Le territoire agricole : Territoire agricole national

Mise en contexte

L’agriculture existe depuis des milliers d’années, soit depuis que l’être humain est devenu sédentaire. À partir du moment où les humains furent en mesure de produire les végétaux qu’ils désiraient et élever les animaux qui allaient les nourrir, ils n’eurent plus à dépendre du déplacement des animaux pour la chasse et de la présence de fruits pour la cueillette.

Ils devaient, pour subvenir aux besoins du groupe, s’assurer que les récoltes soient suffisantes et abondantes. Pour augmenter l’efficacité des cultures, plusieurs outils et produits ont été développés au cours de l’histoire. Les machineries motorisées, les engrais et les produits chimiques ont d’ailleurs permis de hausser considérablement la production agricole. On avait donc besoin d’une étendue de terre moins grande pour produire la même quantité voire plus.

Le territoire agricole est associé à un besoin vital : l’alimentation. Il est souvent convoité pour le développement urbain et peut constituer, par le recours à certaines pratiques, une source de problèmes environnementaux.

Dans cette page, il sera question des territoires agricoles du Québec et du Japon (à venir).

Progression des apprentissages

Programme de formation

Concepts à l'étude

L'industrie agroalimentaire

L'industrie agroalimentaire est, tout d'abord, l'ensemble des activités économiques ayant un lien avec les produits agricoles destinés à l'alimentation. Cela inclut la production, la transformation et la distribution de ces produits agricoles.

Les produits agricoles peuvent être issus de la culture (céréales, légumineuses, fruits, etc.) ou de l'élevage (bœufs, poulets, vaches, chèvres, etc.).

Une fois les aliments produits ou récoltés, ils doivent être mis en marché. Ils sont ainsi transformés et distribués avant de se retrouver dans notre assiette. À partir de ce moment, le produit agricole remplit sa fonction première : nourrir.

Le territoire agricole québécois

1. Le territoire québécois est-il favorable à l'agriculture ?

Régions physiographiques

Une région physiographique est, tout d'abord, l'ensemble des éléments naturels qui composent un paysage.

Au Québec, les terres sont particulièrement fertiles de chaque côté du fleuve Saint-Laurent. Cette région, particulièrement fertile, a pour appellation les Basses terres du Saint-Laurent. Elles sont entourées du Bouclier canadien, au nord, ainsi que des Appalaches, au sud. Autour de ces terres fertiles se trouvent plus de 80% de la population québécoise, ce qui implique inévitablement que les milieux urbains (la ville) côtoient les milieux ruraux (la campagne). Au final, il n'y a que 2% de l'ensemble du territoire québécois qui possède une fonction agricole. En comparaison, 58% du territoire de la France et 47% du territoire américain possèdent cette fonction.

Les basses terres du Saint-Laurent

Les basses terres du Saint-Laurent constituent la principale zone agricole québécoise. Cette région est formée de vastes plaines couvertes de roches sédimentaires et d’anciens dépôts marins. Les sols, grâce à ces résidus, sont donc extrêmement fertiles et se prêtent bien à l’agriculture. De plus, le climat y est doux et les espèces animales et végétales qu’on y trouve sont très diversifiées.

Source : Allo Prof

Un climat favorable à l'agriculture

Dans les Basses-Terres du Saint-Laurent, le climat continental humide amène des étés chauds et des hivers rigoureux. Les températures moyennes sont de 22°C en été et de -9°C en hiver. Le climat se caractérise également par ses quatre saisons très distinctes les unes des autres. Les précipitations sont généralement abondantes et régulières : entre 1 000 et 1 200 millimètres de pluie tombent chaque année.

Source : Allo Prof

La saison végétative

La saison végétative est le temps dont une culture annuelle a besoin pour accomplir son cycle annuel d'implantation, de croissance et de production de la partie récoltable. Afin de te renseigner sur la saison végétative des différentes régions du Québec, rends-toi ici.

Information intéressante : La durée de la saison de croissance a fortement augmenté (environ deux jours par décennie) à l’échelle du Canada de 1950 à 2010. Si les émissions de CO2 continuent d’augmenter, on prévoit qu’à la fin du 21e siècle, les saisons de croissance dureront de 20 à 40 jours de plus que les saisons de croissance actuelles de la majeure partie du Canada.

La mer de Champlain et son impact

La mer de Champlain est une nappe d'eau saumâtre qui occupait les terres basses entre Québec et Cornwall, Ontario et remontait la vallée de l'Outaouais au cours de la période tardiglaciaire (-18 000 à -9 700). Le nom a été utilisé pour la première fois par le géologue américain C.H. Hitchcock en 1906.

La région de la mer de Champlain est graduellement devenue un environnement d'érosion. Lorsque ses argiles marines sont adéquatement drainées, elles représentent les meilleures terres agricoles du Québec. En effet, les dépôts d’argiles et de limons marins de la mer de Champlain ont fortement enrichi les sols.

Source : L'Encyclopédie canadienne

2. Les modes de division des terres au Québec

La colonisation au Québec a été marquée par deux régimes : le régime français (1608 à 1760) et le régime britannique (1763 à 1867). Ces deux régimes avaient leur propre mode d’exploitation des terres agricoles. C’est pourquoi on retrouve au Québec des terres divisées selon ces deux modes d’exploitation qui visaient l’organisation de la colonisation et du partage des terres.

Source : Allo Prof

Le régime seigneurial

Voici les principales caractéristiques de la seigneurie :

un système d'origine française ;
le territoire est divisé en rangs ;
les terres sont de forme rectangulaire ;
les terres sont perpendiculaires au cours d’eau.

La seigneurie comprend :

la terre de la fabrique ;
les censives ;
le manoir seigneurial ;

Le canton

Voici les principales caractéristiques du canton :

un système d'origine britannique ;
le territoire est divisé en lots ou en concessions ;
les terres sont de forme carrée (16 km de côté) ;
la présence d'un cours d'eau n'est pas obligatoire.

Le canton comprend :

la terre de la fabrique ;
les lots ;

3. La production agricole québécoise

3.1. Évolution de la situation des entreprises agricoles

Portrait de la situation depuis 1871

Avant que nous nous attardions à ce que les agriculteurs et éleveurs québécois produisent, il importe de comprendre comment ont évolué les entreprises agricoles lors du dernier siècle. Le diagramme ci-dessous ne permettra de dresser un portrait de la situation. En l'observant, que constates-tu ?

Tu as raison si tu as constaté que :

le nombre d'exploitations agricoles a grandement diminué à partir de 1941 ;
la superficie (la taille) des entreprises agricoles augmente sans cesse.

3. La production agricole québécoise

3.2. Que produit-on au Québec

Portrait de l'agriculture au Québec

L'agriculture québécoise est, somme toute, très variée. En effet, les agriculteurs et les éleveurs nourrissent la population en offrant divers produits agricoles. Parmi ceux-ci se trouvent les produits laitiers, le porc, le bœuf, la volaille, le soya, le maïs, les céréales, etc. Ainsi, il est possible de consommer localement une grande variété de produits issus de l'agriculture ou de l'élevage québécois, tout en s'assurant de leur qualité.

Statistiques intéressantes :

42 000 québécois qui ont fait de l'agriculture et de l'élevage leur métier ;
Il y a 29 000 entreprises agricoles au Québec ;
Près d'une entreprise agricole sur cinq se consacre à la production laitière ;
Près de la moitié du lait québécois est transformé en fromage.

Portrait de l'industrie agroalimentaire québécoise (1min36)

De l'importance d'acheter local (1min33)

3. La production agricole québécoise

3.3. L'importation et l'exportation des produits alimentaires

Les terres vouées à l'agriculture et l'élevage, le climat continental humide, la saison végétative et plusieurs autres facteurs amènent les agriculteurs québécois à faire des choix. Ainsi, comme nous venons de le voir, les producteurs agricoles ont priorisé certaines cultures. Que faire, alors, si notre territoire n'est pas propice à la culture de certaines variétés végétales et animales ?

Il faut alors se tourner vers l'importation.

Asie

Chocolat, cacao, sucre, poissons, fruits de mer, etc.

Europe

Boissons alcoolisées, cafés, thés, épices, vinaigre, etc.

Afrique

Fruits, noix, cacao, etc.

Amérique du sud

Fruits, noix, épices, thés, cafés, cacao, poissons, fruits de mer, etc.

Le Québec ne fait pas qu'importer des produits alimentaires : il en exporte également vers d'autres pays. Le porc québécois, par exemple, est très en demande en Asie. Néanmoins, les tensions commerciales avec la Chine (2019) font en sorte que le marché chinois s'est fermé, avant de se rouvrir récemment . Voici les récentes actualités sur ce sujet.

*À noter que le Québec exporte également du bœuf, du porc et du poulet vers le Japon, les États-Unis et la Russie, ainsi que des produits de l'érable dans nombre de pays.

2019 : les agriculteurs à la merci du contexte international

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4. Les modes de culture (ou comment cultiver ?)

4.1. L'agriculture intensive et l'agriculture extensive

Agriculture industrielle intensive

L’agriculture intensive est une production agricole basée sur l’optimisation de la production par rapport à la surface cultivée. Cette optimisation requiert des investissements importants, une utilisation accrue d’intrants agricoles (énergie, engrais, équipement motorisé, etc.) et une limitation de la main-d’œuvre. Elle repose également sur les pesticides, même si au Québec, par exemple, la réglementation encadre et limite leur utilisation. Toutes ces pratiques ne sont pas sans conséquences sur l’environnement et sur la santé humaine, ce qui explique que l’agriculture intensive est souvent décriée, tout comme l’est également l’élevage intensif. Au Canada, l’élevage porcin, qui a rapporté plus d’un milliard de dollars en 2009, est critiqué pour ses impacts sur l’environnement: pollution des sols, rejets de résidus dans les cours d’eau, résistance aux antibiotiques, etc.

Source : Protégez-vous

Agriculture extensive

L'agriculture extensive est un mode d'agriculture dans lequel les rendements sont bas. On produit peu dans une surface donnée. L'agriculture extensive est liée souvent aux conditions naturelles des régions où elle est pratiquée. Elle permet de tirer de la valeur d'un milieu peu favorable à la production des plantes.

Le manque d'eau de pluie défavorise l'élevage du fait de la petite surface herbeuse accompagnée souvent de la pauvreté du couvert végétal : les éleveurs doivent disposer de grandes surfaces pour pouvoir nourrir annuellement leurs troupeaux. On élève surtout des animaux se contentant d'une végétation rare comme les ovins et les caprins (chèvres). Le gros bétail difficile à alimenter est moins nombreux. Il peut être considéré comme un signe de richesse donc un élément de prestige social. C'est le cas des éleveurs nomades peuls du Sahel africain, ou des Masaïs de Tanzanie.

Source : Wikipédia

En résumé : tableau comparatif

Agriculture industrielle intensive

On produit énormément sur un petit territoire ;
Utilisation de la technologie de pointe et de la machinerie ;
Utilisation de pesticides et d'engrais chimiques (à l'exception des fermes biologiques) ;
Recherche du profit ;
But : nourrir le plus d'individus possible.

Agriculture extensive

On produit peu sur un grand territoire ;
Utilisation des techniques agricoles traditionnelles ;
L’inutilisation d'engrais chimiques et de pesticides ;
Respect de l'environnement et de la capacité des sols ;
Présente majoritairement dans les pays en développement, car elle est peu coûteuse.

5. La loi sur la protection du territoire agricole de 1978

Adoptée le 21 décembre 1978, la Loi sur la protection du territoire agricole a été une réforme importante mise en place par le gouvernement de René Lévesque. L’historien Jean-Charles Panneton raconte le combat du ministre de l’Agriculture Jean Garon pour faire accepter cette loi, qui a permis de protéger la majorité des 2 % de terres cultivables du Québec.

Le 9 novembre 1978, lorsque Jean Garon dépose son projet de loi sur la protection des terres agricoles, il sait qu’il va à l’encontre de nombreux intérêts particuliers. Il croit malgré tout que le gouvernement a la responsabilité de protéger les meilleures terres cultivables du Québec. Selon lui, il s’agit d’une question d’intérêt commun et d’une nécessité quant à l’autosuffisance alimentaire.

Concrétiser un engagement électoral
Jean Garon a l’appui du premier ministre René Lévesque et du ministre des Finances Jacques Parizeau pour mettre en place la loi promise par le Parti québécois aux élections de 1976. Protéger le territoire agricole avec une loi est important à ses yeux puisque le développement urbain des années 1960 et 1970 a grugé bon nombre des terres arables de la province.

Mais Jean Garon fait face à de la résistance de certains collègues. Le ministre de la Justice Marc-André Bédard trouve que la loi ne devrait toucher que la région de Montréal, et le ministre de l’Éducation Jacques-Yvan Morin s’inquiète d’une éventuelle machine bureaucratique lourde et coûteuse. Jean Garon finit toutefois par obtenir un consensus au Conseil des ministres. Il reçoit aussi l’appui de l’Union des producteurs agricoles (UPA).

Lorsqu’il présente son projet de loi, le ministre de l’Agriculture affronte les promoteurs immobiliers privés et les spéculateurs.

Un changement majeur
La Loi, connue en 1978 sous le nom de Loi sur le zonage agricole, entraîne la création de la Commission de protection du territoire agricole.

Même si elle protège les terres agricoles sur une vaste échelle, la Loi sur la protection du territoire agricole n’a pas donné les résultats espérés dans la vallée du Saint-Laurent. Son affaiblissement par plusieurs gouvernements permet parfois désormais à des promoteurs immobiliers de la contourner.

Source du texte Balado Aujourd'hui l'Histoire

6. Les bâtiments et les aménagements agricoles

Une entreprise agricole nécessite la construction de plusieurs infrastructures, bâtiments et aménagement afin que celle-ci soit fonctionnelle : la grange à entreposage, l'étable à animaux, le silo à grains, la fosse à lisier, l'écurie, le poulailler, etc. De plus, il importe que l'entreprise agricole se dote de canaux d'irrigation et d'un système de drainage afin que les terres contiennent une quantité adéquate d'eau, en fonction de la culture en production.

Grange à entreposage

Une grange est un bâtiment agricole utilisé pour le stockage et permettant le travail dans un lieu couvert. Ayant un toit en tôle, tuile ou ardoise, ses principales ouvertures sont des portes à un ou deux panneaux. Il est parfois utilisé pour abriter les animaux ou stocker des véhicules et autres équipements agricoles. Les granges sont construites généralement loin des fermes pour éviter la propagation d'incendie.

Source : Wikipédia

Étable

Dans une ferme, l’étable est la partie du bâtiment réservée à l'élevage des bovins, et plus particulièrement des vaches. L'étable peut se matérialiser également sous la forme d'une construction dissociée du corps bâti principal de cette ferme. L'étable est donc le lieu où le bétail est mis en stabulation entravée ou libre. De façon plus précise, on peut également utiliser le terme vacherie pour désigner une étable réservée aux vaches.

Source : Wikipédia

Poulailler

Un poulailler est un bâtiment d'élevage de volaille, en particulier de poules, de taille modeste. Le terme peut désigner également l'enclos d'élevage à ciel ouvert. Les volailles aiment vivre à l'extérieur mais le poulailler procure un abri contre la neige, les prédateurs et pour la nuit. Chaque poule doit pouvoir disposer d'au minimum 0,5 m2 de bâtiment.

Source : Wikipédia

Fosse à lisier

La structure la plus fréquente est le réservoir circulaire en béton. C'est le type de construction qui fait l'usage le plus efficace du béton et de l'acier d'armature; les barres d'acier résistent aux pressions vers l'extérieur exercées par le lisier lorsque le réservoir est plein et les parois de béton, conjuguées à la forme circulaire du réservoir, résistent à la poussée du sol lorsque le réservoir est vide. Les réservoirs circulaires en béton peuvent être complètement souterrains ou être partiellement ou totalement hors-sol.

Source : Wikipédia

Silo à grains

Un silo est un réservoir de stockage destiné à entreposer divers produits en vrac (pulvérulents, en granulés, en copeaux, etc.) utilisés dans diverses industries et dans le domaine agricole. Il s'agit généralement de réservoirs verticaux, souvent cylindriques, construits en divers matériaux (bois, acier, béton le plus souvent, etc.).

Source : Wikipédia

Serre

Une serre est une structure close ou semi-ouverte translucide, en verre ou en plastique, soutenue par une structure métallique ou en bois, destinée en général à la production agricole. Elle vise à protéger les cultures vivrières ou de loisir des éléments climatiques, afin d'améliorer la production des plantes, d'en accélérer la croissance et de les produire indépendamment des saisons grâce à un gain de température par effet de serre sous la structure.

Source : Wikipédia

Système d'irrigation

Un canal est une voie d’eau artificielle publique ou privée permettant la circulation de l’eau. Parfois en tranchées ou constitués de véritables ouvrages aménagés. De tous temps, un véritable maillage de canaux a été creusé selon les usages que l’on voulait en faire. La construction de canaux d'irrigation a été réalisée dans toutes les régions du globe pour pallier au manque d'eau en lien avec les sécheresses ou les faibles précipitations.

Source : Wikipédia

Système de drainage

Le drainage est l'élimination naturelle ou artificielle de l'eau d'une surface et de l'eau souterraine d'une zone avec un excès d'eau. Le drainage interne de la plupart des sols agricoles est suffisamment bon pour éviter une saturation d'eau importante, mais de nombreux sols ont besoin d'un drainage artificiel pour améliorer la production ou gérer les approvisionnements en eau.

Source : Wikipédia

7. La bande riveraine et la protection des cours d'eau en zone agricole

La bande riveraine

Une bande riveraine, c'est l'ensemble des formations boisées, buissonnantes et herbacées présentes sur les rives d'un cours d'eau, d'une rivière ou d'un fleuve.

D'une largeur minimale de 10 à 15 mètres entre le milieu aquatique et le milieu terrestre, la bande riveraine est essentielle pour protéger les habitats et la faune aquatique et terrestre. La construction d’habitations et les activités forestières et agricoles peuvent détruire les écosystèmes aquatiques (lacs et rivières) ou compromettre fortement leur pérennité.

Élaboration d'un territoire agricole du Québec à l'aide de Minecraft

Tâche pédagogique

Voici une tâche réalisée en collaboration avec le service national du RÉCIT, domaine de l'univers social.

Dans ce projet, les élèves devront aménager une terre agricole du Québec. Plusieurs options s’offrent à eux, il peut s’agir d’une ferme laitière, une monoculture de maïs ou de soya ou une culture maraîchère diversifiée. Peu importe leur choix, ils constateront que des enjeux sont communs à toutes ses formes de territoire agricole. Chaque équipe aura une ferme à construire et devra se documenter sur ses fonctions et ses enjeux pour la construire dans Minecraft.

Enjeux liés aux types d'entreprise agricole

Ferme laitière

Les fermes laitières doivent gérer efficacement l’utilisation de l’eau pour minimiser leur impact sur les ressources en eau locales.
Les fermes laitières sont une source significative d’émissions de gaz à effet de serre, notamment en raison du méthane relâché par les vaches laitières.
La gestion des déchets, notamment le fumier, est un défi majeur pour les fermes laitières. Le fumier peut contaminer les eaux souterraines si elles ne sont pas correctement gérées.

Ferme de maïs ou de soya (monoculture)

Les impacts environnementaux potentiels liés à la production de maïs au Québec comprennent la dégradation des sols, la pollution par les fertilisants, la pollution par les pesticides et les effets sur la biodiversité.
Les conditions climatiques varient beaucoup à chaque année. Certaines années, les terres reçoivent trop d'eau. D'autres années, les terres subissent la sécheresse.

Ferme maraîchère

Les changements climatiques ont un impact sur les fermes maraîchères. Par exemple, la saison 2023 a été un désastre pour plusieurs producteurs agricoles, particulièrement les maraîchers. Les conditions climatiques extrêmes, comme les pluies constantes, peuvent ruiner la récolte et engendrer des dépenses supplémentaires.
L’utilisation de pesticides peut avoir un impact sur l’environnement et la biodiversité.
L’adoption de nouvelles technologies peut être coûteuse et complexe pour les fermes maraîchères, mais elle est souvent nécessaire pour rester compétitif.