11 avril 2017
Buenas tardes, François,
Eh oui! Comme tu l'exprimes bien, c'est une situation triste. Dans la réponse à la première lettre, j'avais décidé de prendre un recul afin d'adopter un ton neutre et positif. Je lui exprimais, entre autres, la tristesse que j'avais ressentie en lisant sa lette. En psycho, on dit que l'esprit affamé n'a pas d'oreilles. Tout s'est écroulé après plus de 40 ans de relation... Je fais confiance en la vie.
Comme les amis avec qui j'ai partagé les écrits de Luc, ont exprimé qu'ils n'en revenaient pas... Une amie m'a fait valoir l'importance de jeter en arrière de soi ce qui détruit... Surtout, à mon âge... il faut cesser d'être en état de survie.
Certes, à mon retour, le 1er, je te fais signe. Cordialement, bon mardi.
Donald G.
11 avril 2017
Bonjour François,
J'espère que tu vas bien et que tu apprécies toujours ta jeune vie de retraité. Je suis convaincu que les projets et les activités se succèdent les uns, les autres. Jean semble également heureux à la retraite, du moins les photos publiées sur Face-de-Bouc en témoignent.
Je veux te partager une information qui, indirectement, peut te concerner. À la suite du voyage au Vietnam avec Luc, Mirelle et José, j'ai reçu de ton cousin Luc une lettre de récriminations, dont les propos étaient des plus méchants. Outre les accusations et les méchancetés qu'il formulait, il déblatérait sur Mirelle et José. Mirelle a reçu une lettre similaire. J'avoue que cela m'a ébranlé. Par sagesse, j'ai pris alors la décision de ne pas répondre sur le coup. Je lui ai envoyé une lettre au ton neutre et posé deux mois plus tard; j'ai eu droit à une seconde lettre, c'est-à-dire qu'il a répondu à ma lette en y insérant des commentaires tout aussi méchants à travers mes écrits; ce qui est à mes yeux est assez grossier.
Je n'ai pas répondu à la seconde lettre, car je ne considérais pas les circonstances appropriées à toute forme de dialogue. Il y a trois semaines, j'ai reçu à nouveau une lettre, presque une mise en demeure. Cette fois-ci, j'ai répondu à Luc en lui dour osant les informations qu'il réclamait. À la suite de quoi, j'ai eu droit à une autre lettre de bêtise, et de chantage. Déjà, à la suite de la première lettre, j'avais pris la décision de rompre la relation sine die.
Si je te partage cette information, ce n'est nullement pour te demander toute action que ce soit. Au contraire, étant donné vos liens de sang, certaines rencontres peuvent s'imposer. Je connais ton haut sens de la discrétion. Je voulais t'informer de la situation afin de ne pas être pris au dépourvu si, dans ton entourage familial, des propos pouvaient t'être communiqués à ce sujet.
Je te remercie de l'attention portée à ma démarche.
Je te souhaite une excellente semaine... Si le temps des sucres est encore là, bon sirop!
Donald