Paris - Versailles

24/09/2017

160 eme course - 4 eme 16 km - 4eme participation

Paris Versailles était une épreuve mythique dont je rêvais de courir avant même d'être runner. Je l'avais déjà disputé 3 fois. Lors de la première en 2007, j'avais trouvé le parcours génial. Je l'avais à nouveau couru en 2008 en améliorant mon chrono. En 2009, blessé pour la première fois à la fin de l'été, j'avais du renoncer. En 2010, j'avais fait l'impasse préférant me préparer pour les 20 km de Paris. En 2011, j'y avais à nouveau participé et j'avais même reconnu le parcours avec des amis OVS(1 fois la côte des Gardes et 2 fois le parcours en entier). Malgré cela, je n'avais pas fait une super course. En 2012 et 2013, je m'y étais inscrit mais j'ai du renoncer en raison à nouveau de mes blessures estivales.

C'était dur de devoir vendre ses dossards à des amis avant une course surtout quand ça faisait 3 fois sur 6 inscriptions. Aussi, à ce moment là, j'avais pensé ne plus courir cette épreuve. Cette année, comme c'était la 40eme édition, j'ai été tenté en me disant que j'allais peut être vaincre le signe indien. en plus au moment de m'inscrire, j'étais en bonne forme. Le hic quand même, c'est que j'ai été à nouveau blessé, il y a 1 mois. Une contracture au mollet gauche qui a été rapidement guérie mais depuis si ce n'est la reconnaissance du parcours de cette course, il y a 3 semaines, je n'avais fait aucune sortie longue pour éviter une récidive et ça, ça allait peut être me manquait.

Retrait des dossards

J'y suis allé, la veille de la course le matin. Pas trop de monde dans les transports et au retrait des dossards ou j'ai pu voir d'abord Sylvie qui les remettait puis Cyril qui faisait le marchand d'accessoires running. Il n'allait pas participer pas à la course car il devait faire la Course du Luxembourg en tant que meneur d'allure.

Avant course

Comme avant chaque course, je n'ai pas changé mes habitudes avant. Lever 6h30, "tôt pour un dimanche, arff, la course à pied valait bien le coup!!". Petit déjeuner classique.

Départ en métro Porte des Lilas jusqu'à Trocadéro. Arrivé sur place, déjà pleins de runners.

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Des photos devant les anneaux olympiques installé depuis peu sur la place du Trocadéro pour Paris 2024 et c'est parti direction le pont d'iéna ou étaient positionnées les fourgonnettes des consignes qui allaient emmener nos sacs à Versailles. Il y avait déjà énormément de runners.

Ensuite je me suis rendu sur la ligne de départ de la course et j'ai aperçu Eugénie. Pour elle c'était une course de préparation aux 100km de Millau auxquels elle allait participer une semaine après . C'était sa sortie dominicale, une petite sortie.

Avec mon pote Gautier de la Teampointzen

Gautier un ami de la Teampointzen est arrivé. Il allait courir avec son amie Sandrine. C'était tous les 2 des grands sportifs triathlètes qui avait participé au triathlon de Paris. L'attente était longue

La course

J'étais dans la 11eme vague. J'avais prévu de garder un rythme régulier entre 5'/km et 5'20/km sur les 5 premiers km sans être à fond. Aucun problème, le début du parcours était très roulant et ça restait dans mes cordes. Avant d'aborder la côte des Gardes j'ai aperçu Aydan comme prévu. Merci la belle championne pour tes encouragements. La côte est arrivé et j'ai décidé de la grimper tranquillement sans forcer. Néanmoins, il fallait sans cesse zigzaguer car de nombreuses personnes marchaient. C'était un peu embêtant mais c'était ça Paris Versailles A mi côte, j'ai aperçu Delphine qui m'a reconnu et encouragé. Avant le sommet c'était Alain. J'ai passé les 10 km aux alentours de 52 minutes. Tout allait bien. Bizarrement, la ou cela s'est compliqué, c'est dans la descente. Mes jambes ont commencé à devenir lourdes mais mon allure n'a pas faiblit. Par la suite les montées descentes m'ont fortement cassées. A 4 km de l'arrivée, j'ai été quasi à l'arrêt 7'/km. Je ne comprenais pas. Gautier me doubla en me disant de m'accrocher mais je ne pouvais pas aller plus vite. J'étais à la dérive. Mes jambes ne répondaient quasiment plus. J'ai monté pourtant la dernière Côte, celle du cimetière lol mais je me sentais à bout.

*Photos Harry Bignon


Dans la longue ligne droite qui mènait à l'arrivée, j'ai aperçu Harry notre animateur préféré. Il devait faire la course mais avait du déclarer forfait. Il m'a encouragé mais s'est aperçu que ça n'allait pas. Il me dira un peu plus tard avoir eu peur pour moi Idem Noël qui me dépassa (il m'écrira plus tard qu'il ne m'avait jamais vu comme ça).

J'ai passé la ligne en me traînant. La première fois en 160 courses.

J'avoue qu'après le passage de la ligne, j'ai eu énormement de mal à récupérer. Je suis allé récupérer mon sac en titubant. J'avais la tête mais plus de jambes, jamais je n'avais été comme ça !! . Je me suis rendu ensuite péniblement à la gare ou j'ai pris le RER jusqu'à Invalides et ou j'ai rencontré un ami FB dont le pseudo est Runneraparis puis le métro jusqu'à Porte des Lilas.

Ce premier Paris Versailles depuis 2011 a été un vrai échec, même si je l'ai terminé. Je n'imaginais pas le terminer comme ça. C'est vrai que j'avais fait un run long en mardi au bord de la Méditerranée, que je suis revenu en voiture du sud mercredi, que j'ai entraîné mes collègues de bureau vendredi à midi, la fatigue a du jouer mais elle n'est pas le seule explication. Après ma blessure de fin août, je ne me suis pas beaucoup arrêté (6 jours) et quand j'ai repris mise à part la reco de cette course que l'on a fait tranquille, je n'ai fait que des entraînements courts car j'avais peur que la blessure revienne. Il pouvait y avoir aussi l'alimentation. Comme je l'écris, je ne changeais pourtant pas mes habitudes avant les courses. C'est vrai que je n'avais pas aussi beaucoup bu pendant la course...

Quand à la suite, on allait voir si la force de courir revenait. J'ai eu comme une impression que j'étais "cuit". En théorie les 20 km de Paris étaient 2 semaines après..

Ma course sur Mon Garmin


Le parcours avec Relive


Récompenses

Le Diplôme