1. d4 d5 2. Cf3 c6 3. Ff4 Ff5 4. e3 e6 5. Fd3 Fg6
Les Noirs acceptent la détérioration de leur structure de pions à l'Aile Roi. S'ils ne veulent pas renoncer au roque, 5... Fxd3 6. Dxd3 Cf6 7. O-O Fe7 est sans doute la continuation à suivre.
6. Fxg6 hxg6 7. Dd3 Fd6 8. Fxd6 Dxd6 9. c4 Cd7 10. Cc3 Cgf6 11. O-O-O
r3k2r/pp1n1pp1/2pqpnp1/3p4/2PP4/2NQPN2/PP3PPP/2KR3R b kq - 4 11
(position après 11. O-O-O)
La disparition des Fous laisse apparaître une importante leucopénie
(faiblesse généralisée sur cases blanches, selon le néologisme inspiré du grec par le grand théoricien Hans KMOCH) : toutes les cases marquées de rouge sont en effet interdites aux Blancs. Seul le pion c4 conteste encore la case b5. D'où l'idée des deux coups suivants destinée,
leukopénie aggravée
)11... Db4 12. Cd2 Cb6 13. a3
Les Blancs choisissent de perturber ce bel agencement.
13... dxc4 14. De2 Dd6 15. h3 a5
Les Blancs sont à ce point soulagés de la disparition du pion d5 qu'ils se disent qu'ils peuvent encore évoluer confortablement malgré ce pion provisoirement en moins. Ils peuvent en outre jouer e3-e4 quand ils le souhaitent pour soigner leur leucopénie
.
De leur côté, les Noirs attendre avant de roquer à gauche ou à droite, ou même de ne pas roquer du tout.
À un point de Karpov avant le début de la partie, et après avoir sans doute lorgné sur l'évolution pacifique de la partie Wahls-Karpov, Andersson et Hort se convainquent aisément de ne pas poursuivre.
1/2-1/2
1. e4 c5 2. Cf3 e6 3. d4 cxd4 4. Cxd4 Cc6 5. Cc3 Dc7
La version la plus épurée de la Variante Taïmanov : les Noirs s'emparent tout de suite de la colonne semi-ouverte
qu'a permise la disparition rapide du pion "Sicilien" (c5), c'est-à-dire sans avoir intercalé le coup de développement usuel Cg8-f6.
6. g3 a6 7. Fg2
De leur côté, les Blancs jouent à plein de leur suprématie temporaire sur la grande diagonale de cases blanches.
7... Cf6 8. O-O Cxd4 9. Dxd4 Fc5 10. Dd3 d6
Diagramme 1 : De Firmian-Lautier, position après 10... d6
r1b1k2r/1pq2ppp/p2ppn2/2b5/4P3/2NQ2P1/PPP2PBP/R1B2RK1 w kq - 0 11
On a beau dire, mais le pion d est le talon d'Achille de la formation noire :
4 Attaques
conjuguées (e4/Cc3/Dd3/Fg2) sur d5 ;2 tempi
pour se développer (Fc8-d7-c6 ; Fc8-d7-b5 ; b7-b5 + Fc8-b7) ;Un moyen pour les Blancs de diviser instantanément par deux le nombre de défenseurs de ce pion serait de jouer ici 11. Ca4 avec pour suite quasi forcée 11... Fa7 (il est hors de question de renoncer au contrôle de l'excellente diagonale a7-g1) et 12. b3 qui menace Fc1-a3 et/ou Fc1-f4 pour pilonner d6 (en tenant en outre f1-d1 en réserve), ainsi que le développement plus sage par c2-c4 et Fc1-b2.
Au lieu de cela, l'Américain s'égare en jouant 11. Fg5 car c'est lui qui perd 1 tempo
après 11... Cg4 12. De2 (il faut en effet défendre f2), de sorte que c'est le Français qui a la possibilité de prendre la partie en mains : 12... Ce5
r1b1k2r/1pq2ppp/p2pp3/2b1n1B1/4P3/2N3P1/PPP1QPBP/R4RK1 w kq - 4 13
(après 12... Ce5)
Le Cavalier blanc semble désormais un frein pour un développement efficace sur l'Aile Dame. Le mauvais Fou de la Variante Taïmanov (Fc8) pourra quant à lui tranquillement se déployer après la poussée b7-b5 (voire b7-b5-b4).
Quant au pion d6, sa défense a été grandement soulagée par le départ de la Dame et au vu du temps que prendrait le doublement des Tours blanches sur la colonne d, ainsi qu'un positionnement agressif à son égard du Cc3 et du Fg5.
Tout bien pesé, la position est donc devenue légèrement favorable aux Noirs.
13. Tad1 b5 14. Fe3 Fb7 15. Cb1 (les Blancs ont compris qu'il faut redéfinir le rôle de cette pièce) 15... O-O 16. c3
On constate ainsi que, contrairement au Diagramme 1, le coup c2-c4 ne peut plus se faire en 1 tempo
.
16... a5 17. Fxc5 Dxc5 18. Td4 (le doublement des Tours va finir par se faire, mais que tout cela s'avère lent)
18... b4 19. Tfd1 Fa6 20. Dd2 Cc4 21. Dc1 Tc8 22. b3 Ce5 23. c4
2r2rk1/5ppp/b2pp3/p1q1n3/1pPRP3/1P4P1/P4PBP/1NQR2K1 b - - 0 23
(point de vue des Blancs) (point de vue des Noirs)
Refaisons le point.
Les caractéristiques principales n'ont guère évolué, en ce sens que la faiblesse principale de chaque camp demeure la même :
pour les Blancs (Cf. diagramme de gauche), il s'agit du Cavalier, car il n'a toujours pas trouvé de case d'où il pourrait influer sur le jeu ;
pour les Noirs (Cf. diagramme de droite), c'est le pion d6 dont la défense est ardue, face aux attaques conjuguées des Tours adverses.
Par contre, les perspectives plus lointaines ont évolué quelque peu : l'installation d'un pion soutenu en c4 a permis de dévitaliser l'initiative qu'avaient prise les Noirs sur l'Aile Dame.
En revanche, il suffirait de pouvoir jouer Fa6-b7 pour que la pression soit transférée sur le pion e4.
C'est pourquoi les coups candidats
(= les coups à envisager en priorité) consistent à apporter du soutien au pion d6 :
C'est pourquoi, un coup candidat
alternatif se présente :
Chacune des options a été soumise à l'ordinateur Stockfish 6
. Il apparaît que cette suite 23... Fb7 24. Txd6 Fd5 aurait permis à Joël Lautier de pêcher en eaux troubles sans jamais véritablement risquer de perdre la partie.
Tout ceci crée un écheveau de 4 coups candidats
, dont trois (ceux des Tours) ne comportent a priori pas de nécessité de craindre - et donc de devoir calculer - de combinaisons ou de sacrifices de la part des pièces blanches. On ne saisit dès lors pas pourquoi le Français ne s'est pas contenté de sélectionner un coup de Tour.
Car son choix s'est incroyablement porté sur le coup considéré par l'ordinateur comme le plus dangereux (ou presque) pour lui : 23... f5
A-t-il voulu "tirer plus" de la position plutôt favorable qu'il avait atteinte ?
à gauche : après 30 secondes d'analyse, ce coup est classé 34ème sur 35 par Stockfish 6
;
à droite : après 10 minutes d'analyse, il reste classé avant-dernier.
Pourquoi le coup 23... f5 est-il une bévue ?
Colmater... ? Lautier n'y arrivera jamais.
24. exf5 Txf5 25. De3 Les Blancs n'ont même pas besoin de s'empresser de capturer d6.
25... Td8 26. Cd2 En effet, Cd2-e4 permettra au Cavalier de le faire, ce qui lui attribuera enfin un rôle digne de son rang.
26... Cf7 27. Ce4 Dc7 28. Cxd6
3r2k1/2q2npp/b2Np3/p4r2/1pPR4/1P2Q1P1/P4PBP/3R2K1 b - - 0 28
(après 28. Cxd6)
Le Cavalier empoche le pion avec les intérêts : la position noire est complètement dévastée, avec les Tours, le Fou et le pion e6 complètement "aux fraises" et une diagonale impériale offerte à un Fou qui n'a eu pour seul mérite que de patienter depuis le 7ème coup.
La pression sur la colonne d et la menace de mat du couloir
permettent à De Firmian d'effectuer la liquidation gagnante en quelques coups.
28... Te5 29. Cxf7 La Dame d7 sera en effet reprise via un échec en bout d'échiquier : 29... Txe3 30. Txd8+ Rxf7 31. T8d7+ Dxd7 32. Txd7+ Re8
Et c'est le Fou qui obtient l'honneur de clouer le cercueil pour son homologue : 33. Fc6
À présent en effet, si le Roi ne bouge pas, 34. Ta7+ (échec à la découverte
) capture le Fou au coup suivant.
Si le Roi déménage de lui-même en f8, 34. Ta7 force le Fou à se suicider sans gloire sur c4.
Quant à l'échec 33... Te1+ 34. Rg2, il ne fait que différer d'un coup la même menace Td7-a7.
Au vu de l'inutilité de poursuivre, Lautier abandonne donc pour la troisième fois en six rondes.
1-0
Très dommage. Avant la gaffe du 23ème coup, les Noirs maîtrisaient parfaitement les échanges.
1. d4 d6 2. Cf3 Fg4 3. g3 Fxf3 4. exf3 e6 5. f4
Dans une ouverture assez rare, tant il est exceptionnel qu'un Fou se fracasse délibérément dès le troisième coup, il importe aux Blancs de prendre tant bien que mal pied au centre.
Avant cette partie existaient deux essais en ce sens, tous deux joués en Bundesliga :
(i) 5. Fg2 g6 6. h4 Cf6 7. Fg5 h6 8. Fxf6 Dxf6 9. f4 d5 (+0.16 Stockfish 3 1'13"
) (0-1, 23.)
(Harald Lieb-Ludek Pachman, Bad Neuenahr, 1978) ;
(ii) 5. h4 d5 6. f4 c5 7. f5 exf5 8. Fb5+ Cc6 9. O-O cf6 10. Fg5 Fe7 11. dxc5 O-O (-0.20 Stockfish 3 1'24"
) (0-1, 27.)
(Gutman-Miles, RFA, 1986)
À noter donc que Miles avait déjà expérimenté avec un certain succès ce dispositif quatre années auparavant face à Lev GUTMAN.
5... c6 La réflexion de Miles a également évolué depuis sa partie contre Gutman, car plutôt que de tenter de profiter du manque de cohésion des pions adverses, il se contente à présent de se développer "en hérisson" sur les trois rangées de base de son camp.
6. Fg2 g6 7. Cd2 Fg7 8. c3 Cd7 9. a4
Diagramme 2 : Polougaïevski-Miles, position après 9. a4
r2qk1nr/pp1n1pbp/2ppp1p1/8/P2P1P2/2P3P1/1P1N1PBP/R1BQK2R b KQkq - 0 9
Les Blancs ont acquis un avantage d'espace (ils contrôlent plus de cases, en exclusivité ou à l'aide d'un pion contre une figure adverse) et disposent encore de la paire de Fous, même si leur Fc1 est "mauvais".
9... Ce7 10. O-O O-O 11. Te1 Dc7 12. Cf3 Tac8 13. Fd2 Tfd8 14. Dc2 c5 Enfin un contact.
15. dxc5 Cxc5 reprendre par 15... dxc5 ou 15... d5 suivi de Dc7xc5 aurait mené à des formations noires différentes, mais tout aussi solides. À présent, les deux joueurs s'entendent pour positionner leur cavalerie au mieux de leurs intérêts respectifs.
16. Cd4 Cc6 17. Cb5 Db8
1qrr2k1/pp3pbp/2npp1p1/1Nn5/P4P2/2P3P1/1PQB1PBP/R3R1K1 w - - 4 18
Diagramme 3 (après 17... Db8)
Les Cavaliers noirs sont idéalement placés et ils compensent la domination sur les cases blanches exercée par l'excellent Fg2. Côté blanc, le Fd2 se heurte toujours à ses propres pions.
Se libérer de l'emprise que menacent d'instaurer les Cavaliers consisterait :
Le Soviétique choisit la première option qu'il considère comme stratégiquement la moins risquée : 18. Fe3 a6 19. Fxc5 (Lev juge sans doute que 19. Ca3 permettrait le coup intermédiaire 19... b6, ce qui après 20. Fxc5 bxc5 fournirait une longue chaîne de pions
aux Noirs)
19... dxc5 20. Ca3 Ca5 Mais à présent, le tableau a changé du tout au tout d'un point de vue stratégique. Ci-dessous à gauche, on s'aperçoit en effet que jouer b2-b4 est devenu impossible et que la colonne d est dominée par la Tour. Le pion b, de potentiellement levier
libérateur est inéluctablement devenu un pion arriéré
.
Après 21. Tad1 c4 (Cf. le diagramme de droite), la situation a encore empiré : les pions b et c sont figés à jamais, et le Cavalier et la Dame sont en mauvaise posture ; le Cavalier a5 va venir se poster en b3 et les pions noirs coupent désormais tout accès à d'importantes cases blanches (b3, d5 et surtout d3).
(après 20... Ca5) (après 21... c4)
Si l'ordinateur continue à juger la position comme parfaitement équilibrée (+0.00 Stockfish 6 30"
), il est pourtant devenu patent que l'avantage d'espace
- et donc de mobilité - a changé de camp.
Stratégiquement parlant, le choix de l'échange F/C (par 18. Fe3 et 19. Fxc5) semble donc avoir sans doute été une erreur. Polougaïevski aurait dû essayer à partir de la position du Diagramme 3 le plus volontaire 18. b4 sur lequel l'ordinateur "voit" dans l'ordre décroissant de ses préférences après 30 secondes d'analyse :
(i) 18... Cd7 19. Db3 -0.06
(ii) 18... Ca6 19. Db3 +0.13
(iii) 18... a6 19. bxc5 axb5 20. axb5 Ce7 21. cxd6 +0.60
22. De2 Dc7 23. Txd8+ Txd8 24. Ff1 (met tout sur c4, mais en vain) 24... Tc8 25. Td1 (... si ce n'est d'avoir reconquis la colonne d)
25... Dc6 26. Dc2 Ff8 (s'assure la prise prochaine du pion a4) 27. Cb1 Cb3
Diagramme 4 : Polougaïevski-Miles, position après 27... Cb3
2r2bk1/1p3p1p/p1q1p1p1/8/P1p2P2/1nP3P1/1PQ2P1P/1N1R1BK1 w - - 8 28
Le pion a4 sera pris par la Dame à son prochain tempo
, c'est entendu. Avant celui-ci, les Blancs ont le choix entre :
(i) 28. Cd2 qui obtiendra le pion c4 (flèches jaunes) et permettra peut-être aux pions de l'Aile Dame de recouvrer leur liberté de mouvement ;
(ii) 28. Fg2 qui s'emparera du pion b7, ce qui fera du pion c3 un pion passé
- quoique fort éloigné de sa case de promotion.
C'est cette dernière perspective qui attire Polougaïevski.
Et, pour la seconde fois, il se trompe d'un point de vue stratégique.
28. Fg2 Dxa4 29. Fxb7 Tb8 30. Ff3 Cc5
Le Cavalier virevolte en effet allègrement autour du pion c4, lequel continue à cadenasser à lui seul toute l'Aile Dame. Le Cavalier s'offre par exemple la possibilité d'effectuer selon les besoins des pointes en d3 ou en b3.
Le Soviétique tente alors d'atténuer cette domination en échangeant les Dames : 31. Dxa4 Cxa4 mais cela doit se faire au prix d'un pion, et sans que le verrou en c4 ne disparaisse pour autant.
32. Cd2 Cxb2 33. Ta1 Fg7 34. Txa6 Fxc3 35. Ce4 Fd4 36. Tc6 Cd3
Diagramme 5 : Polougaïevski-Miles, position après 36... Cd3
1r4k1/5p1p/2R1p1p1/8/2pbNP2/3n1BP1/5P1P/6K1 w - - 4 37
La Tour arrive en retard pour éliminer le pion passé
qu'est devenu c4. La batterie T/C/F pourrait en effet se prendre de façon décisive au monarque après 37. Txc4 Tb1+ 38. Rg2 Ce1+ ; en effet, où qu'aille le Roi, le Cavalier prendrait alors le Fou en f3.
37. Fe2 Tb1+ 38. Rg2 Ce1+ 39. Rh3 c3 Ce pion est inarrêtable. L'agonie commence.
40. Cxc3 Tb2 Miles se joue du manque de coordination entre les pièces blanches.
41. Fa6 Txf2 Il regroupe dangereusement sa force de frappe à proximité du Roi.
42. Ce4 Tb2 43. g4 Rg7 44. Fc4 Fg1 45. f5 Txh2+ L'hallali commence.
46. Rg3 Tg2+ 47. Rh3 exf5 48. gxf5 g5 49. Tc7 g4+ 50. Rh4 Cf3+ 51. Rh5 Th2+ 52. Rxg4 Ce5+ 53. Rg3 Tc2+ 54. f6+ Rh6 55. Cd6 Fh2+ 56. Rh3 Cf4
Après l'ultime échec 57. Cf5+ Rg5 58. Cg3 qui permet d'éviter le mat en h2, les Noirs capturent inéluctablement le Cavalier ou le Fou au moyen de 58... Tc3.
0-1
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fb5 Cf6
Après la démonstration de sa maestria dans la première Ronde contre Miles, le Champion du Monde n'hésite pas à affronter le héros local avec les couleurs opposées dans la Défense berlinoise
. Celui-ci est prudent et opte pour un développement calme ("fermé") sans chercher à exercer en quoi que ce soit la célèbre "torture espagnole" de la Ruy Lopez
.
La partie se poursuit dès lors sans véritable escarmouche.
4. d3 d6 5. O-O a6
Dans la partie Wahls-Hort, également disputée lors de la première Ronde, les Noirs avaient poursuivi par 5... Fe7 (nulle en 19 coups).
6. Fxc6+ bxc6 7. h3 c5 8. Cc3 Fe7 9. Ch2 Fe6 10. f4 exf4 11. Fxf4 O-O 12. Cf3 h6 13. Dd2 Dd7 14. Tae1 Ch7 15. d4 cxd4 16. Cxd4 Fh4 17. Td1 Tfe8 18. Dd3 Dc8 19. b3 Db7 20. Cf3 Fg5 21. Fh2 Tad8 22. Rh1 Td7 23. Tde1 Cf8 24. Cd5
Avec - tout autant que Hort et Andersson, d'ailleurs - de fréquents regards obliques sur la partie de ses poursuivants au classement général, Karpov accepte le partage du point sans s'attarder davantage dans la salle du tournoi.
1/2-1/2
Diagramme 6 : Wahls-Karpov, position finale
4rnk1/1qpr1pp1/p2pb2p/3N2b1/4P3/1P1Q1N1P/P1P3PB/4RR1K b - - 10 24