Construire avec et pour les gens

architecture de terre comme catalyseur pour le développement

Travailler à tous les niveaux pour diffuser le potentiel de la construction en terre, au travers de projets pilotes, formations théoriques et pratiques pour les artisans, architectes et ingénieurs, en particulier à l’université, sera essentiel pour ré-ancrer la construction en terre dans l’architecture moderne.

La construction en terre nécessite la participation de beaucoup de personnes, ce qui crée des opportunités de travail. Avec le « capital social » comme source principale d’énergie et la capacité du matériau à retourner dans le sol sans impacter l’environnement, les techniques de construction en terre sont extrêmement efficaces pour répondre au challenge de loger la population mondiale croissante de façon soutenable.

Il s’agit d’un matériau disponible localement nécessitant une important force de travaille humain. Dans ces conditions, la part la plus importante du budget de construction va à ceux qui la réalisent.

La manière dont l’architecture est enseignée a une profonde influence sur les futures tendances de construction. C’est pourquoi, la construction en terre doit être intégrée aux programmes d’enseignement.

La présentation a traité d’une expositionsur la construction en terre à la biennale d’architecture de Venise : « Mud Works ! » (Anna Heringer, Martin Rauch, Andres Lepik)

« La terre est plus qu’un matériau de construction. La relation entre les humains et ce matériau est aussi ancienne que l’humanité, mais nous avons presque perdu le contact. L’exposition invite à une expérience intime avec ce matériau.

Le but premier de l’exposition est de convaincre les visiteurs de la qualité du matériau terre : sa stabilité, ses propriétés hygrothermiques, ses richesses de couleurs, ses influences positive sur le corps et l’esprit. »

25 tonnes de terre ont été utilisées pour réalisée l’exposition, composée de :

- Un sol et un banc en pisé ;

- Un mur en pisé ;

- Des enduits en terre de différentes couleurs ;

- Une sculpture appelée « Pépita » (nugget en Italien) réalisée avec la technique de Zabur, montée couche par couche avec uniquement les mains comme outils.

Auteur de la publication résumée ici : Anna HERINGER