Le moumusk

Considéré comme la créature la plus insolite et la plus attachante de Fley’ra. Le moumusk est un animal principalement arboricole et vit dans les forêts marécageuses du nord-est de la contrée. De plus, il vit sans difficulté sur terre et sait parfaitement nager. Dans certains cas, il est même capable de planer. Il est peu répandu et sa population est très faible. Cela fait de lui un être aussi mystérieux que rare.

Cet hermaphrodite à la longévité exceptionnelle n’engendre qu’un seul descendant tout les 98 cycles lors de son changement de sexe de mâle à femelle. La femelle porte et allaite son petit dans une poche ventrale comme le ferait un kangourou. C’est un invertébré de 3 mètres de long du museau à la queue, il rampe le long des arbres comme un serpent et marche debout avec le dodelinement d’un manchot. Sa chaine musculaire étant si puissante qu’elle peut remplacer pendant une courte période. Lorsqu’il est dressé, son aspect ressemble à celui d’un rongeur, mais son corps est fin comme une couverture, et c’est deux semblants de pattes qui lui permettent de se déplacer. Ses deux petites oreilles et sa queue touffue de 90 cm lui donnent un aspect mignon, comme si c’était un écureuil géant.

Herbivore et végétarien, il se nourrit de feuille, d’épine de pin, mais aussi de fruits et baies qu’il cueille et de petits tubercules qu’il trouve et déterre sans difficulté grâce à son odorat surdéveloppé. Ce régime varié lui permet de se nourrir, quelle que soit la saison sans difficulté.

Pourvu de deux incisives coupantes comme des rasoirs, il sectionne aisément les petites branches pour en grignoter le coeur lors de période de pénurie. Sa minuscule bouche reste toutefois un obstacle pour qu’il s’attaque aux plus gros morceaux, mais sa double rangée de 48 dents est tels des broyeurs qui lui font avaler très vite tout ce qu’il ingère. Il peut ainsi manger une grande quantité de petites choses sans perdre de temps. L’incroyable efficacité de sa mastication compense largement le fait que ses organes digestifs soient sous-dimensionnés.


Même s’il n’est qu’un piètre combattant, il reste le compagnon le plus prisé chez les hommes bêtes, et ce, pour trois raisons. Avec les années, ses échanges de pensées sont parmi les meilleurs et leurs facultés de réflexion non rien à envier aux bipèdes avec lesquels ils sont liés. Leurs capacités mimétiques sont exceptionnelles tout comme leur odorat et leur vue ce qui fait d’eux de parfaits compagnons de chasse. Mais c’est leur douceur, et leur caractère fusionnel qui les rendent si incroyables et désirés. Pourtant depuis les temps immémoriaux seuls trois moumusks ont été liés à des hommes bêtes. Même Icht’yos n’est pas lié à un moumusk. Sans doute par ce que ce dernier ne tolère pas le contact avec un autre être. Si bien que le Khàurfuz n’est possible que si aucun autre être n’est lié et qu’aucun autre ne pourra se lier. De plus, il dépérit une fois sorti de son habitat naturel.

Phyl’sar né en 5034 CL est l'un des trois chanceux à avoir eu un moumusk comme compagnon. Herboriste itinérant, il fut le seul à parvenir à faire sortir un moumusk de sa forêt. Il devint rapidement une légende tant son compagnon fut apprécié partout où il passait. Il dut toutefois rester sur les abords du Numis Carmé pour que Névol son moumusk accepte de quitter ses arbres natals. Mais leur longue épopée reste une des plus belles histoires de Fley’ra car l’herboriste avait trouvé le plus incroyable partenaire pour exercer son métier et le moumusk avait trouver un compagnon qui l’emmenait la ou il découvrait toute sorte de végétaux. Le duo fut à l’origine de nombreuses potions qui n’ont jamais été reproduites depuis.