La mondialisation

Les facteurs de localisation, comme nous l'avons vu précédemment, ont un impact sur le développement d'une région. Ainsi, les activités économiques se développent différemment en fonction de l'endroit où l'on se trouve. En voici quelques exemples :

• Amérique du Nord : L'industrie automobile, l'outillage, les métaux, les produits chimiques, le textile, le coton, les pâtes et papiers, les technologies,etc. 

• Asie : L'industrie légère, les équipements optiques, les textiles, les produits électroniques, les produits chimiques, les navires, les métaux rares, etc. 

• Europe : Les produits à base de viande, l'outillage, les textiles, les véhicules, etc. 

Les échanges commerciaux se globalisent, c'est-à-dire qu'ils se produisent entre toutes les régions de la planète. Il est aujourd'hui possible de consommer des produits exploités et transformés à l'autre bout de la planète. C'est ce qu'on appelle la mondialisation des échanges.

Les multinationales

Les multinationales, comme nous l'avons vu plus haut, sont des compagnies présentes dans plusieurs pays. Elles se sont développées avec le commerce mondial. Pour être considérée comme une multinationale, la compagnie doit contrôler des entreprises et des filiales dans un ou plusieurs pays différents de celui où se trouve le siège social. Ses revenus sont alors aussi grands dans son propre pays que dans les pays étrangers. 

Ces compagnies vont utiliser les facteurs de localisation au maximum, c'est-à-dire qu'elles tenteront de rentabiliser leurs profits en profitant des avantages fiscaux, de la proximité des marché ou de la ressource, etc. Elles vont aussi implanter des usines dans les régions où les coûts pour la main d’œuvre sont abordables. Les salaires dans certains pays sont moins élevés. C’est pourquoi beaucoup de produits manufacturés que l’on achète au Québec ont en réalité été fabriqués dans des pays d’Asie ou de l’Amérique du Sud, et ce, même si la compagnie qui les produit est américaine ou européenne.

Source : Allo Prof

Depuis la mondialisation, les échanges commerciaux entre les pays sont facilités et la délocalisation des usines y participe aussi. Le rythme de production des usines ne diminue pas puisque la demande est toujours constante. Il faut également rappeler que les lois de certains pays émergents permettent aux multinationales d'émettre des quantités phénoménales de polluants atmosphériques ou de produits chimiques dans l'environnement. De plus, la délocalisation entraîne l'augmentation des échanges commerciaux, ce qui amène inévitablement une augmentation du transport maritime mondial.

Ce qui est dommageable pour l'environnement, c'est que le transport par cargo nécessite l’un des carburants les plus sales au monde, un résidu visqueux du pétrole, lourd et difficile à brûler. Ce pétrole « bunker » est ce qui reste une fois que les autres produits pétroliers – essence, naphta ou encore diesel – plus légers, ont été raffinés. Seul l’asphalte utilisé pour les routes est plus épais. 

Présentation générale

Les Grands Lacs composent le plus important réseau de lacs du Canada. Situés au sud-est canadien, ils se trouvent aussi en partie aux États-Unis et sont traversés par la frontière internationale. Avec un volume total de 22 810 kilomètres cubes, ces lacs emmagasinent 22% de toute l’eau douce de la planète. La région des Grands Lacs englobe aussi un très grand nombre de lacs plus petits et de cours d’eau et on y trouve quelque 35 000 îles. 

Environ 8,5 millions de Canadiens vivent dans des villes situées dans le bassin des Grands Lacs, notamment celles de Toronto, de Kingston, de Sarnia, d’Hamilton et de Thunder Bay, et 30,7 millions d’Américains vivent dans la partie sud du bassin.

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Les Grands Lacs : un important facteur de localisation

Plusieurs villes d'importance se sont développées sur les rives des Grands Lacs, tant du côté américain que du côté canadien. Au Canada, on parle principalement de Toronto, d'Ottawa, d'Hamilton, de Thunder Bay et de Sault-Sainte-Marie. En ce qui concerne les villes américaines, on retrouve Milwaukee, Chicago, Détroit, Cleveland et Buffalo.

Toutes ces villes, et certaines autres villes plus petites, font partie des grands secteurs industriels de la région des Grands Lacs. D'ailleurs, la région des Grands Lacs abrite un peu plus du quart de la population canadienne et un peu plus du dixième de la population américaine, regroupant ainsi 40 millions d’habitants au total. Cette région est celle dont la densité de population est la plus élevée dans toute l’Amérique du Nord. 

Source : Allo Prof

La géographie

Le réseau Grands Lacs - Voie maritime du Saint-Laurent est une voie navigable profonde qui s’étend sur 3 700 km (2 340 milles) entre l’océan Atlantique et la tête des Grands Lacs, au cœur de l’Amérique du Nord. La portion Voie maritime du Saint-Laurent s’étend de Montréal au milieu du lac Érié. Considérée comme une des plus grandes réalisations techniques du 20e siècle, la Voie maritime du Saint-Laurent comprend 13 écluses canadiennes et deux écluses américaines. 

Il est ainsi possible pour les navires en provenance du monde entier de pénétrer le continent américain via le Saint-Laurent, puis en traversant les Grands Lacs.

Source : © 2010 Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent.

La main d'oeuvre

Comme mentionné précédemment, la région des Grands Lacs abrite un peu plus du quart de la population canadienne et un peu plus du dixième de la population américaine, regroupant ainsi 40 millions d’habitants au total. Cette région est celle dont la densité de population est la plus élevée dans toute l’Amérique du Nord. Cela fournit aux industries une main d'oeuvre en quantité, mais aussi en qualité en raison des nombreuses universités présentes dans la région, tant du côté américain que canadien.

Ainsi, la présence d'une main d'oeuvre qualifiée, spécialisée ou semi-spécialisé rend possible l'installation définitive d'une industrie dans la région des Grands Lacs.

Les infrastructures

Le Port de Toronto, l'un des plus grands ports intérieurs au Canada, se trouve sur la rive nord-ouest du lac Ontario. Situé à quelques minutes du cœur du centre-ville de Toronto, le port est, depuis 1793, la porte de la ville sur la Voie maritime du Saint-Laurent ainsi que sur les ports maritimes du monde entier.

Servant principalement d'installation pour les marchandises en vrac, le port est doté d'un réseau fluide de liens intermodaux efficients avec les services de transport routier, ferroviaire et aérien, ce qui en fait une infrastructure économique unique et essentielle pour la ville. 

L'importation de marchandises via le port a non seulement des retombées économiques, mais aussi une incidence positive sur l'environnement et la congestion routière. En 2017, le transport de marchandises par bateau a en effet permis de retirer environ 54 000 camions de 40 tonnes des routes et autoroutes déjà congestionnées de Toronto.  Le Port de Toronto est un lien essentiel vers le monde : il stimule le tourisme et le commerce, et contribue en outre à la réduction de l'empreinte carbone de Toronto.

© 2019 PortsToronto. 

Les avantages fiscaux

Les différents paliers de gouvernement (municipal, provincial et fédéral) aide les entreprises à s'installer dans les différentes régions industrielles. La région des Grands Lacs ne fait pas exception à cette façon de faire. En effet, ils offrent des subventions aux entreprises, ils négocient des ententes de libre-échange afin de faciliter l'importation et l'exportation des marchandises et s'assurent que le système d'éducation offre des formations en lien avec la demande de main d'oeuvre des industries.

Néanmoins, les entreprises doivent accepter de payer les taxes et les impôts canadiens ou américains en plus de respecter les normes environnementales canadiennes ou américaines. Cette dernière demande est plus que nécessaire, sachant que 22% de l'eau douce mondiale se trouve dans le bassin des Grands Lacs canadiens et américains.

Une première en plus de 27 ans (26 février 2019)

Alors que General Motors (GM) et Ford ont annoncé des fermetures d'usines et des milliers de suppressions d'emplois dans le pays, Chrysler investit afin de relancer la construction de berline et de citadines pour répondre à la demande croissante du marché.

L'intervention de l'État a ici favorisé l'ouverture de cette nouvelle usine et sans cette dernière, le projet n'aurait vraisemblablement pas vu le jour.