Notre plan de leçon est basé sur l’idée d’avoir quelques jours dans un cours du français intermédiaire au lycée pour discuter les expériences autochtones au Québec, avec une concentration sur le langage. Car il est vraiment un cours du français, pas tout le cours peut être sur les langues autochtones. Cependant, si on inclut des expériences autochtones au Québec, on peut montrer aux étudiants que le français n’est pas la seule langue au Québec. Surtout parce que beaucoup de discussion sur le français au Québec est autour de la survie de la communauté francophone, il est important de communiquer aux étudiants que le français n’est pas la langue originale de ce territoire.
Partie 1 - Un jour du cours
L'enseignant.e devrait commencer avec une explication de l'importance de discuter les peuples autochtones. Il/elle/iel peut demander aux étudiants ce qu'ils connaissent déjà sur les peuples autochtones (pas seulement au Québec) et la colonisation.
Puis, les étudiants exploreront des sites québécois sur les autochtones au Québec, avec une concentration sur les langues autochtones.
On utilise particulièrement le site : https://www.banq.qc.ca/explorer/articles/les-langues-autochtones-tresor-decouvrir-et-proteger/ pour voir une carte du Québec avec les langues autochtones et leurs nombres de locuteurs.
On va utiliser aussi ce lien : https://dictionnaire.innu-aimun.ca/, un dictionnaire anglais-français-innu, pour regarder un peu la langue innu.
Après avoir regardé ces sites ensemble, tous les étudiants trouveraient une source sur Internet en français sur une expérience autochtone. L'enseignant.e peut mettre les étudiants en groupes de trois ou quatre, et pendant la classe, les étudiants partageraient ce qu'ils apprennent. Les étudiants avec des intérêts similaires (sur une langue ou nation particulière, par exemple) peuvent aussi décider de travailler ensemble pour le projet final. L'enseignant.e doit aider les étudiants en trouvant les sites avec des informations précis et respectueux. Il/elle/iel doit montrer comment reconnaître quand une source promulgue des stéréotypes malfaisants, par exemple.
Partie 2 - Un jour du cours
Le but de ce jour est d’avoir un temps de réflexion, qui est aussi connecté avec les expériences autochtones. Dans notre expérience, une stratégie pour augmenter la compréhension des effets de la colonisation parmi les jeunes étudiants est de les encourager à penser de leurs familles et leurs traditions.
Activité de réflexion : Quelles sont vos traditions familiales préférées ? Comment vos traditions vous connectent à votre communauté ? Comment vous sentiriez-vous si quelqu’un vous disait que vous devez abandonner votre culture ? Comment est-ce qu'on peut s’identifier aux expériences des communautés autochtones au Québec ? La réflexion devrait entre 2.5 et 3 pages. Elle sera une note de composition.
Partie 3 - Optionnel, un jour du cours
Si possible, l'enseignant.e peut inviter un membre de la communauté autochtone pour parler aux étudiants. Cela pourrait être quelqu'un de Québec ou d'une communauté plus locale. Cette intervention peut être virtuelle ou en personne. Dans cette façon, les étudiants peuvent mieux comprendre que les autochtones existe encore aujourd'hui et ne sont pas justes une idée abstrait. Il faut faire attention à ne pas reproduire les dynamiques malfaisantes de la colonisation en profitant des connaissances autochtones sans réciprocité. Alors, l'école devrait payer l'intervenant.e, d'une manière ou d'une autre.
Partie 4 - 3-4 jours du cours, à la discrétion du prof
Pour la partie finale de cette unité, les étudiants travailleront en petits groupes pour rechercher les expériences autochtones au Québec. Chaque groupe doit choisir un sujet différent (par exemple, la revitalisation des langues ou la relation politique entre les nations autochtones et le gouvernement québecois). L'enseignant.e devrait aider les étudiants en trouvant des ressources créés par les autochtones eux-mêmes. Les étudiants créeront des courtes présentations et les partageront avec leurs camarades de classe.