« On parle souvent de la balance bénéfice-risque mais c’est approximatif »

On parle souvent de la balance bénéfice-risque, mais c’est assez approximatif. Par exemple, concernant le vaccin contre l’hépatite B, qui aurait donné des symptômes X ou Y, il y a eu des enquêtes des autorité de santé, mais les autorités de santé ont juste communiqué sur la balance bénéfice-risque qui était très positive, très en faveur des bénéfices. Or en disant cela, on reconnaît un risque ! Alors qu’il n’y avait pas de risque avéré, mis en évidence. Et une personne qui se dit que si elle est concernée par le risque, la balance bénéfice-risque pour elle n' est pas du tout positive. C’est pour cela qu’on devrait parler de bénéfice-risque uniquement pour les risques avérés et démontrés.

Daniel FLORET

Les deux premiers liens confortent les propos du professeur FLORET concernant le fait qu’il n’y a pas de risque avéré avec la vaccination contre l’hépatite B. Le dernier lien renvoie vers un argumentaire dans lequel la balance bénéfice/risque est présentée comme positive.

HépatiteB_Santé_Publique_France.pdf
Le lien entre les maladies neurologiques comme la sclérose en plaques (SEP) et la vaccination contre l’hépatite B n’est pas démontré. En revanche, l’efficacité du vaccin est prouvée, pour la réduction du nombre de décès et de complications liées aux hépatites.
Compte-rendu de la réunion de consensus sur la vaccination
contre le virus de l’hépatite B, page 6.
VHB_INSERM_ANAES_recos.pdf