« Il n’y a aucun lien démontré entre l’aluminium déposé dans les muscles et une quelconque maladie »

L’aluminium a été utilisé comme adjuvant depuis bientôt 100 ans. Aluminium que personne ne remet en cause en dehors de la France. Aucune autorité de santé dans aucun pays n’a émis de doute ou de restriction sur l’utilisation de l’aluminium.

Le docteur Gehrardi a fait les biopsies dans le deltoïde chez des personnes qui avaient des pathologies mal étiquetées avec des symptômes neuro-musculaires. Dans ce muscle, il a trouvé des granulomes avec de l’aluminium. Dans les autres pays, il est recommandé de ne pas réaliser de biopsie du deltoïde lorsque l’on veut faire un diagnostic pour une maladie neuro-musculaire. Justement parce que c’est dans ce muscle qu’on injecte les vaccins : on va donc y trouver des granulomes contenant de l’aluminium.

Or, le professeur Gehrardi a appelé ces maladies mal étiquetées myophaciites à macrophages. Dans un deuxième temps, il a rappelé qu’il y avait de l’aluminium chez ces personnes, d’origine vaccinale.

La présence d’aluminium d’origine vaccinale n’est absolument pas contestable, personne n’a jamais contesté ça. Le problème réside dans la relation entre les granulomes contenant de l’aluminium dans les muscles et le fait d’avoir une maladie quelconque. Ce lien n’a jamais été apporté.

Le professeur Gehrardi suggère que l’aluminium du muscle migre dans le cerveau et entraîne des lésions cérébrales. Son équipe l’a démontré chez des souris dans des conditions expérimentales qui n’avaient rien à voir avec la vaccination humaine, mais avec des souris particulières qui ont un défaut de la barrière hémato-méningée.

Tout le monde possède de l’aluminium dans le cerveau. On n’a jamais démontré que le fait d’avoir de l’aluminium dans le cerveau était lié à une quelconque pathologie. Toute une théorie a été bâtie à partir de là mais qui ne repose sur rien sur le plan scientifique. Il n’y a aucun lien démontré entre l’aluminium déposé dans les muscles et une quelconque maladie.

Daniel FLORET

Comme le stipule le professeur Floret, les études du professeur Gherardi et associés ne sont pas scientifiquement valides.
La bibliographie présentée ici est donc à prendre avec des pincettes.

Un granulome inflammatoire est l’ensemble des cellules présentes au lieu de l’inflammation visible sur un prélèvement tissulaire. L’inflammation granulomateuse est un exemple de réponse inflammatoire secondaire chronique due à la persistance de l’agent étiologique (qui cause l’infection) dans le tissu.
Gherardi, R.K., Eidi, H., Crépeaux, G., Authier, F.J., Cadusseau, J., 2015. Biopersistence and Brain Translocation of Aluminum Adjuvants of Vaccines. Front. Neurol. 6.
Khan, Z., Combadière, C., Authier, F.-J., Itier, V., Lux, F., Exley, C., Mahrouf-Yorgov, M., Decrouy, X., Moretto, P., Tillement, O., Gherardi, R.K., Cadusseau, J., 2013. Slow CCL2-dependent translocation of biopersistent particles from muscle to brain. BMC Medicine 11, 99.
Crépeaux, G., Eidi, H., David, M.-O., Baba-Amer, Y., Tzavara, E., Giros, B., Authier, F.-J., Exley, C., Shaw, C.A., Cadusseau, J., Gherardi, R.K., 2017. Non-linear dose-response of aluminium hydroxide adjuvant particles: Selective low dose neurotoxicity. Toxicology 375, 48–57
Mold, M., Umar, D., King, A., Exley, C., 2018. Aluminium in brain tissue in autism. Journal of Trace Elements in Medicine and Biology 46, 76–82