« On trouve toujours une revue qui va publier quelque chose »
Toutes les autres publications ont été faites dans des revues un peu confidentielles, et notamment des publications sur les troubles cognitifs avec des tests très compliqués ont été publiées dans le Journal of Inorganic Chemistry. On trouve toujours une revue qui va publier quelque chose. Pour une revue, le buzz rapporte. Le plus bel exemple est celui du cas de ROR relié à l’autisme. Mr. WAKEFIELD a publié dans le Lancet, avec un buzz terrible, mais il a été très rapidement démontré que des choses n’allaient pas, qu’il avait des conflits d’intérêts, qu’il incriminait le vaccin ROR alors qu’il développait un vaccin rougeole monovalent, qu’il était financé par un groupement d’avocats qui attaquait l’état pour obtenir des compensations. Il a également été démontré que l’article du Lancet a été truqué : l’équivalent du conseil de l’ordre des médecins en Angleterre est allé reprendre les dossiers de la publication de Mr. WAKEFIELD et ils ont trouvés que ce qu’il y avait dans les dossiers ne correspondait pas à ce qu’il y avait dans l’article. Malgré ça, il a fallu 20 ans pour que Lancet retire l’article. Il n’est même pas réellement retiré, on peut le trouver barré d’un très rouge, mais il existe encore. Il a fallu que ce soit des journalistes qui attaquent le Lancet pour finalement aboutir au retrait de l’article. Finalement, publier « un vaccin entraîne l’autisme chez les enfants », pour une revue, c’est de la notoriété.
Il y a beaucoup à dire sur le pear review. Les reviewers ne déclarent pas leurs conflits d’intérêts. Moi j’ai été reviewer pour un tas d’articles, de revues, et on ne m’a jamais demandé si j’avais des conflits d’intérêts.
Des auteurs d’articles scientifiques et de revues scientifiques présentent des résultats d’études à l’éthique contestable dans l’optique d’un buzz médiatique. Ces publications apportent un doute persistant sur l’efficacité des vaccins avant qu’elles soient invalidées scientifiquement.
