Jean Philippe, le copain de travail qui m’avait fait connaître la compétition par les 20 km de Paris et qui habitait aussi au Pré St Gervais, m’indiqua au début du printemps 2003 , qu’il allait y avoir une course pas trop loin de chez nous à Pantin, un 10km. Je m’y suis donc inscrit. 10 km.à près tout, c'était la moitié de ma première course. Cela me paraissait abordable.

Retrait des dossards

Contrairement aux 20Km de Paris, c'est moi qui suis allé chercher mon dossard la veille de la course. C'est tout près de chez moi, même pas 2 km. J'ai bien pensé aussi à demander le plan du parcours.

Ainsi en sortant de la mairie, ou se déroulait le retrait des dossards,je suis allé reconnaître le parcours , du moins une boucle, en marchant car le parcours était sur 2 boucles de 5km. Entre le 2eme et 3eme km ou 6eme et 7eme, il y a une partie pavé en légère pente juste avant de traverser le canal et de prendre la N3 au niveau de la station de métro Raymond Queneau. Je n'avais pas d'expérience en course mais cela me paraissait un peu dure et stratégique. J'ai repéré, alors, un trottoir à droite sur lequel on pouvait mieux courir et me suis dit que lors de la course je l'emprunterais pour courir plus efficacement.

Je ne le savais pas encore, mais ce parcours le long du Canal de l’Ourcq allait devenir un de mes parcours d’entraînement favori.

Avant course

Comme pour les 20 km, nous avions rendez vous devant chez Jean Philippe pour aller ensemble à la course. Pas de vestiaire pour nous c'est l'avantage de courir tout prêt de chez nous. De plus, il faisait bon.

Avant la course, j'ai dit à Jean Philippe qui connaissait le parcours car il avait fait déjà couru dette épreuves, les années précédentes, que j'avais reconnu le parcours la veille. Nous sommes allés nous échauffer ensemble sur le début de ce parcours puis nous avons rejoint la ligne de départ .

La course

Contrairement aux 20 km ou je le suivais en début de course, il est bizarrement resté derrière moi durant tout le premier tour. Il m'a suivi tranquillement mais a un peu calé entre le 2eme et 3eme km. Je ne me suis pas emballé, je l'ai un peu attendu. Au second tour, par contre, entre le 6eme et 7eme km, j'ai accéléré sur le trottoir au point de le distancer et de ne plus le revoir.

A l'arrivée, il terminait dégoûté et énervé à 1 minute derrière moi, prétextant que c'était à cause de ses chaussures neuves.

Cette 2eme course était un motif de satisfaction:

- D'une part, j'ai vaincu Jean Philippe et pour ça j’étais plus que fier. Le lendemain au bureau, il s'est fait chambrer par les autres collègues car en plus d'être moins expérimenté, j'étais plus âgé et je réussissais à le battre dès ma 2eme course. Pendant quelques temps, il ne m'adressa pas la parole.

- L'autre motif de satisfaction est que j'ai découvert un nouveau parcours d'entraînement pas trop loin de chez moi. TOP

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