Le propos n'est PAS de traiter le terrassement en tant que corps d'état à part entière mais dans son interface avec le génie civil.
Le talus idéal
Hors problèmes spécifiques de terrains détectés par l'étude de sol ou au terrassement le principe de terrassement en bordure d'ouvrage peut être décrit tel que ci-dessous :
Par rapport au volume délimité par les voiles extérieurs ce talus représente un excèdent de terrassement à déblayer puis remblayer.
La section est de h x (h/2 + 1,20 - e) dans le cas de voiles extérieurs banchés.
Si on opte pour une solution en voiles préfas ou prémurs la section devient h x (h/2 + 80 - e) soit une économie réelle de 0,4 h sur la section de terrassement à degré de sécurité égale. Dans certains comparatifs entre options constructives il arrive que cette économie soit largement surévaluées, ce qui revient à réduire le degré de sécurité du terrassement.
La pente (1/1)
peut être accentuée
Avec une validation d'un géotechnicien : calcul de la stabilité d'ensemble du talus en fonction de l'étude du terrain.
Avec mise en place de moyens supplémentaires : blindages, cloutages...
peut être trop importante dans certains types de sols difficiles.
peut être trop importante en cas de charges en tête de talus.
=> tout peut être fait à condition de le voir avant, de le préparer et de le justifier.
Les "malfaçons" fréquentes
Ces typologies de talus, trop faciles à observer, sont des facteurs de risques supplémentaires par rapport à la pente recommandée de 1/1. Les zones grisées sont des surcharges susceptibles de déstabiliser l'ensemble du talus et d'entrainer son éboulement.
Comme tout les exemples de malfaçons ils sont la pour éviter de les reproduire.