Semi-marathon de Paris

06/03/2016

138eme course - 23eme Semi marathon - 12eme participation

Dans la vie il ne faut jamais dire ou écrire plus jamais. Après le semi-marathon complètement foiré de 2015, j'avais écrit voir semi marathon précédent, que je ne le referais plus. Ceci était vrai jusqu'il y a 15 jours. Ce jour là, j'ai reçu un SMS de mon ami Gilbert qui me disait qu'il voulait me donner son dossard pour le semi mais aussi celui du marathon. J'ai beaucoup réfléchi car j'avais déjà depuis quelques semaines promis à une amie Viviane de l'accompagner en tant que lièvre sur les 10 derniers km. Je lui en ai parlé d'abord et elle m'a dit d'en profiter. C'est vrai qu'elle s'était hyper bien préparé. J'ai alors rappelé Gilbert pour lui donner mon accord pour le semi marathon. C'était une distance que j'avais déjà couru plusieurs fois que ce soit en compétition ou en entraînement . Pour le marathon, j'ai quand même plus hésité puis il m'a convaincu. Une sortie longue la semaine dernière m'a rassuré sur mes possibilités. Même avant sa proposition, je savais que je pourrais faire et terminer ce semi car depuis 9 mois j'avais d'excellentes sensations à l'entraînement (pas de blessure aux" jambes" )et c'est vrai que les dernières mois, le gout à recourir que j'avais perdu mi 2015 était revenu avec de bons résultats en courses en fin d'année dernière et au début de cette année.

Tout se passait pour le mieux, j'avais planifié 4 entraînements par semaine (sans pour autant rentré dans un système de préparation), quand 3 jours avant le semi en jetant les bouteilles en plastiques dans le local de mon immeuble, j'ai malencontreusement fait tomber mes clés au fond du bac poubelle. En voulant les récupérer, je me suis fait mal aux cotes. Quelques jours avant, je m'étais dit que cela allait me passer.

Retrait des dossards

Je suis allé le chercher en compagnie de mon poto Gilbert, le vendredi matin. J'ai indiqué alors mon inquiétude à Gilbert concernant ma douleur qui était toujours présente. Après avoir récupéré le dossard, nous avons fait un petit tour au salon, l'occasion de revoir quelques uns de nos amis Cyril, Greg et Vincent. Après, j'ai essayé de trouver une ceinture lombaire pour me soulager, il n'y en avait pas sur le salon. Incertitude totale donc. J'ai alors prévu d'aller voir en pharmacie.

*Photo de Claire Cazin

Nous avons ensuite rencontré mon amie Claire à qui je devais par la même occasion livré de la Freeedom de LR. J'ai pris un café avec elle puis je suis rentré.

*Photo de Joël Echenoz

En sortant du Parc Floral, j'ai rencontré Guillemette, Maya, Jo, Viviane et Mélanie. Toujours un plaisir de revoir les ami(e)s FB.


Avec Viviane

Veille de course

La veille de la course, j'ai trouvé la fameuse ceinture lombaire dans une pharmacie du Pré St Gervais. J'ai dis à la pharmacienne que c'était pour faire le semi de Paris. Elle me l'a déconseillé. L'après midi vers 15h, je suis allé faire un petit test dans mes alentours pour savoir si la ceinture allait être efficace. Petit parcours de 3 km dans le 19eme à Paris avec du plat, des montées et des descentes. Pas de problème sur le plat et les montées. En revanche des tiraillements dans les descentes mais cela m'avait quand même rassuré, même si mon inquiétude résidait dans la distance. La question "Alais je pouvoir 21,1 km, avec ces petits tiraillements ??

Avant course

La douleur aux cotes était présente en me levant le matin. Les 2 dernières nuits avaient été compliquées, avec un réveil et des tiraillements à 3h du matin.

Même si je n'avais pas la pêche, je me suis décidé à aller faire le semi. J'ai pris le métro à la Porte des Lilas avec changement à Belleville. A Belleville justement , il y avait déjà beaucoup de runners dans les rames de la ligne 2 mais c'est arrivé à Nation pour reprendre la ligne 1 vers le Château de Vincennes que j'ai pris conscience de l'ampleur: 47000 runners, complètement fou. Les rames qui passaient étaient bondées. Arrivé à Vincennes, une marée de runners convergeait vers l'esplanade. Moi, j'ai un peu l'habitude de ce genre de manifestation, j'ai couru mon premier en 2004 et en avait fait 12 depuis, je trouvais ça trop. Après avoir laissé mon sac à la consigne ou j'ai croisé Cathy et Leila, j'ai d'abord fait un petit tour sur l'esplanade pour voir si je ne reconnaissais pas d'ami(e)s.

J'ai juste dis bonjour avec Chrystelle et Justice puis Nadia. C'est vrai qu'avec cette foule, c'était vraiment l'enfer. Je me suis dirigé ensuite vers mon SAS. Gilbert avait pris un dossard 2h10. Avant mon "accident" de poubelle (lol il vaut mieux en rire), j'avais prévu de me mettre devant pour mieux courir. N'étant un habitué à courir en dessous 10 km/h, je pensais qu'en se positionnant devant le SAS, m'aurait évité d'être gêné. J"y suis allé une heure avant le départ du SAS. Quasi personne Au 2eme rang. Sauf qu'en attendant le départ, subitement la douleur s'est réveillée. Etait ce le stress ?? J'ai quand même envisagée à un moment donné, de rebrousser chemin et de ne pas faire ce semi tellement la douleur était forte. Comme il y avait trop de monde derrière moi, j'ai opté pour prendre le départ et si cela n'allait pas de m'éclipser.

La course

Quand le départ de la course a été donné, je ne donnais pas cher de mes chances de la terminer malgré tout au bout de 100m, j'ai dépassé tranquillement le meneur d'allure 2h10. Je ressentais la douleur, moindre mais était quand même inquiet sur la suite. Après le premier km, je me suis soudain senti mieux. J'étais devant, la route libre, pas beaucoup de runners et j'ai pensé que finalement que courir de cette façon était idéale. Après la Porte Dorée, une petite descente, je les redoutais, la douleur est revenue, là je me suis accroché. Au 4eme km, on a commencé à doubler des personnes parties du SAS précédent (2h), notamment l'ami à Pascal qui portait symboliquement la Tour Eiffel et un peu plus loin a commencé ma partie de zigzag. Comme d'habitudes des runners qui couraieent côte à côte, ma hantise. Quand c'est 2 ça pouvait passer mais 6 pas évident. J'ai passé ce semi à doubler. Au 14eme km, une jeune femme m'a même donné involontairement un coup de coude dans la cote droite (là ou j'ai la douleur). Je redoutais aussi cela ce matin. Heureusement le coup n'a pas été fort. A partir de Charenton, c'était la partie que j'avais reconnu la semaine dernière et j'y ai été assez à l'aise, même si de temps en temps la douleur réapparaissait. Les km passés, mon état ne s'arrangeait pas mais était stable.

A l'arrivée un chrono qui aurait pu être meilleur mais compte tenu des circonstances, j'étais satisfait. Ce n'était pas mon plus mauvais (1h57 pour mon premier en 2004). Je savais que si j'avais été apte sans ce problème aux cotes, j'aurais fait beaucoup mieux. Contrairement à ce que j'avais écrit l'année dernière, je restaos sous les 2h. comme je l'ai toujours été sur tous mes semi.

*Photo de Claire Cazin

Après l'arrivée, j'ai revu Nadia, puis Viviane et Claire. Les 2 championnes ont terminé brillamment leur premiers semi marathon. Viviane avec son sérieux et une excellente préparation et Claire avec brio car elle était blessée il y a 2 semaines.

Un grand merci à mon ami Gilbert Doger qui m'a permis de courir ce semi. Il m'a aussi bien supporté par ses SMS.Et à chaque fois que j'ai entendu des "Allez Gilou", j'ai pensé à lui quasiment sur tout le parcours. Aussi le premier SMS a été pour lui. Pour donner son temps, car c'est bien son nom qui est inscrit officiellement sur le site ASO.

Prochain objectif le "marathon de Paris" mais là, je risquais de ne pas être en condition. Si j'avais toujours des douleurs, je n'allais pas le faire. Courir avec souffrance sur une distance que l'on a souvent pratiqué, ça peut aller. Le marathon c'était autre chose, il y avait beaucoup trop d'inconnus. En plus sans être préparé comme il le fallait. Le faire pour le fun pourquoi pas mais vous me connaissez tous maintenant, dès que je faisais quelque chose c'était pour le faire à fond !!


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