Guémina La ville académique du Grého

Guémina, capitale du Grého.


La cité de Guémina est une oeuvre architecturale majeure de Fley'ra. Ses hautes bâtisses cylindriques aux toits coniques s'élèvent tout au long de l'unique rue de la ville qui commence loin sur la périphérie de la ville. Leurs pierre de taille, blanche et lisse comme le marbre, agencées comme des écailles laisse glisser le vents sur elles comme l’eaux sur les poissons. Telle une spirale, la route bordées de ces bâtisses de toutes les tailles mais aux style unique, traverse chaque zones sur une pente d’une régularité invariable. A la fois composée de rues, de tunnels et de passerelles, on y circule aisément. Les nombreux passages transversaux souvent connus uniquement par les habitants de chaques quartiers permettent de la parcourir plus rapidement mais la cité est si vaste que plusieurs semaines sont nécessaires pour atteindre son somment où se trouve l'académie. Son diamètre est si imposant qu'à une journée de cheval elle couvre encore l'horizon. On dit même qu'on peut la voir des montagnes des surhommes et que leurs rois ont fait ériger un mur gigantesque pour la soustraire à leur vue à mesure qu'elle grandissait. Sa population est extrèmement dense et active. Son rythme est ininterrompu, vivant autant le jour que la nuit.

Il fait bon y vivre, la joie de ses habitants est réelle et leur hospitalité, n’a d’égale que leur gout démesuré pour la nourriture. On y trouve de tout. Que ce soit de la viande, du poisson ou des légumes. Il existe même un marché parallèle, illégal mais toléré, important des denrées provenant des autres territoires, tellement cette culture culinaires nécessite originalité et variété. Quelques soit le moment de la journée, une échope est ouverte pour vous proposer un met que vous ne connaissez pas. Il existe un quartier, nommé le marché des mille plats, où proposer mille denrées différentes est obligatoire. Pourtant malgré cette restriction c’est la plus grosse zone commerçante de la ville. Elle se situe au cours de la cité et chaque jour elle s’aggrandit construisante de plus en plus d’étage aux bâtisses déjà existantes. A l’entrée basse du quartier se trouve les traiteurs chargé des festivités privées dans lesquelles le menu se doit d’être le plus varié possible. A l’entrée haute du quatir les traiteurs s’occupe des cérémonies officielles liées au comémorations, élections ou aux repas destinés à l’académie.

Sans le moindre doute, le quartier le plus méconnu et évité est celui des forges à cause de leur activité si proche des surhommes. La loi exige que toute activité lié au travail des minerai doit être enterré et caché de la vu des habitants. La seul chose apparente de cette activité sont les trois grandes cheminées évacuant les fumées et cela uniquement la nuit, pour éviter que les nuages noirs qu’elles produisent ne gènent les habitants. Malgré tout, elle reste visible tellement les lumières sont intenses dans la ville lorsque le soleil se couche. Un fois le crépuscule passé tout les cinquante mètre un brasier est allumé. Ils servent aussi à cuire les aliments et à réchauffer les passants. Chaque membres de la communauté environnante se doit d’alimenter le brasier afin de le maintenir allumé, même le jour, mais pas ausi intensément. Tout est bon pour ce faire. Bois, graisse, aliments périmés, tout ce qui brûle et très souvent de l’encens pour cacher les odeurs de certains combustibles dont les émanations incommode la population. Certain quartier riche n’ont pas ce problèmes car des personnes sont payé pour y mettre des combustibles nobles.


Au début des âges, le savoir des hommes sorciers était utilisé pour un seul et unique usage. La régulation de la météo. Influencer le mauvais temps pour qu’il soit moins violent, car ses orages secs étaient une malédiction. Tout s’organisait autour d’un grand maître qui décidait s’il était vraiment nécessaire d’agir sur le temps. D’autre part, les terres arides des plaines du Grého étaient peu propices à la culture et la famine provoquait chaque année de nombreux morts parmi les personnes âgées et les enfants. Mais l’avènement de la caste des sorciers majeurs permit la création du premier nuage de pluie ciblé sur une zone délimitée. Dès lors, l’ère des famines fut éradiquée donnant à la démographie une croissance qu’elle n’avait encore jamais connue jusque là. En à peine trente ans, la population passa de 7 000 âmes à 12 000. La cité Guémina fut alors bâtie pour accueillir cette population sans cesse croissante mais aussi pour centraliser tout le savoir du peuple. Le nombre de personnes ayant atteint un niveau nécessaire pour exercer l’art de la sorcellerie majeure étant suffisant, les portes de la première académie des sorciers du Grého s’ouvrirent pour le plus grand bien de leur communauté. Le territoire jusque là quasi inexploitable fut dès lors une vaste étendue de plaines fertiles recouvertes de culture entourée d’un large désert destiné à éloigner les créatures féroces et les éventuelles tribus hostiles.


Si le territoire du Grého est de loin le plus vaste c’est aussi celui qui est le moins densément peuplé. Hormis la cité principale il n’existe que peu de village et ceux-ci ne sont pas très éloigné de Guémina la cité des cieux. Erigé telle une spirale elle s’élève dans le ciel jusqu'à percer les nuages. Surplombant tout le Grého elle permet de voir au delà de l’horizon terrestre et ce jusqu'à la colonne de Velvio qui protège les plaines du sud qui sont les plus éloignées. Haute comme vingt hommes, elle est le gardien de cette frontière éloigné. Intégralement composée de métal c’est par elle que s’abat la colère du dieu Velvio. Ce sont les prières des défenseurs envers celui qu’ils vénèrent qui appellent sa fureur. Celle-ci déchire le ciel pour s’engouffrer dans la colonne qui dans un souffle dévastateur embrase toute la frontière sud qui sépare le Grého du territoire des hommes-bêtes.


Un système de castes est né suite à l’apparition de l’académie. Elle se compose de quatre catégories principales bien distinctes. La première est celle des maitres qui enseignent. Ils consacrent leur vie à la méditation et à leurs étudiants. La deuxième est celle des guerriers, qui sont chargés de chasser le rare gibier, garder les troupeaux, de maintenir l’ordre dans la cité et protéger les frontières. La troisième regroupe ceux appelé artisan du ciel. Il régente la météo, tout en observant l’horizon du haut de Guémina. Ils sont les yeux de la cité, ainsi que les maitres des nuages mais ils n’ont malheureusement jamais de répits. Car ils sont très peu nombreux à être capables d’accomplir cette tâche. La dernière est celle des artisans de la terre, ils sculptent les champs grâce à la maitrise des vents terrestres. Mais c’est aussi à travers leurs prières que Velvio se manifeste.