Les abeilles pourquoi pas!

Prélude


L’homme posséde une belle qualité : l'imagination.

Idée farfelue ou pas ?

Je ne m'y connais pas assez en apiculture pour apprécier pleinement la valeur des travaux engagés dans cette histoire vraie.

Timbre France n° 2039 chez Y&T

Note : Plus d'abeille plus de vie, en fin de page petit conseil tout simple


Créateur et graveur : Jacques Jubert


Vente au public du 2 avril au 9 novembre 1979

Valeur faciale : 1.00 F

Taille : 36 x 21,45 Dentelure : 13 Quantité : ?

Couleur : sépia, olive et ocre

Imprimé en taile douce

Affranchissement : lettre usuelle

Voici ce que raconte le livre le Timbre-poste du 10 juillet 1913


Les abeilles que l’on avait considérées jusqu’ici que comme de délicates ouvrières, uniquement aptes à produire le miel pourraient être employées, parait-il à un tout autre usage.

S’il faut en croire un grand apiculteur anglais, qui vient de les mettre à l’épreuve, les abeilles seraient d’excellents courriers, susceptibles en bien des cas de remplacer avec avantage les pigeons voyageurs.

Quelques-unes de ces bestioles, que l’on avait emportées loin de leur ruche et sur l’aile desquelles on avait collé de minces lettres microphotographiques, ont parfaitement retrouvé le chemin de leur habitacle.

Timbre République Fédérale d'Allemagne n° 2798 chez Michel


Note : il reste encore quelques abeilles


Créateur et graveur : ?


Vendu au public du 6 mai 2010 au ?

Valeur faciale : 55 cts d'€

Taille : 35 x 35 Dentelure : 133/4 Quantité : ?

Couleur : multicolore

Affranchissement : ?

Une simple ruche pourrait ainsi devenir, en temps de guerre, le plus actif des bureaux de renseignements. L’abeille « postale » présenterait même sur le pigeon voyageur cet immense avantage qu’elle passerait presque toujours inaperçue et que fut-elle vue, elle mettrait à l’épreuve l’habileté du tireur le plus exercé.

Tout cela nous parait un peu chimérique, car nous croyons que l’abeille ne peut guère s’éloigner à plus de 10 à 12 kilomètres de sa ruche pour être capable de la retrouver, mais enfin il serait toujours intéressant de continuer les expériences faites par l’apiculteur anglais.


Bien sûr cette histoire a un objectif bien précis :

Dans ma région comme dans beaucoup d'autres les frelons asiatiques prolifèrent détruisant ainsi petit à petit les ruches, et pendant un "tout petit moment" elles ont fait l'objet d'une certaine attention.

Mais maintenant que dirai-je, pardonnez-moi l'expression "tout le monde s'en fout", les mairies et les pompiers ne se déplacent plus (manque d'effectif), et bien que nous y sommes pour rien, s'il doit y avoir intervention, c'est bien sûr à nos frais.

Pendant ce temps, les véritables coupables se lavent les mains et se "baladent" en toutes impunités, n'hésitant pas à polluer d'autres pays.


Aussi le département de la Gironde nous propose ceci :

La réalisation peut se faire à peu de frais.


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Chaque reine de frelon piégée = un nid en moins !

Pour lutter contre ce phénomène, chacun peut installer des pièges dès maintenant et ce jusqu'au 1er mai, pour supprimer les reines qui pondent les colonies durant toute cette période.

Passé le mois de mai, mieux vaut retirer les pièges qui risquent de capturer d'autres espèces.

La recette du piège... sélectif !

Coupez le tiers supérieur d'une bouteille en plastique (2 litres), retournez la partie haute et agrafez-la pour faire entonnoir. Pour permettre aux petits insectes non ciblés de s'échapper, faites des petits trous de 5 mm (pas plus), vers le haut du piège, avec un morceau de fil de fer chauffé.


Versez :

• un verre de bière brune

• un verre de vin blanc (qui a la vertu de repousser les abeilles...)

• un trait de sirop de cassis.

Le piège peut être suspendu à un arbre ou à un balcon au soleil, à une hauteur de 2 m environ. Renouvelez la recette dès que cela commence à sentir (en général au bout d'une semaine... en gardant quelques cadavres de frelons qui attirent leurs semblables).

Texte extrait du bulletin du Conseil Général de la Gironde

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Premier souvenir

Une note humoristique.

Regardez bien ce timbre dans le cadre suivant.

Timbre France n° 303 chez Y§T

Note : Timbre émis pour le 100ème anniversaire de la

Caisse d'Epargne


Créateur : R. Grégoire Graveur : Antonin Delzer


Vente au public du 20 mai 1935 au 23 septembre 1937

Valeur faciale : 75 cts

Taille : 36 x 21,45 Dentelure : 13 Quantité : 50 timbres par feuille

Couleur : vert

Affranchissement : lettre 2ème échelon

Vous avez trouvé. Oui, non

Je vous le grossis

Sur la partie droite du timbre, on trouve une petite ruche, (pas évident) en effet quand Benjamin Delessert (banquier de profession) créa la banque de la Caisse d'Épargne, il voulait que cet organisme utilise "les abeilles" comme logo, car pour lui elles symbolisaient bien l'effort collectif.

Une banque qui se voulait pour un collectif d'ouvriers, qui ensemble en réunissant leur épargne pourraient en dégager un petit bénéfice.

On peut noter que son idée se rapproche beaucoup plus que le logo utilisé maintenant qui est l'écureuil, en effet celui-ci cache ses noisettes jusqu'à 2 000 endroits différents, moi j'en ai pas, mais vous, vous avez droit qu'à un seul livret A.

Enfin que cela ne vous empêche pas de cacher votre argent dans des endroits secrets, mais attention, il faut s'en souvenir.

Deuxième souvenir

Timbre de Norvège n° 908 chez Michel

Notes : Sur ce timbre les abeilles sont bien alignées.


Créateur : ? Graveur : ?


Vente au public du 4 juin 1984 au ?

Valeur faciale : 2,50 Kr (couronne)

Taille : ? Dentelure : 13 1/4 x 13 Quantité : ?

Couleur : multicolore

Impression : offset

Affranchissement : ?

Extrait du livre "Curiosité du grand chemin"

Un dresseur d’abeille


Chaque année nous apporte, dans les cirques et autres établissements forains son spectacle à sensation.

Les uns nous présentent des éléphants [……..] Tels autres des rats constructeurs etc...


Mais aucun jusqu’alors ne nous a donné le spectacle d’abeilles faisant l’exercice. C’est cependant la surprise que ménagea, en 1831, à ses compatriotes un certain Vildeman de Plymouth.


Cet amateur d’hyménoptères avait en effet parfaitement stylé et dressé trois essaims d’abeilles, qu’il faisait manœuvrer avec la précision de bataillons conduit par un capitaine instructeur.


Dans une grande salle, ouverte au public et donnant sur un vaste jardin, Vildeman se présentait avec ses élèves rassemblés sur son visage, sur ses épaules ou dans ses poches. Leurs ruches occupaient une place déterminée dans cette galerie. Vildeman donnait un coup de sifflet ; et tout aussitôt les abeilles se quittaient, se divisaient et prenait leur vol vers leur poste respectif. Un autre coup de sifflet les ramenait à leur maître, et pas un des spectateurs, au milieu de ces diverses évolutions, n’avait le désagrément d’être piqué.

(Source Gallica)


Pourquoi ce deuxième souvenir, c’est en découvrant cette histoire que maintenant, je présume que l’idée d’utiliser les abeilles (en plus du miel) n’est pas aussi farfelue, qu’on ne le pense.


Allez on termine avec une petite pointe d'humour.







Patjoa