Territoire régional : Le territoire forestier

Mise en contexte

Un territoire forestier est organisé à partir de l’exploitation et de la commercialisation d’une ressource naturelle : la forêt. Cette organisation doit mettre en place une gestion responsable de la ressource pour en favoriser le développement à long terme et conjuguer l’exploitation forestière et l’environnement. Elle doit aussi tenir compte d’autres activités qui se pratiquent en forêt, comme la villégiature ou le récréotourisme. L’étude d’un des trois territoires forestiers proposés dans le programme est obligatoire. 

Dans cette page, on te proposera de découvrir la forêt amazonienne, la plus grande forêt tropicale du monde, connue pour sa biodiversité, et traversée par des milliers de cours d'eau, dont l'impétueux fleuve Amazone.  

Les concepts à l'étude

Définitions

Territoire forestier : Un territoire forestier est une région organisée autour de l'exploitation de la forêt.

La forêt : Une forêt doit avoir une superficie supérieure à 5 000 m2 et être recouverte d'arbres de plus de 5 mètres de haut. Il faut aussi que 20% du sol de cette forêt soit couvert d'arbres

La déforestation : La déforestation est le phénomène de régression de la forêt. Elle est due au déboisement et au défrichement, liés à l'extension des terres agricoles, à l'exploitation des ressources forestières et minières et à l'urbanisation

Le récréotourisme : Le récréotourisme est une forme de tourisme mettant en valeur les activités récréatives comme les loisirs de plein air. 

La sylviculture : La sylviculture est un mode de gestion de la forêt visant un développement durable à long terme, grâce auquel la forêt reste relativement en santé. Il s’agit surtout d’entretenir les forêts et de revenir à une coupe plus sélective des arbres abattus. 

1.Qu'est-ce qu'un territoire forestier ?

Comme mentionné précédemment, un territoire forestier est une région organisée autour de l'exploitation de la forêt. Cette exploitation peut prendre 2 orientations distinctes : l'exploitation par l'industrie forestière et l'exploitation récréative de la forêt. Il importe donc de gérer cette ressource adéquatement.

Les territoires forestiers présentent tous le même défi : s'assurer que la gestion des territoires forestiers soit responsable, c'est-à-dire qu'elle permette à la forêt de se développer à long terme pour que les générations à venir puissent en profiter elles aussi. Ajouté à cela, il faut tenir compte de toutes les activités qui se déroulent en forêt, par exemple la chasse et la pêche, la randonnée, l'observation de la faune, le canotage, etc. 

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2. Les biomes et les types de forêts

Il existe plusieurs types de forêts. Chacun de ces types dépendent des espèces d'arbres qui s'y trouvent, mais également du climat qui y règne. Par exemple, plus le climat est chaud et humide, plus les arbres gagneront en taille, en grandeur et plus la forêt gagnera en densité.

Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, les forêts couvrent 31 % de la superficie des terres émergées (soit 10 % de la surface du globe). De plus, 93 % de la superficie des forêts du monde sont des forêts naturelles.

L'Amérique du Nord

Toundra : Cette zone est située dans le nord du continent, notamment en Alaska et au Canada. Les arbres y sont rares, et la végétation se compose principalement de mousses, de lichens et d'herbes.

Taïga (forêt boréale) : Couvrant une grande partie du Canada et de l'Alaska, ce biome est dominé par des conifères comme les sapins, les épinettes et les pins. Le climat est froid avec de longs hivers et des étés courts et doux.

Forêt tempérée : Présente dans l'est des États-Unis et le sud-est du Canada, cette forêt abrite des feuillus tels que les chênes, les érables et les hêtres, ainsi que des conifères comme les pins.

L'Amérique du Sud

Forêt tropicale humide : La forêt amazonienne est le biome le plus emblématique de cette région. Elle est riche en biodiversité et couvre une superficie d'environ 6,7 millions de km², s'étendant principalement sur le Brésil, le Pérou et la Colombie.

Forêt de nuages : On les trouve dans les régions montagneuses d'Amérique centrale et du sud, caractérisées par une humidité élevée due aux nuages qui les enveloppent.

Cerrado et Gran Chaco : Ces biomes, situés dans des pays comme le Brésil, le Paraguay et l'Argentine, comprennent des savanes boisées et des forêts sèches.

L'Europe

Taïga : Ce biome est présent dans le nord de la Scandinavie, de la Russie et de la Finlande. Les conifères dominent ces forêts boréales, qui ont un climat froid.

Forêt mixte et tempérée : Situées dans des pays tels que la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Pologne, ces forêts abritent des arbres feuillus et conifères et connaissent un climat tempéré.

L'Afrique

Forêt tropicale humide : Le bassin du Congo abrite la deuxième plus grande forêt tropicale du monde, située principalement en République démocratique du Congo, au Gabon et au Cameroun. Elle est riche en biodiversité et joue un rôle important dans le climat mondial.

Savane : Cette zone se caractérise par des herbes hautes et des arbres clairsemés. Les savanes africaines, comme le Serengeti et le parc national Kruger, abritent une faune variée (éléphants, rhinocéros, buffles, lions, léopards, etc.).

L'Asie

Forêt tropicale humide : Les forêts tropicales sont présentes en Asie du Sud-Est. Elles abritent une biodiversité incroyable, notamment des espèces endémiques. Ces forêts humides sont caractérisées par de fortes précipitations et des températures chaudes et constantes tout au long de l'année.

Forêts de montagne : Ces forêts se trouvent dans les régions montagneuses d'Asie. Le climat et la végétation varient en fonction de l'altitude, avec des forêts tempérées à des altitudes plus basses et des forêts de conifères à des altitudes plus élevées.

Forêts tempérées et subtropicales humides : On les trouve dans des pays tels que la Chine, la Corée et le Japon. Ces forêts sont composées d'arbres à feuilles caduques et de conifères et connaissent un climat tempéré à subtropical avec des précipitations abondantes.

L'Océanie

Forêt tropicale humide : Les forêts tropicales d'Australasie, y compris celles de Nouvelle-Guinée et du nord-est de l'Australie, sont très diversifiées et abritent de nombreuses espèces endémiques. Elles sont caractérisées par un climat chaud et humide avec des précipitations abondantes.

Forêts tempérées : On les trouve principalement dans le sud-est de l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Ces forêts sont composées d'arbres à feuilles caduques et de conifères, et elles sont soumises à un climat tempéré avec des précipitations régulières.

3. L'utilité de la forêt

Rôle économique de la forêt

Pour un État (un pays), les forêts constituent des ressources naturelles importantes, car elles peuvent être exploitées. Cela crée de l'emploi lors de chacune des étapes de l'exploitation forestière. Notons que l'on utilise le bois pour le chauffage, la menuiserie, la construction, pour le papier, etc.

De plus, la forêt nous permet de faire la cueillette des champignons, des petits fruits, de certaines épices ou de plantes destinées à la médecine commerciale ou traditionnelle. La chasse et la pêche peuvent aussi y être pratiquées, sous certaines conditions.

Dans la majorité des pays du monde qui possèdent des ressources forestières importantes, les industries forestières ont joué et continuent de jouer un rôle clé dans le développement économique en général. Les entreprises qui fabriquent des produits forestiers pour l'économie locale ou pour l'exportation représentent une part importante de la base économique dans la plupart des pays. La valeur annuelle du bois de feu et des produits forestiers à base de bois pour l'économie mondiale est estimée à plus de 400 milliards de dollars.

Rôle écologique de la forêt

La forêt représente, derrière les océans, le 2e plus grand puits de carbone. En France, chaque année 70 millions de tonnes de CO2 sont captées par la forêt. Au total, ce sont près de 8 gigatonnes de CO2 captées dans la forêt française, uniquement.

La forêt joue un rôle dans l’environnement en luttant notamment contre le réchauffement climatique en stockant du carbone. Ce rôle ne s’arrête pas à la forêt, car le carbone reste stocké dans tous les produits du bois. 

Finalement, La forêt améliore la qualité de l’air et de l’eau par une action de filtration des poussières et des pollutions microbiennes. Elle prévient l’érosion des sols en régulant le cycle des eaux de pluie. Lors d’épisodes de pluie, le couvert de l’arbre capte une partie des eaux de pluie tandis qu’une part s’évapore et que le reste nourrit l’arbre et les nappes phréatiques qui vont alimenter les sources naturelles.

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Rôle social de la forêt

Les activités récréatives, le tourisme, l’enseignement et la conservation de sites présentant un intérêt culturel ou spirituel sont quelques exemples du rôle social que jouent les forêts

Près d’un tiers des pays et territoires ont dédié des superficies forestières à une fonction sociale. De plus, 80% des 1,41 million de km2 de forêts dédiées à la fonction sociale dans le monde se trouvent au Brésil, puisque ce pays a fait entrer dans cette catégorie toutes les terres indigènes et ses réserves de développement durable.

Au niveau mondial, on estime que 3,7% de la superficie forestière a pour fonction principale de remplir un rôle social.

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4. La forêt amazonienne

4.1. La situation géographique de l'Amazonie

Situation géographique

Avec une superficie de 5,5 millions de km2, l’Amazonie est la plus vaste forêt tropicale de la planète. Trésor de biodiversité, elle est menacée par la déforestation due principalement à l’agriculture, l’élevage et les activités minières et est actuellement la proie d'incendies de forêt. 

Le bassin amazonien (7,4 millions de km2) occupe près de 40 % de la superficie de l’Amérique du Sud et se répartit sur neuf pays : le Brésil, la Bolivie, le Pérou, l’Équateur, la Colombie, le Venezuela, le Guyana, le Surinam et la Guyane (France).  

Elle s'étend de la Cordillère des Andes (à l'ouest) jusqu'à l'Océan Atlantique (à l'est). 

Environ 60 % de sa surface se situe au Brésil.  

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4.2. Le fleuve amazone

L'Amazone est un fleuve d'Amérique du Sud. Il prend sa source au Pérou, dans la Cordillère des Andes, puis se jette dans l'océan Atlantique au nord du Brésil, au niveau de l'équateur. Sur son parcours de plus de 6 000 km de long, il traverse trois pays : le Pérou, la Colombie et le Brésil. Il se dispute le titre de plus long fleuve du monde avec le Nil, qu'il devancerait d'une centaine de kilomètres.

L'Amazone multiplie les records. Transportant en moyenne un volume de 209 000 m3 d'eau par seconde, c'est le fleuve au débit le plus élevé au monde. Il collecte les eaux de plus de 1 000 affluents et représente à lui seul environ 20 % de l'eau douce déversée dans les océans par les fleuves de la planète. Par ailleurs, le bassin amazonien est le plus vaste du monde.

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4.3. Le climat de l'Amazonie et son type de forêt

La forêt amazonienne est de type tropicale humide. 

On estime que l'ensemble des forêts tropicales de la planète recèlent au moins 92,2 % des espèces vivantes, animales et végétales. Plus des deux tiers de ces forêts se regroupent au sein des pays suivants : le Brésil (en Amazonie), la Bolivie (en Amazonie), la République démocratique du Congo et l'Indonésie.

Le climat de la forêt amazonienne est équatorial.

Au plus proche de l'équateur, ce climat se caractérise par une seule saison, de fortes précipitations dont les maximums d'intensité sont aux équinoxes, ainsi qu'une température élevée quasiment constante toute l'année. Il pleut ainsi près de 9 mois par année et la température moyenne est de 27 degrés Celsius.

4.3.1. Les mangroves amazoniennes

La mangrove est un écosystème de marais se trouvant à l'embouchure de certains fleuves, comme dans le cas présent avec le fleuve Amazone.

La mangrove procure des bénéfices aux populations en matière de sécurité alimentaire et de stockage de carbone. Elle contribue également à la réduction des risques de catastrophes naturelles en lien avec les impacts du changement climatique. La forêt de mangroves permet de lutter contre l'érosion des berges grâce à ses racines.

Ces milieux particuliers procurent des ressources importantes pour les populations vivant sur ces côtes. Les mangroves sont parmi les écosystèmes les plus productifs en biomasse de notre planète. Les espèces de mangroves les plus notables sont les palétuviers.

4.4. La biodiversité de l'Amazonie

Une biodiversité exceptionnelle

L’Amazonie héberge une biodiversité phénoménale : 

Par ailleurs, cette région a la particularité d’abriter des centaines de milliers d’espèces dont une majorité est encore inconnue et/ou non répertoriée. 

Par sa diversité d’habitat et de zones humides, l’écorégion des Guyanes accueille également des milliers d'espèces arboricoles (oiseaux, insectes, mammifères, amphibiens) tels que le héron Agami, le coq de roche, le titan, les dendrobates, le paresseux, le ouistiti pygmée, le singe araignée, différentes espèces de tamarins ou bien des espèces vivant en milieu humide telles que la loutre géante, le caïman noir ou bien l’hoazin, un oiseau tout à fait étrange. 

C'est aussi l'un des derniers refuges terrestres pour le jaguar, le saki satan, l’aigle harpie ainsi que les dauphins roses parmi tant d’autres espèces menacées d’extinction.

4.5. Les habitants de l'Amazonie : Entre monde moderne et traditionnel

La population urbaine

Dans la région de la forêt amazonienne, on retrouve une population urbaine d'environ 30 millions d'habitants. Les principales villes d'importance sont Belém et Manaus et leurs habitants vivent principalement grâce à l'industrie forestière.

Manaus est la capitale de l’État brésilien de l’Amazonas, le plus grand du pays (1,5 million km2).  

Fondée par les Portugais en 1669 sur les rives du Rio Negro, à proximité de son confluent avec l’Amazone, la ville compte 1,8 million d’habitants.

Après un essor rapide à la fin du XIXe siècle grâce au commerce du caoutchouc, Manaus connaît un déclin important jusqu’à la création d’une zone franche en 1967. Elle vit aujourd’hui essentiellement de son secteur industriel qui importe des pièces détachées et exporte des produits finis, surtout du matériel électronique.

Après São Paulo et Rio de Janeiro, c’est le troisième pôle industriel du pays.

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Les Autochtones

L’Amazonie, habitée depuis au moins 11 000 ans, compte aujourd’hui 34 millions d’habitants, dont les deux tiers sont citadins. Près de trois millions d’Indiens forment quelque 420 tribus, selon l’OTCA.  Une soixantaine d’entre elles vivent dans un isolement total. Les Indiens d’Amazonie parlent 86 langues et 650 dialectes.

La tribu amazonienne la plus nombreuse est celle des Tikuna, forte de 40 000 membres, qui vit au Brésil, Pérou et Colombie, selon l’ONG Survival international.  

Le chef indien brésilien, de la tribu kayapo, Raoni Metuktire, est la grande figure de la lutte contre la déforestation en Amazonie. Il voyage à travers le monde depuis 1989 pour la préservation de la forêt et des peuples indigènes.

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Les activités pratiquées

Les peuples indigènes du Brésil paraissent avoir subsisté de chasse, de pêche et de cueillette. Ils utilisent des instruments et des flèches en pierres taillées.

Les Indiens brésiliens ont développé ou appris quelques techniques d’agriculture. Certaines, comme le maïs, ont été importées des civilisations plus avancées de l'Ouest des Andes, tandis que le manioc, qui est devenu une des denrées de base de l'alimentation, semble avoir été développée sur place.

Les Indiens brésiliens n’avaient pas d'animaux domestiques qui puissent être utilisés pour le transport ou pour les travaux des champs. L’agriculture était totalement exercée à mains d’homme. Son schéma traditionnel comprenait l’abattage des arbres pour créer une clairière, brûler sur place le bois coupé pour en libérer les nutriments minéraux, planter et récolter. En général, on plantait ensemble deux espèces ou plus. Les champs étaient fréquemment abandonnés une fois le sol épuisé.

Des Indiens brésiliens fabriquaient une boisson alcoolisée à partir de la fermentation du maïs ou du manioc, selon une technique qui semble être parvenue de l'autre côté des Andes.

4.6. L'industrie forestière en Amazonie

L'industrie du caoutchouc au 19e siècle

Les premières exploitations dans la forêt amazonienne se sont faites lors de la deuxième moitié du 19e siècle. Aux limites de la forêt amazonienne, c’est le domaine de l’hévéa. Avec la sève de cet arbre, on extrait le latex qu’on transforme par la suite en caoutchouc. Le marché du caoutchouc a connu un énorme boom au 19e siècle.   

La route transamazonienne

Dans les années 1970, les généraux au pouvoir décident de mettre en branle un immense projet de route pour relier le Pérou au Brésil. La route transamazonienne devait traverser tout le continent d’est en ouest, sur une distance totale de 5 600 kilomètres. Le trajet initial de la route était parallèle au fleuve et le longeait un peu plus au sud. Le but du projet était d’atténuer l’isolement de la région et de stimuler le développement économique et démographique de l’Amazonie. Les responsables avaient prévu offrir des terres aux autochtones, mais ils ont plutôt aménagé des bandes de terre agricole de 10 kilomètres de large, de chaque côté de la route. Ils ont ainsi participé à la déforestation de l'Amazonie.

4.7. L'Amazonie, menacée ?

Coupe sélective

La coupe sélective est la méthode de coupe dans laquelle seule une espèce ou type d'arbres sélectionnés sont coupés. On coupe ainsi les arbres dont la valeur est la meilleure. Par contre, cela fragilise les arbres avoisinants et le sol.

Coupe à blanc

La coupe à blanc consiste en l'abattage de la totalité des arbres d'une parcelle d'une exploitation forestière. Les coupes à blanc sont nécessaires lorsque l'on veut changer l'essence en place ou que l'on veut défricher. 

En Amérique du Sud, depuis 1974, un tiers des forêts tropicales a disparu, transformé en pâturages pour les vaches et les bovins. Cela représente, en moyenne, la perte de deux millions d'hectares par an. Le Brésil a annoncé officiellement en 2005 que 17% de sa forêt amazonienne, soit 600 000 kilomètres carrés, a été déboisée en raison de la coupe à blanc. La responsabilité en incombe essentiellement à l'exploitation forestière.

4.8. Les activités présentes sur un territoire forestier

Les ressources naturelles de l'Amazonie sont convoitées. En effet, plusieurs essences de bois y sont exploitées (principalement pour la construction). Mais, ce n'est pas tout :

Néanmoins, ces activités ont des conséquences désastreuses :

4.9. L'écotourisme en Amazonie

Les activités récréatives en milieu forestier

La forêt dense et vierge de l’Amazonie est difficile à découvrir par soi-même. La végétation touffue qui se régénère rapidement empêche la création de sentiers pédestres, sans oublier la température équatoriale et le taux d’humidité très élevé. 

Il existe toutefois des entreprises touristiques pratiquant un tourisme durable qui proposent des visites sur le fleuve et des safaris d’observation de la faune sauvage.  Certaines visites sont également possibles dans les réserves écologiques. Dans tous les cas, les visiteurs ont besoin de guides pour découvrir les richesses de la forêt amazonienne.

Source : Allo Prof

L'écotourisme en bateau

Le principal moyen de transport utilisé lors des activités touristiques est le bateau. Il est utile lorsque vient le temps d'observer la faune et la flore sans perturber le milieu naturel. De nombreuses excursions touristiques sont d'ailleurs offertes aux visiteurs.

Des aménagements en hauteur

Il existe des aménagements touristiques conçus de manière à respecter l'environnement. En effet, des passerelles suspendues sont aménagées en Amazonie afin de permettre aux touristes d'observer les oiseaux et la végétation en toute liberté sans modifier drastiquement le paysage. 

4.10. Comment protéger l'Amazonie ?

La protection de l'Amazonie et son exploitation responsable sont souhaitées par plusieurs acteurs importants. Parmi ceux-ci, il y a les écologistes, les autochtones, les entrepreneurs forestiers et les agriculteurs. 3 solutions furent ainsi mises de l'avant.

Le projet agroécologique de la transamazonienne

En 1996, un projet a été lancé pour promouvoir des pratiques agricoles durables et une meilleure gestion des ressources forestières. Le projet agroécologique de la Transamazonienne est issu d’une collaboration entre plusieurs groupes de chercheurs et d’environnementalistes. Leur but premier est de favoriser des pratiques agricoles saines et durables pour les quelque 40 000 familles qui vivent en Amazonie. Ce projet visait également à diminuer la déforestation causée par la construction de la route transamazonienne et par l’élevage extensif de bovins.

Source : Allo Prof

Les réserves écologiques

La forêt demeure malgré tout le principal moteur économique de l’Amazonie. Le Brésil a créé des réserves écologiques pour protéger certains secteurs de la forêt amazonienne. Ces réserves écologiques vont surtout servir à étudier ce milieu peu connu et unique au monde. Malgré cela, les limites d’exploitation n’ont pas été modifiées, ni les habitudes de coupe. Certaines compagnies forestières ont tout de même reçu la certification FSC.

Source : Allo Prof