Un territoire énergétique est organisé autour de l’exploitation et de la commercialisation d’une ressource naturelle. Pour répondre à la demande croissante d’énergie, il importe de favoriser le développement à long terme de cette ressource par une gestion responsable qui tient compte du respect de l’environnement. L’étude d’un des quatre territoires énergétiques proposés dans le programme est obligatoire. L’enseignant a le choix entre l’Alberta, le golfe Persique, la Côte-Nord et la Jamésie.
Sur cette page, il sera question de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec (plus précisément la Jamésie).
L'hydroélectricité produite au Québec est l'une des plus propres de la planète. Elle permet de combler les besoins énergétiques institutionnels, résidentiels, industriels et liés aux enjeux de mobilité.
L'énergie consommée à la maison par les Québécois est considérée comme verte, c'est à dire qu'elle est produite en produisant très peu de gaz à effet de serre. Effectivement, 75% de cette énergie est issue de l'hydroélectricité.
Cependant, l'énergie utilisée pour des besoins résidentiels est souvent gaspillée : éclairage, chauffage, etc. En terme de proportion, 66% de l'énergie hydroélectrique consommée dans les maisons québécoises sert au chauffage.
Le secteur industriel est de loin le plus énergivore du Québec. C'est le seul domaine dans lequel la moyenne de la consommation du Québec dépasse celle du Canada. En effet, les entreprises étrangères viennent souvent s'installer au Québec afin de profiter de l'électricité à faible coût. Néanmoins, l'hydroélectricité québécoise est gaspillée : seulement 48% de cette énergie est utile pour les entreprises.
Aujourd'hui, seulement 50% des entreprises québécoises fonctionnent grâce à l'énergie hydroélectrique. Ce pourcentage doit cependant monter dans les années à venir afin de réduire nos émissions de gaz à effet de serre.
Les besoins énergétiques des écoles, des hôpitaux et des bureaux gouvernementaux augmentent d'année en année. Cela est principalement dû au virage électrique et numérique de ces institutions, très énergivore.
Dans les institutions québécoises, l'hydroélectricité sert à combler 60% des besoins énergétiques.
Le secteur des transports représente à lui seul 73% de la consommation du pétrole sur le territoire québécois. Il est ainsi responsable de 50% des émissions de gaz à effet de serre de la province.
Avec un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, il est primordial d'électrifier ce secteur, bien que cela entraînera une demande accrue sur l'hydroélectricité québécoise.
Le Nord-du-Québec est une région administrative du Québec, au Canada. Ce territoire couvre 55% du territoire québécois, avec ses 839 000 km2, ce qui en fait la plus vaste région administrative du Québec. Le Nord-du-Québec se situe :
Au nord de l'Abitibi-Témiscamingue et de la Mauricie ;
À l'ouest du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord.
Population : 44 561 (2016) ;
Densité de population : 0,06 hab/km2 ;
La langue française est la plus parlée, suivi par les langues cries, par l'inuktitut et finalement, par l'anglais.
Mis à part la vaste étendue d’eau que représente la baie James, le territoire englobe plusieurs rivières, dont six sont parmi les plus puissantes du Québec : la Harricana, la Nottaway, la Brodeback, la Rupert, la Estmain et la Grande Rivière. L’ensemble du réseau contient essentiellement de grandes rivières ayant peu d’affluents. L’eau des lacs du plateau jamésien se jette alors directement dans ces rivières. Toutes ces rivières sont alimentées par des pluies et des chutes de neige nombreuses et fréquentes. Au printemps et au début de l’automne, le niveau d’eau des rivières a tendance à monter. Le débit est alors assez fort et diminue peu au cours de l’année. Par exemple, la Grande Rivière coule sur plus de 800 kilomètres avant de se jeter dans la baie. Tout au long de son parcours, elle longe pratiquement le 53e parallèle.
Source : Allô Prof
La Jamésie correspond à la partie sud de la région administrative du Nord-du-Québec, à l'exception des villages et des terres réservées aux Cris.
Kativik est un territoire qui couvre entièrement le Nunavik, où vivent les Inuits du Québec ainsi que le village naskapi de Kawawachikamach. Kativik englobe toute la portion au nord du 55e parallèle à l’exception des terres cries de Whapmagoostui.
Eeyou Istchee couvre le même territoire que l'Administration régionale crie et est composé de huit villages cris et de 9 terres réservées aux Cris.
En 1965, Hydro-Québec reprend le programme d'exploration des rivières du nord et les relevés hydrographiques dans les régions situées entre les 52e et 55e parallèles. L'entreprise intensifie les travaux du côté de La Grande Rivière et de la rivière Eastmain à compter de 1967. Des dizaines, puis des centaines d'hommes se succèdent sur le terrain, déposés au milieu de la taïga en hydravions et en hélicoptères, pour effectuer des relevés géodésiques et des études géologiques qui détermineront les sites propices au développement de centrales hydroélectriques sur le territoire.
De ces études ressortent deux constats importants :
Le débit de plusieurs rivières est suffisant pour justifier la construction d'un méga-complexe hydroélectrique ;
L'aménagement de plusieurs réservoirs sera nécessaire afin d'augmenter le débit de plusieurs rivières, dont la rivière Caniapiscau (voir l'image à droite).
Dans les années 1970, le choc pétrolier, ainsi que la constante hausse de la consommation d’électricité des Québécois rendent nécessaire le Projet de la Baie-James (également appelé le Projet du siècle), une série d’aménagements hydroélectriques réalisés sur les immenses rivières de la Jamésie, au Nord du Québec. La construction de ce méga-complexe hydroélectrique, par le gouvernement de Robert Bourassa, est d’autant plus importante puisqu'il crée de l’emploi à des milliers de travailleurs à une époque où le chômage est élevé.
Bien que positif pour l’économie de la province, le projet du siècle entraîne le détournement de plusieurs rivières importantes, ce qui n’est pas sans conséquence pour le milieu naturel, ainsi que pour les Autochtones.
Voici un document de notes de cours trouées portant sur :
Le Nord-du-Québec
Le potentiel hydrographique du territoire
Les causes du développement hydroélectrique de la Baie James
*À noter qu'il s'agit de même texte que nous retrouvons dans la section précédente.
Voici un document de notes de cours trouées portant sur :
L'aménagement Robert Bourassa
*À noter qu'il s'agit de même texte que nous retrouverons dans les sections suivantes.
L'aménagement Robert-Bourassa est un complexe hydroélectrique sur la Grande Rivière, un fleuve de la Jamésie, dans le Nord-du-Québec. Construit en deux étapes dans le cadre du projet de la Baie-James, entre 1973 et 1992, l'aménagement comprend un réservoir, un barrage principal, 29 digues, un évacuateur de crues et deux centrales hydroélectriques. Les centrales Robert-Bourassa (5 616 MW) et La Grande-2-A (2 106 MW) ont une puissance installée totale de 7 722 MW. Il est situé à 5 km de la localité de Radisson.
Avant 1996, l'aménagement Robert-Bourassa était connu sous le nom de La Grande-2 (LG-2). Le barrage, la centrale et le réservoir ont été renommés par décret du gouvernement québécois le 16 octobre 1996, en l'honneur de l'ancien premier ministre du Québec Robert Bourassa, surnommé le « père de la Baie-James ».
La première phase des travaux de construction du complexe s'est échelonnée de 1973 à 1981. La centrale La Grande-2-A a été construite sur le site entre 1987 et 1992. À la pointe des travaux en 1977, le chantier de La Grande-2 employait plus de 6 000 travailleurs. Avec ses 22 groupes turbines-alternateurs, l'aménagement compte pour plus de 20 % de toute la puissance installée d'Hydro-Québec en 2010.
Source : Wikipédia
Ce « traité moderne » permet au gouvernement québécois de poursuivre et de terminer la construction des barrages hydroélectriques dans la région de la baie James. Il reconnaît en contrepartie des droits particuliers aux Cris et aux Inuits et s’engage à verser une indemnité de 225 millions de dollars, étalée sur 20 ans.
La Convention élabore et codifie des droits particuliers reconnus aux Autochtones, autant territoriaux que culturels, avec l’idée centrale de préserver leur autonomie et de les inclure dans le développement économique de la région tout en protégeant leurs activités de subsistance traditionnelles. Pour Québec, la CBJNQ encadre les manières dont il peut exercer son autorité dans la région.
Notons que les Naskapis de Kawawachikamach se joindront à l'entente en 1978 en signant la Convention du Nord-Est québécois.
Source : Turcotte, Yanick. l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Convention de la baie James et du Nord québécois", Dernière modification juillet 03, 2019, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/convention-de-la-baie-james-et-du-nord-quebecois
Au Québec, la Paix des braves est une entente politique et économique survenue entre le gouvernement Landry et les Cris. Elle a été signée au centre communautaire de Waskaganish, dans le Nord-du-Québec, le 7 février 2002.
Avec cet accord, le gouvernement du Québec s’engage à associer les Cris à la mise en valeur du Nord et à leur verser plus de 3,6 milliards en 50 ans.
En retour, les Cris mettent un terme à leurs revendications territoriales. Ils abandonnent des poursuites judiciaires de plus de 8 milliards contre le Québec et des sociétés forestières. Et ils acceptent le développement hydroélectrique des centrales jumelles Eastmain-1 et 1A.
L’entente ouvre aussi des possibilités d’emploi pour la main-d’œuvre. Elle affiche une préoccupation commune pour l’utilisation du territoire. Et elle permet une collaboration dans le développement des ressources énergétiques, forestières et minières.
Source : Réjean Bourdeau. « La Paix des Braves, une entente historique » dans La Presse.
Un projet non durable
Bien que l’énergie hydraulique utilise une ressource naturelle et renouvelable, l’implantation de complexes aussi grands que celui de la Baie-James a tout de même des conséquences environnementales sur tout le secteur : inondations, perte du territoire pour les animaux et les communautés autochtones et augmentation du mercure dans l’eau (rendant ainsi les poissons et les gens qui les mangent malades).
Le projet ne peut donc pas être catégorisé de durable, puisqu'il ne répond pas au critère environnement du développement durable.
Conséquences du projet de la Baie-James
Ce projet a chamboulé la faune et la flore du territoire et continue de le faire dans de plus grandes proportions. Certaines rivières se sont vu détournées, d’autres ont vu leur débit considérablement réduit ou augmenté. Il y a eu des inondations sur les territoires entourant les lacs et les rivières affectés. La faune établie sur le territoire a été diminuée de façon significative. Tout l’écosystème et le mode de vie des Cris, qui a pris 8000 ans à se développer, en a été grandement affecté. Les Cris sont de moins en moins en mesure de chasser, trapper et de pêcher dans les territoires affectés par ces changements.
Bien que les Cris ont obtenu un gain économique, causé par la mise en valeur plus efficace du territoire, ce projet a eu des conséquences majeures sur le mode de vie des Cris.
La Côte-Nord est une région administrative du Nord-Est du Québec. Sa population se trouve principalement sur le littoral du fleuve Saint-Laurent. Elle est composée de six municipalités régionales de comté (MRC) et de trente-trois municipalités. En ce qui concerne la superficie, la région figure au deuxième rang (351 614 km2) parmi les régions administratives du Québec. La Côte-Nord est également au 2e rang quant à sa production d'hydroélectricité. Cette région se trouve :
À l'ouest de Terre-Neuve et Labrador ;
À l'est du Saguenay-Lac-Saint-Jean ;
Population : 92 712 (2016) ;
Densité de population : 0,39 hab/km2 ;
La langue française est la plus parlée, suivi par l'anglais.
De nombreuses rivières coulent vers le fleuve Saint-Laurent depuis l'intérieur des terres. Parmi les plus importantes, on compte (d'ouest en est) : la rivière des Escoumins, la rivière Betsiamites, la rivière aux Outardes, la rivière Manicouagan, la rivière Sainte-Marguerite, la rivière Moisie, la rivière Magpie, la rivière Romaine, la rivière Natashquan.
La Côte-Nord contient également un très grand nombre de lacs. Le réservoir de Caniapiscau, plus grande étendue d'eau douce de la province, se trouve en majeure partie sur son territoire. Cela dit, l'immense cratère inondé du réservoir Manicouagan, surnommé « l’œil du Québec », est sans doute le plan d'eau le plus célèbre de la région.
Source : Wikipédia
S’écoulant sur un vaste territoire presque totalement boisé, la rivière Manicouagan est principalement vouée à la production d’énergie hydroélectrique. Son régime hydrologique est modifié par la présence de six barrages-réservoirs. Ces aménagements semblent peu affecter la qualité des eaux à l’embouchure, laquelle reste bonne mais varie peu au cours de l’année. On observe toutefois une légère acidité de l’eau d’origine naturelle et la présence de mercure dans la chair des poissons. Les pressions humaines étant concentrées sur le littoral, on note l’existence d’autres problèmes relatifs à l’approvisionnement en eau potable, au traitement des eaux usées dans certaines petites localités et à la contamination de la nappe phréatique et de sédiments portuaires. Ceux-ci n’interfèrent toutefois pas avec la qualité de l’eau de la rivière Manicouagan.
Source : Environnement.gouv.qc.ca
L'aménagement hydroélectrique Manic-5 est situé à environ 200 kilomètres au nord de l'embouchure de la rivière Manicouagan et à plus de 214 kilomètres de la ville de Baie-Comeau. Cet aménagement fait partie du complexe Manic-Outardes dont la construction s'étale de 1959 jusqu'à 1978 et qui compte sept centrales : les centrales Manic-1, Jean-Lesage (Manic-2), René-Lévesque (Manic-3), Manic-5, aux Outardes-2, aux Outardes-3 et aux Outardes-4. Le complexe comporte aussi une centrale de suréquipement mise en service en 1989-1990, la centrale Manic-5 PA.
Le barrage Daniel-Johnson détient le titre du plus grand barrage à contreforts et à voûtes multiples du monde. Sa présence marque le paysage et est visible de la route 389 sur plusieurs kilomètres. Construit en béton, il crée en amont le réservoir Manicouagan qui a une superficie d'environ 2 000 kilomètres carrés.
Les coûts des infrastructures de transport de l'électricité produite par ces futurs barrages, situés à des centaines de kilomètres des grands centres urbains, posent un problème divisant les ingénieurs d'Hydro-Québec. Un jeune ingénieur, Jean-Jacques Archambault, propose de construire des lignes à 735 kilovolts, une tension beaucoup plus élevée que celles généralement utilisées à cette époque. Face au scepticisme de ses collègues plus âgés, Archambault persiste et finit par convaincre la direction. Son projet inédit monopolise les efforts d'Hydro-Québec et de quelques-uns des plus grands fournisseurs internationaux de matériel à haute tension et finalement la première ligne à 735 kV est mise en service le 29 novembre 1965.
Source :
AECOM. Aménagement hydroélectrique Manic 5, Inventaire du patrimoine bâti et technologique, Rapport préliminaire présenté à Hydro-Québec. s.l. 2013. 173 p.
Hydro-Québec. Manic 5, Évaluation patrimoniale, installations hydroélectriques. s.l. 1995. 6 p.
Wikipédia.
Voici un document de notes de cours trouées portant sur :
Le territoire énergétique de la Côte-Nord
L'hydrographie du territoire
La rivière Manicouagan
*À noter qu'il s'agit de même texte que nous retrouvons dans la section précédente.
Voici un document de notes de cours trouées portant sur :
Les lignes à haute tension
Les infrastructures de transport
Les industries énergivores
*À noter qu'il s'agit de même texte que nous retrouverons dans les sections suivantes.
L'exploitation de l'énergie hydraulique est rendue possible grâce aux barrages ainsi qu'aux réservoirs, lorsque nécessaires.
La transformation de l'énergie hydraulique en énergie mécanique, puis électrique est rendue possible grâce à la centrale hydraulique et à ses turbines.
Une grande partie de l'électricité produite par Hydro-Québec circule dans des lignes à haute tension à 735 000 volts, supportées par des pylônes.
Énergivores, ou grandes consommatrices d'énergies, les alumineries québécoises s'installent à proximité des régions productrices d'électricité. En effet, l'aluminerie Alcoa s'est installée à Baie-Comeau, sur la Côte-Nord, afin d'avoir facilement accès à l'importance production d'électricité, des tarifs avantageux, mais aussi l'accès à un port pour l'importation de la bauxite et l'exportation de l'aluminium vers les marché mondiaux.
L'aluminerie Alcan, pour sa part, a une autre stratégie. Avec ses installations de production hydroélectrique du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Rio Tinto Alcan répond à 90 % des besoins énergétiques de ses alumineries en territoire québécois. L’autre 10 % provient d'Hydro-Québec. Cette stratégie est bénéfique pour Alcan, car il lui est possible de vendre ses surplus énergétiques à Hydro-Québec lorsque sa production d'électricité dépasse ses besoins.
Hydro-Québec conçoit ses grands projets hydroélectriques dans le respect des trois critères du développement durable. En effet, l'entreprise consacre d'importantes sommes aux études d'impact sur l'environnement, aux suivis environnementaux et aux mesures d'atténuation et de compensation afin de préserver la biodiversité.
Afin de constater ce qu'Hydro-Québec fait afin de s'assurer de respecter l'environnement, je vous invite à visionner les capsules disponible sur ce site.
Le projet doit être acceptable du point de vue environnemental, en respectant les principes du développement durable. Le projet doit protéger la faune et la flore et s'assurer de préserver les milieux naturels.
Le projet énergétique doit être rentable, c'est-à-dire qu'il doit produire de la richesse et répondre aux besoins de consommations d'énergie.
Le projet doit être accueilli favorablement par les communautés locales, notamment les populations autochtones et leurs territoires ancestraux. Il est possible de réaliser des ententes avec les populations locales et de leur verser des compensations financières en échange d'une partie de leur territoire.
Choisir l'emplacement d'un aménagement hydroélectrique en fonction des enjeux des différents acteurs
Ce projet est une adaptation de la tâche du Service national du RÉCIT, domaine de l'univers social. Vous pouvez retrouver la tâche initiale en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Cette tâche invite les élèves à prendre connaissance des différents enjeux entourant l’aménagement d’un territoire énergétique à l’aide de deux tâches. La première invite l’élève à évaluer les points de vue d’acteurs impliqués dans la production d’électricité par l’étude d’un dossier documentaire. La deuxième tâche propose aux élèves de reproduire virtuellement un complexe hydroélectrique à l’aide du jeu Minecraft Éducation en tenant compte des enjeux liés à son aménagement.
Source : Service national du RÉCIT, domaine de l'univers social.
Réalisation d'un aménagement hydroélectrique québécois
Aménagement Robert Bourassa
Page 3 du document de l'élève
Barrage Daniel Johnson
Page 6 du document de l'élève
Évacuateur de crues
Page 6 du document de l'élève
Barrage Daniel Johnson
Page 4 du document de l'élève
Barrage Daniel Johnson
Page 6 du document de l'élève
Aménagement Robert Bourassa
Page 6 du document de l'élève