20 Km de Paris

13 octobre 2002

1ere course

Je faisais régulièrement des runs avec mon podomètre. Je n'avais qu'une idée saugrenue de ce que représentait une longue distance. Un copain de travail, Jean Philippe qui courait depuis longtemps et qui faisait des compétitions m'a proposé de faire avec lui, les 20 km de Paris. Or, pour moi courir, à cette époque, c'était pour le plaisir. et je pensais surtout que je n'étais pas assez fort pour ça et que je n'arriverais pas à courir une aussi longue distance. J'ai beaucoup hésité puis j'ai accepté ce défi et Je m'y suis donc inscrit. Pendant mes vacances dans les Landes, j'ai préparé ce grand moment qu'allait être ma première course.

Retrait des dossards
Je n’avais pas pu aller chercher mon dossard la veille, ma femme travaillait et je devais garder ma fille qui avait 3 ans. Jean Philippe qui m'avait conseillé de faire la course etait donc allé le chercher à ma place avec une copie de ma carte d'identité et mon certifiicat médcal. Il me l'avait ramené avec le tee-shirt qui était très sympa.

Avant course
J’ai donc découvert le monde de la course à pied directement le jour J.
Le matin de la course, stress intense. Je n'ai poutant pas changé mes habitudes pour le petit déjeuner car j'ignorais ce qu'il fallait prendre avant une course.
Nous sommes partis ensemble. Jean-Philippe m'avait demandé de l'attendre en bas de chez lui. Nous avons pris le métro Hoche à Pantin, direction Trocadéro.

Nous sommes arrivés de bonne heure et il m'a présenté comment fonctionnait un peu ce monde étrange de la cap. J'étais surpris de voir toute cette foule de runners. Nous sommes ensuite allait attendre une bonne heure sur la ligne de départ sur le Pont d'Iéna avec Tour Eiffel dans le dos et Trocadéro en face. Quel décor majestueux pour ma première course.. Heureusement, il ne faisait pas trop froid

La course
Le départ a été intense. Nous étions pas trop loin de l'élite. Il n'y avait pas de SAS à l'époque et on s'est laissé entraîner. Vu l'allure, au bout de 3km, je pensais que j'étais cuit. J’ai vu que je n’arrivais pas à suivre le rythme, j’ai donc demandé à Jean Philippe qui était parti avec moi de ne pas m’attendre.
J'ai trouvé la partie Bois de Boulogne interminable. Au 10eme km, je suis passé aux alentours de 54 minutes. On est re rentré dans Paris, acclamé par la foule imposante.
Après quoi j’ai galéré, notamment sur les quais de Seine ou j’ai attrapé des crampes. J’ai alors pensé qu’il fallait être fou pour faire cela et que je ne recommencerais plus jamais de ma vie. Néanmoins, j'entendais les spectateurs m'encourageaient et j'avoue que cela me poussait.
Au 19eme km, je me suis dit que le tour était joué. A l’arrivée le speaker annonça que j'avais passé la ligne que j'avais mis – de 2h. 1h58 en chrono réel. Je ne savais pas trop ce que ça représentait.
J’étais fier, avec la belle médaille que l'on m'avait remis, d’autant que quelques minutes après, alors que je pensais qu'il avait terminé loin devant moi, Jean Philippe qui courait pourtant depuis des années, m'avoua qu'il n'avait pas tant brillé que ça puisqu'il n'avait que 2 minutes d'avance sur moi à l'arrivée alors qu'il m'avait laché au 3eme km. J'étais surpris par ma performance.

Le résultat satisfaisant (20 km en moins de 2h), le fait que Jean Philippe ai mis juste moins de 2 minutes de moins que moi m'on fait changé d'avis. On allait essayer de refaire cette course l'année suivante avec comme objectif s'améliorer

Récompenses

Diplôme