À propos du livre

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Quelques recensions :

- de Jean-Marie CHAUVIER dans Archipel (Suisse), n°180 (mars 2010), en français et en allemand.

- de Dany SAVELLI dans Slavica Occitania - CRIMS, U. Toulouse Le Mirail (n°28 - 2009) : lire ici.

- de Noël GODIN dans Siné Hebdo (n°49, 12 août 2009).

- de Juliette DENIS dans Vingtième Siècle (n°103, juillet-septembre 2009) : lire ici.

- de Georges UBBIALI dans Dissidences : (avril 2009) lire ici et (mai 2016) lire ici.

- de Mario LUCCA dans Controverses (avril 2009) : lire ici.

- de Caroline GRANIER pour la bibliothèque La Rue (janvier 2009) : lire ici.

- de Jean-Marie CHAUVIER dans Le Monde Diplomatique de novembre 2008 : lire ici.

- de Guillaume DOIZY dans Gavroche, revue d'histoire populaire, (octobre 2008) : lire ici.

- de Sarah GRUSZKA : « Bolchevisme et utopie révolutionnaire », dans à contretemps, bulletin de critique bibliographique, n° 32, octobre 2008 : lire ici.

- dans N'Autre École, revue de la CNT Éducation (été 2008) : lire ici.

- de Jean-Jacques MARIE dans les Cahiers du Mouvement ouvrier (avril-juin 2008) : lire ici.

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Éric AUNOBLE,

« Le communisme tout de suite ! »,

le mouvement des communes en Ukraine soviétique (1919-1920),

aux éditions Les Nuits rouges, Paris, 2008

Présentation de l'éditeur :

Le mouvement des communes ukrainiennes est un épisode peu connu. Il est vrai qu’il n’a concerné que quelques milliers de personnes dans les premiers mois de 1919 et n’a guère survécu à la conquête de la région par Dénikine, même si certaines ont pu se maintenir jusqu’en 1935. Constituées par des paysans parmi les plus pauvres, et bien soutenues au début par le pouvoir bolchévique, elles représentent pourtant la tentative la plus aboutie de réaliser l’idéal communiste, et même libertaire : démocratie directe, égalité radicale et communion humaine. Les communards vont toutefois se trouver en butte à l’hostilité du reste de la paysannerie, à l’indifférence des makhnovistes qui ne prônaient que le simple partage des terres, et finalement à la prudence des autorités soviétiques qui cesseront de les encourager après leur reconquête de l’Ukraine, au début de 1920. En brossant le tableau détaillé de l’utopie communarde, l’étude novatrice d’Eric Aunoble – qui a travaillé sur des archives inexploitées – permet d’étudier à nouveaux frais les débuts de la révolution bolchévique, puis ses reculs. Elle constitue une ouverture exceptionnelle sur la pénétration des idées communistes dans les populations, révélant ce paradoxe que c’est finalement au sein de la paysannerie, plus que parmi la classe ouvrière, que sont apparues les forces de transformation sociétale les plus radicales.