famille sans délai et bénéficier de soins médicaux adaptés. »

Les personnes incarcérées en Arabie saoudite courent un risque accru de contracter le COVID-19 en raison de la surpopulation, de la médiocrité des installations sanitaires et du manque de soins médicaux adéquats dans plusieurs prisons du pays. À la prison d’Al Hair, les responsables ont cependant commencé à recueillir des informations sur les détenus souhaitant se faire vacciner. Amnesty International a de nouveau appelé les autorités saoudiennes à décongestionner les prisons, en commençant par libérer immédiatement toutes les personnes emprisonnées uniquement pour avoir exercé pacifiquement leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique.

Dernière mise à jour : 30/12/2021