Week-end Cerbère du 22-23-24 juin

Cerbère nous a accueillis chaleureusement en son antre pour un week-end tout en grillades, sardinades, rhums, gâteaux, plongées et émotions fortes, sous couvert de bonne humeur et de bulles réussies. L'enfer était une fois de plus pavé de bonnes intentions. D'accord nous n'avons pas pu plonger sur le Bananier, trop de houle ou pas assez d'essence, ni sur l'Astrée dont la bouée avait mystérieusement disparu, mais nous avons allègrement sauté sur le Saumur avec une visi à 10 mètres, 10 centimètres, 10 millimètres ! Nous n'étions d'ailleurs pas les seuls à sauter, il y avait une foule de berniques en bas, accrochées à la corde qu'il ne fallait surtout pas lâcher :

"- Putain, je l'ai lâchée ! s'exclama Bob dans son détendeur !

- Ben il est où Bob ? " se demandèrent Sarah et Martin ébahis et un brin soucieux dans leur détendeur.

Les plongées suivantes furent plus apaisantes, surtout la plongée de nuit dans les vapeurs de rhum.

Bref, ce fut un week-end extraordinaire en tout point. Félicitations à Leila (si tu savais les yeux qu'elle a quand elle voit s'approcher les chasseurs) pour son baptême et à Thomas et Khalil pour leur niveau 1.

R.I.P. pour la caméra embarquée de Guy qui à l'heure actuelle est ensevelie sous un kilo de riz dans l'espoir d'une résurrection improbable !

Pour conclure en musique, voici les diaporamas réalisés à partir des photos de Jean-Paul, Lindsay, Jacques, Sev, Jean-Yves ( pas Green Lantern) et JY (Alias Green) "Un émerveillement enfantin de ce monde sous-marin magique". (Lynsdsay)

Festins, Anniv Martin et Cours de danse.mp4
Tronches d'EPC.mp4
Sur et Sous l'eau.mp4
Tronches d'EPC 2.mp4

Un grand merci enfin au club Cap Cerbère pour son accueil et son professionnalisme ainsi qu'à notre inestimable président EPiCurien !

Ah non, ce n'est pas fini. On fait une fin Scoubidou avec les mots de Christian, juste pour le plaisir de lire :

Départ 15h00, fallait s'bouger, fallait pas rater l'bateau. Tout le monde encore autour de la table continuait à s'esbaudire. Plier les équipements rincés, mouillés, imprégnés encore des multiples couleurs du dessous, même estompés dans l'eau de samedi matin.

Partir, laisser les regards, les sourires, les évènements qui commençaient à se convertir en souvenirs. Le soleil et la mer comme une banalité nous ont rappelé combien nos regards pouvaient retenir une multitude d'images, et pas seulement celles capturées dans les boîtes à l'oeil de verre...

Partir et laisser les gens qui font le ciment des instants, qui donnent à nos facéties le goût de la complétude...

J'avais encore le loisir de partager une plongée avec Dominique qui me fait ce cadeau de fabriquer des bulles de liberté dans le tout bleu, en dépassant un peu les confins de nos prérogatives, je dois l'avouer.

Bon ! c'était bien, j'vous raconte pas, vous connaissez, le cap de l'abeille côté Nord, la réserve, des poissons gros comme ça, une solitude jalouse juste pour nous deux, une eau qui a accepté de mettre ses habits transparents pour dévoiler un peu de son intimité comme une séductrice improbable...

Mais là n'est pas le plus extraordinaire...

Attendez...

De retour sur le bateau, le moteur se met à vrombir mais le cap est pointé vers le large. Une phobie du pilote pensions-nous, un moment d'égarement pour faire durer l'après midi du dimanche qui sent souvent la fin avant la fois suivante...

Et bien non, nous avons eu droit au ballet des dauphins venus jouer près du bateau, 10, 20, 30 allez savoir... juste quelques minutes pour nous rappeler notre capacité à nous émouvoir d'un instant fugace...

Je n'ai pas d'image, juste celles que vous saurez construire sur le chemin de ces quelques mots.

Merci à tous ceux qui ont apporté un p'tit bout du bonheur de cette fin de semaine, merci pour tous ces épisodes de vie qui ne pourraient être si rares sans chacun d'entre nous, un merci en forme d'histoire.

Christian