Le Drop'ent

Le Drop’ent le serpent des hautes herbes.

Parmi les nombreuses espèces atypiques peuplant la contrée des trois lunes, on peut noter la présence du Drop’ent. Ce serpent à la fois à écaille et à poil ( au niveau de son cou) d'un diamètre de 1m10 et long de 3m20 pour son premier segment il fait 120 kg (les suivants faisant 1m60 de long pour 60 kg). Cet herbivore est largement élevé par les propriétaires de caravanes du Grého. Cette région au climat doux convient parfaitement à la constitution fragile de cet animal qui ne supporte ni les températures extrêmes ni les climats trop humides ou trop secs. Parfaitement adapté à la vie en plaine, il broute énormément d’herbe, mais en une seule fois toutes les lunes. De plus, il ne consomme pratiquement pas d’eau, ce qui lui permet de parcourir d’importantes distances sans s’arrêter (1 heure par segment, mais il se repose jusqu'au lendemain) . Bien qu'il coute peu cher à nourrir, il faut attendre qu'il soit adulte pour qu'il soit rentable pour voyager. Mais sa première particularité et non des moindres c’est principalement sa force plus que sa vitesse de déplacement. Certes, il rampe trois fois plus vite qu’un homme ne marche. Mais surtout, il peut porter quinze fois le poids de chaque segment. Une fois apprivoisés les Drop’ent ( ou Drop’) sont particulièrement dociles. Mais ce n’est que lors de l’apparition de leur quatrième segment qu’il est judicieux de commencer le dressage, car les mutations leur font oublier leur vie antérieure. Cette information fut révélée par un homme-bêtes lié à un Drop’ent alors qu’il n’avait qu’un seul segment.

Les Drop’ent subissent normalement trois mutations dans leur existence, et ce, à chaque première pleine lune de leur vie (pour chaque lune). À chacune de ces transformations, ils trouvent un arbre trisolaire, s’enroulent autour et forment une Crysalyde restant ainsi durant deux cycles lunaires complets pour chaque segment existant. Si chaque mutation leur apporte un nouveau segment, il existe des Drop’ent qui subiront plus de trois mutations.

En effet si un d’eux fait sa première mutation sur un arbre trisolaire bicyclique il subira deux cycles complets de mutation en revenant faire sa chrysalide sur ce même arbre. Selon certains éleveurs, il existe de très rares spécimens ayant subi trois cycles de mutation en ayant fait leur chrysalide aux pieds d’un arbre trisolaire tricyclique ceux-ci possèdent alors dix segments.

Pourquoi est-ce si rare ? D’une part les arbres tricycliques sont extrêmement rares et deuxièmement c’est le Drop’ent qui choisit son arbre, car s’il ne trouve pas le bon celui-ci ne parvient pas à créer sa chrysalide.

Son cycle de reproduction est aléatoire. C’est un hermaphrodite qui pond un oeuf quelques jours après ses mutations souvent dans l’eau ou dans un trou creusé dans la terre. Il grandit en se nourrissant d’herbe dès qu’il sort de son oeuf en complète autonomie. Sa chair extrêmement dure et peu riche, en raison de son ossature abondante, en fait une proie peu intéressante auprès des prédateurs, mais si l’herbe vient à manquer il meure très rapidement.

La particularité la plus prisée chez les Drop’ent est sa taille. Et cela pour trois raisons :

- Plus un Drop’ent est long plus il porte de passagers ou de marchandises

- Plus il possède de segment plus plus il est résistant à la chaleur et à la fatigue.

- Plus il est long, plus il vit longtemps. Chaque segment double sa durée de vie. Sachant qu’à son premier segment il peut vivre vingt cycles de saison et que sa vie recommence après chaque mutation. Un Drop’ent vit en moyenne cent quatre-vingts cycles.

Seuls les Drop’ent possédant dix segments peuvent s’aventurer dans le désert de Méduz.

Il est une légende qui fait part d’un Drop’ent possédant treize segments, mais ce n’est qu’une légende, car elle n’a jamais été vérifiée.