...Celui de Mr.Kurosawa aussi, à travers le choeur limpide de l’hymne, le cortège funèbre s’avance devant les photos des inventions du défunt. En apercevant le trophée du prix culturel Mainichi entouré des couronnes, ce n’était pas mal du tout.
En tout cas, si le père Kurosawa était le premier ou deuxième sur la liste des contribuables les plus forts, c’est qu’il n’a pas triché sur les impôts le moindre sou, et qu’il n’a jamais emprunté ses fonds à la banque, ni émis d’effet à payer.
Etant tout modeste pour lui-même, vêtu d’un simple costume noir usé depuis trente ans et de chaussures à lacet, mais ayant construit l’école pour les enfants de ses employés, si non les loyers des résidences d’employés n’étaient que de 15 yens jusqu'aux jours récents, c’était une personne de grande vertu toute rare au Japon contemporain. J’espère bien, même pour notre mémoire culturelle japonaise, qu’une biographie sera publiée en son honneur.
(le 4 février 1953 le Quotidien Mainichi)
Ses loyers sont seulement de 4 à 15 yens ! Les résidences incroyables existent ! Ce sont, à qui j'envie quelque peu, celles de la Boutique Kurosawa, fabricant de la machine à écrire, 3, Misono Ohta-ku.
Actuellement il y a 74 maisons habitées d’environ 400 personnes, employés et leurs familles, mais puisque les frais d'eaux sont de 20 centimes et ceux du gaz sont à la charge de la fabrique, il ne doit y avoir aucunes histoires entre l'employeur et les employés.
Cet homme excentrique qui a construit les résidences avant même la fabrique, Mr.Téijiro Kurosawa, 78 ans, patron de la fabrique, est subitement décédé par hémorragie cérébrale.
Issaku Tanii, président du Nippon Salvage S.A., un des rares amis, déclare avec grande émotion : « vraiment il était un homme respectable».
(le 29 janvier 1953 le Quotidien Asahi)
Puisqu'il croit en "Service à ses employés" Mr. Kurosawa a expressément construit son école.
C'est pareille ce que Mr. Kurosawa fait pour toute les choses. Ce sont à ses employés qu'il pense première.
Il est un homme vraiment respectable.
("The Japan Times" le 30 septembre 1928)