Les timbres-poste de Capacua
Sur l'image : La Poste de Bolivie située à La Paz
Elle a été créée le 8 octobre 1990 et est un établissement de service public qui couvre l'ensemble du territoire national avec ses services postaux et ses domaines connexes.
La Bolivie est un pays d’Amérique du Sud qui dispose d’une géographie variée : on y trouve aussi bien la vaste cordillère des Andes, que le désert d’Atacama, ou la forêt tropicale du bassin amazonien.
Sa capitale administrative, La Paz, est perchée à plus de 3 500 m d’altitude sur la plaine de l’Altiplano, surplombée par le mont Illimani enneigé en arrière-plan.
Non loin de là se trouvent les eaux calmes du lac Titicaca, le plus grand lac du continent, traversé par la frontière entre la Bolivie et le Pérou.
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En avril 1883, le négociant philatélique belge Jean-Baptiste Moens a créé un poisson d'avril en annonçant l'émission d'une série de cinq timbres par une province bolivienne fictive appelée "République de Capacua". Les timbres étaient si réalistes que certains collectionneurs ont été dupés, même après avoir examiné les vignettes de près. Les timbres de Capacua sont toujours populaires aujourd'hui et il existe même des réimpressions.
Jean-Baptiste Moens, considéré comme le premier marchand de timbres commercial, est à l'origine de cette farce philatélique. Il n'a jamais été condamné pour cette émission.
Les timbres de Capacua représentent un territoire bolivien inexistant, avec pour capitale la ville fictive de "Santa Teresa".
Les timbres portent l'inscription "REPUB. DEL CAPACUA / CORREOS" et la valeur faciale (5, 10, 20 ou 50 centavos).
Les timbres de Capacua sont imprimés sur du papier vergé blanc et présentent un dessin d'un écusson avec un soleil et trois montagnes.
Il existe plusieurs types de réimpressions des timbres de Capacua, dont les plus anciennes datent des années 1920 et 1930.
Timbre non répertorié.
Les timbres de la "République de Capacua" illustrent l'ingéniosité de Jean-Baptiste Moens et servent de rappel important pour les collectionneurs de timbres de rester vigilants face aux faux.
L'écusson des timbres de Capacua présente trois montagnes et un soleil. Ces éléments peuvent être interprétés de différentes manières :
Les montagnes: Elles pourraient symboliser la force, la stabilité et la permanence. Elles pourraient également représenter les paysages montagneux de la Bolivie, pays dans lequel la "République de Capacua" était censée se trouver.
Le soleil: Il pourrait symboliser la lumière, la vie et l'espoir. Il pourrait également représenter la divinité solaire vénérée par certaines cultures précolombiennes.
Interprétations possibles
En combinant les interprétations des montagnes et du soleil, on peut proposer plusieurs significations symboliques pour l'écusson :
Un pays fort et stable, éclairé par la lumière de la civilisation.
Une nation fière de ses racines précolombiennes et de son héritage culturel.
Une terre d'espoir et de nouvelles opportunités.
Il est important de noter que ces interprétations sont hypothétiques et qu'il n'y a aucune preuve concrète de l'intention derrière la création de cet écusson. Jean-Baptiste Moens, le créateur des timbres de Capacua, n'a jamais fourni d'explication officielle de la symbolique de l'écusson, mais avec une certaine connaissance du pays cela rendait ses timbres-poste plus plausibles.
Il est vrai que toutes les interprétations soient possibles, néanmoins sur ce timbre on trouve des similitudes : les 3 montagnes dans l'écusson central ainsi que le soleil.
Timbre de la Bolivie n° BO 9 chez Y.§ T.
Note : Sur toute la série de 1868 à 1894 on retrouve les mêmes similitudes
Créateur : ?
Imprimeur : Américane Bank Note Co.
Vente au public : 1886 au 14 juin 1897
Valeur faciale : 5 centavos bolivien
Taille : 21 x 26 Dentelure : 12 Quantité : 400 000
Couleur : bleu-vert
Imprimé en taille-douce
Affranchissement : lettres usuelles
Sur ce site vous les trouverez en couleur : www.lemonde.fr/mondephilatelique
Bientôt nous aurons plus de faux sites que de vrais. J'ignore à qui appartient ce dessin humoristique. S'il se fait connaître soit je l'enlève, soit j'inscris son nom. A bientôt
PATJOA
Sources : Stampédia, LES ÉPHÉMÈRES DES ÉTATS FICTIFS de William Bryk et sur une idée du journal le Monde