Courrier-fusée, fusée postale, rocket mail,

tels sont les différents noms donnés à ce style de Poste Aéropostale.

PREMIERS ESSAIS

Un Anglais William Congreve construisit 2 fusées postales misent bout à bout, la réussite ne fut pas de la partie, car la première fut vite en fin de charge, et la deuxième s'enflamma et se déplaça beaucoup plus loin que prévue.

Après lui de nombreuses expériences, élaborées par de nombreux pays n'eurent pas beaucoup plus de résultat.

Le premier transport par courrier-fusée couronné de succès fut réalisé par un autrichien Schmield en 1934.

Avec une fusée V-7, parcourant 15 km, avec 100 lettres à son bord, elle mesurait 2m de long et 30cm de diamètre, elle arriva au bon endroit prévu.

FIN DEFINITIVE

Malgré de nombreuses améliorations les administrations postales refusèrent catégoriquement son utilisation, même si les concepteurs avancèrent de nombreux arguments comme la vitesse, la sécurité apportée etc.

En France, le Ministère de l'Intérieur interdit l'usage de tel engin, afin de protéger la population.

Le grand problème de ces bolides du ciel venait du fait, qu'elle atterrissaient très rarement à l'endroit attendu. Un courrier-fusée partit d'Angleterre vers l'ile de White avec 200 lettres à son bord (dont un courrier du Roi), se scratcha dans un marais et fut définitivement perdu.

Lorsque l'on retrouve les lettres, elles sont récupérés dans un état catastrophique, ainsi lors d'un accident 50 lettres devinrent inutilisables.

Il faut aussi mentionner le coût élevé de ces fusées.

Jusqu'à preuve du contraire, aucun timbre ayant participé à ce genre d'opération n'est admis par l'UPU.

A notre époque, si un courrier doit arriver rapidement les usagers utilisent le "mail" ou courriel comme disent les canadiens.

En France, la société Latécoère expérimenta (avant l'interdiction) en 1962 sur 1 km une fusée test avec succès mais jugée trop chère.

PATJOA Sources: Wikipédia, Stampword, BNF