Trouble
Traducció de Josep Maria Jarque
Un rare silence
envahisse les stances
où la lune mort.
Feux de tempête
meurtrière des limites
dans les ténèbres.
Vielles musiques.
Ancien vol des fantômes
qui se dégourdissent.
L’automne tendu
des nuits inachevables
fébrile s’éveille.
Passent comme nuages
les pensées abouliques
par la fenêtre.
Une voix carillonne
par les grelots des rêves
dans la nuit bleue.
Le trouble ronde
par les couloirs pourpres
du regard.
Avec yeux de bronze,
silencieux je regarde
l’enivrement des hommes.
Le ravin véreux
du bas-fond de l’angoisse
à nouveau dévale.
Sans propos
la mer ondoyé haude
au-dessus de la table.
Subtile métier
rechercher dans le brouillard
trésors indomptés.
Je sais l’espoir
qui dort au sein, allumé
comme une étoile.
Teint d’exil
bat le cœur indompté
de l’ecce homo.
Les branches nues
des amandiers qui dorment
rêvent roses.
Quand la nuit règne
un elfe dément converse
avec une fée.
Un sentinelle
marche solitaire
vers l’aurore.
Le vent peigne
étranges endroits où l’home
devient herbe.
Les pas lents
du trouble fréquentent
chemins de mousse.
Il y a quelqu'un qui brule
à la limite de l’abime
ailes d’argent.
Les loups encerclent
des lèvres qui frissonnent
sous la pluie.
Comme d’habitude
un monde d’urines imprègne
les sans-défense.
La placidité ressemble
un cerf qui s’éloigne
inaccessible.
Les anges veillent
l’ainsité douloureuse
des longs silences.
Petites fleurs
derrière la fenêtre.
Êtres de verre.