Ouvrir une partie d’Échecs avec succès, c’est a priori parvenir à déployer ses pièces sans perte de temps - les fameux tempi
dont il a souvent été question dans d’autres leçons - et ce, sans amener d'interférence entre les structures stables
formées par des pions qui ne peuvent reculer et les structures fluides
que sont les lignes, colonnes, diagonales et cases fortes le long desquelles les figures (D, T, F, C) acquièrent progressivement davantage de force.
Ouvrir une partie d’Échecs avec succès, c’est enfin se procurer un abri inviolable pour son propre monarque - par exemple, à l’aide du roque.
Dogmatisme, assistance informatique et standardisation aidant, les connaissances théoriques dans les Ouvertures amènent fréquemment des positions aseptisées au terme d’une dizaine (voire davantage) de coups.
Mais, dans d’autres cas, un seul coup peut enflammer l’échiquier : l’un des joueurs a alors le choix cornélien entre le développement harmonieux de ses troupes et l’obtention d’un avantage matériel ... plus ou moins durable.
Commençons cette leçon par l'empoisonnement qui saisit les Noirs dès le deuxième coup du Gambit du Roi.