Vies de Saint Samson 

(liens & pdf)

Faucon émerillon (Falco columbarius)


Mariage d’aigle et de colombe l’Esmerillon [Nom scientifique : Falco columbarius - Synonymes : Merlin (Angl), Merlin (Alle), Esmerejón (Espa), Smelleken (Neerl), Smeriglio (Ital), Stenfalk (Sued), Derbnik (Russ)] de par son vol stationnaire était au moyen-âge l’un des symboles du St Esprit, équivalent de l’Awen des celtes symbolisé par les trois rais ou Tribann.

Vie de Saint Samson élève de St Ildut lui-même disciple de Germain d’Auxerre.

Samson vient de l'hébreu shemesh, le soleil.

Selon toute vraisemblance, saint Samson naquit en 480 / 486 / 495 (?), dans le Sud-ouest du pays de Galles, à moins que ce ne soit en Cornouaille, aux confins du diocèse de Vannes.

Ses parents se nommaient Ammonius et Anne / Hannah.

L'histoire de sa conception est semblable à celle de la Vierge Marie (fille d'Anne et de Joachim) selon la Légende dorée de Jacques de Voragine.

Lorsque le moment fût venu, après avoir traversé la Cornouaille et le Trégor, son père et lui embarquèrent à Plougasnou, et après avoir traversé la Manche, arrivèrent en Cornouaille insulaire au monastère de l'Abbé Ildut où le jeune Samson fit ses études.

Lorsqu'il fut fait Diacre, un Pigeon blanc et luisant, beau par excellence, descendit visiblement sur lui et se reposa sur son chef, durant son ordination, au grand étonnement de tous les assistants.

Lorsqu'il fut ordonné Prêtre des mains de Saint Dubrice, le Saint-Esprit apparut sur lui sous la forme d'une Colombe de grande beauté.

Lorsqu'il fut consacré Évêque, le miracle se renouvela.

C’était pour lui chose ordinaire, lors qu'il célébrait la Messe, même avant d’être Évêque, de voir les Anges à milliers assister à cet adorable Mystère, et, lorsque après son Sacre, il célébra pontificalement, les Évêques, Prêtres et Moines qui assistaient à la Messe virent sortir des flammes de feu de sa bouche, de ses oreilles et de ses narines, sa tête étant environnée de rayons comme un Soleil, les Anges le servant à l'Autel.

Note : Ce huitième centre de force est perceptible sous la forme d'une sphère lumineuse d'un blanc doré rayonnant à une cinquantaine de centimètres au sommet de la fontaine du septième chakra. Sa radiance est vivante et pulse continuellement, traduisant ainsi l'intensité de la vie intérieure de l'âme.

Plus il s'ouvre, autrement dit, plus celui qui le manifeste devient aimant et sans frontières, plus il se déploie et, en se déformant, projette vers le haut trois flammes de pure lumière : deux d'entre elles jaillissent de chaque côté de la sphère qui s'amenuise tandis que la troisième s'élève au sommet de celle-ci. 

Tous les sages, tous les Maîtres ascensionnés, tous les Christs et tous les Soleils de tous les univers sont, entre autres, coiffés du signe de l'oiseau ou encore de la patte d'oie, emblème de celui qui parvient à entendre. 

Cette descente de Lumière en direction de l'être en expansion répond, en fait, à une montée de la Lumière de ce même être vers sa Source ultime. De toute éternité, montée et descente s'appellent l'une l'autre pour fusionner en un point d'absolue simplification, une respiration parfaite.


Extrait de : Comment dieu devint Dieu - de Daniel Meurois - Le Passe-Monde


Cette description correspond à l’impression que provoque la dilatation extrême d’un huitième chakra situé au-dessus de la tête et dont la fonction correspond à celle du noûs, le supra-mental, alliant dans leurs aspects transcendantaux l’intelligence du cœur et celle du mental supérieur. En se dilatant, la sphère de ce chakra devient ovoïde et laisse échapper d’elle de chaque côté, un puissant courant lumineux. Chacun de ceux-ci, en se déployant, peut suggérer la forme d’une aile et donner l’illusion de la Présence d’un oiseau. Voilà la raison pour laquelle la Tradition chrétienne évoque la « descente de l’Esprit Saint » sous l’apparence d’une colombe. Les Égyptiens auraient parlé d’un faucon.


Extrait de : Le Livre secret de Jeshua Tome 2, page 69 - Daniel Meurois - Le Passe-Monde


Tel Élie et Élisée, Jean-Baptiste et Jésus, Saint Samson est donc une expression de la conscience solaire / christique.


Saint Samson (vers l'an 500). Sampsonis en latin. Originaire de Dyfed (Pays de Galles).

Samson aurait reçu, comme Paul Aurélien, sa formation dans le monastère de saint Ildut (Llantwitt). Il est consacré évêque du Pays de Galles par Dubric et décide de s’exiler en Armorique où il débarque à l’embouchure du Guyoult avant de fonder le monastère de Dol. On retrouve Samson lors des tractations entre le roi franc Childebert Ier (511-588) et le chef breton Judual (Judikaël), qui grâce à son intervention, est rétabli dans ses droits sur la Domnonée. Il fonde aussi le monastère de Pental (Saint-Samson-de-la-Roque). Il meurt à Dol vers 565.

Son arrivée se signala par un miracle : la guérison de deux femmes, l'une lépreuse et l'autre possédée du démon. D'après la légende, le mari de la lépreuse fit don à saint Samson d'un terrain sur lequel s'élèvera le monastère de Dol.