L' éducation 

L'enfant roi !
Parents dépassés !

On vois de plus en plus ce phénomène qui est souvent provoqué par la volonté de la maman de ne pas contrarié ou faire obéir son enfant !
Le père n'a rien à dire sinon il est puni ; pas de câlin.
Résultat à la télévision, on appelle super-mamy qui va rétablir l'ordre et remettre l'homme plus ou moins en position, MAIS AUSSI en s'occupant des enfants, en les sortant, faire des activités.

Dans la réalité, il n'y a plus d'autorité ; on laisse aller et on obtient des enfants (caractériels) (hyperactifs), turbulents, violents parce qu' ils sont négligés ; en manque d'affection ! Les smartphones occupent une place très importante chez les parents.
Les tablettes et gsm que l'on donne aux enfants, ne les satisfont pas.

Autrefois, les parents n'avaient pas le temps de jouer avec leur enfants, mais ceux-ci pouvaient aller jouer dehors avec d'autres enfants et se promener !

Actuellement ce n'est plus possible avec tout ce que l'on vois comme danger, donc, il faut les sortir, faire du sport ou autre activité récréative encadrée ; il y a aussi la lecture de bandes dessinées ; les échecs et autres jeux de société.

Un autre aspect important, est l'obéissance aux parents, qui doit commencer assez tôt ; gentiment mais fermement avec punition si nécessaire ! adaptée évidemment : c'est à cet âge qu'ils peuvent avoir une crainte de l'autorité ; après, c'est trop tard ; ils pourraient même porter plainte !
J'espère que ces éclaircissements pourront vous aider à gérer la situation.

L'éducation.

« Je condamne l’ignorance qui règne en ce moment dans les démocraties aussi bien que dans les régimes totalitaires. Cette ignorance est si forte, souvent si totale, qu’on la dirait voulue par le système, sinon par le régime. 

J’ai souvent réfléchi à ce que pourrait être l’éducation de l’enfant.

Je pense qu’il faudrait des études de base, très simples, où l’enfant apprendrait qu’il existe au sein de l’univers, sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources, qu’il dépend de l’air, de l’eau, de tous les êtres vivants, et que la moindre erreur ou la moindre violence risque de tout détruire.


Il apprendrait que les hommes se sont entretués dans des guerres qui n’ont jamais fait que produire d’autres guerres, et que chaque pays arrange son histoire, mensongèrement, de façon à flatter son orgueil.


On lui apprendrait assez du passé pour qu’il se sente relié aux hommes qui l’ont précédé, pour qu’il les admire là où ils méritent de l’être, sans s’en faire des idoles, non plus que du présent ou d’un hypothétique avenir.


On essaierait de le familiariser à la fois avec les livres et les choses ; il saurait le nom des plantes, il connaîtrait les animaux sans se livrer aux hideuses vivisections imposées aux enfants et aux très jeunes adolescents sous prétexte de biologie. ; il apprendrait à donner les premiers soins aux blessés ; son éducation sexuelle comprendrait la présence à un accouchement, son éducation mentale à la vue des grands malades et des morts.


On lui donnerait aussi les simples notions de morale sans laquelle la vie en société est impossible, instruction que les écoles élémentaires et moyennes n’osent plus donner dans ce pays.


En matière de religion, on ne lui imposerait aucune pratique ou aucun dogme, mais on lui dirait quelque chose de toutes les grandes religions du monde, et surtout de celle du pays où il se trouve, pour éveiller en lui le respect et détruire d’avance certains odieux préjugés.


On lui apprendrait à aimer le travail quand le travail est utile, et à ne pas se laisser prendre à l’imposture publicitaire, en commençant par celle qui lui vante des friandises plus ou moins frelatées, en lui préparant des caries et des diabètes futurs.


Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes plus tôt qu’on ne le fait. »

Marguerite Yourcenar, "Les yeux ouverts." 1980