Emmeline Cheval

Auteure

La construction en terre crue est partout, partout dans le monde, à toutes les époques, dans de nombreuses cultures. Mais elle se perd, elle disparaît petit à petit, de nos villes et de nos esprits. A tel point que chaque fois que je dis que c’est un sujet qui me passionne, les gens me regarde avec des grands yeux en se demandant ce qui peut bien me passer par la tête. La construction en terre crue, aujourd’hui en France, est devenue une grande inconnue, invisible, la plupart du temps caché derrière un enduit ciment qui l’étouffe.

Moi-même, j’ai été familiarisé avec la construction en bois, en paille, en pierre avant de découvrir que la terre crue avait aussi une grande place. C’est lors d’un voyage de 6 mois au Chili, que j’ai découvert qu’il était possible de construire avec la terre, celle qui se trouve juste sous nos pieds, autrement qu’en la faisant passer dans un four.

J'ai travaillé 4 ans dans la qualité environnementale du bâtiment, mais j’ai malgré tout assez peu rencontré ce matériau. Toutefois, j’ai eu la chance de pouvoir participer au Congrès Terra 2016 qui a eu lieu à Lyon, très riche en informations variées (patrimoine, recherches scientifiques, transmission des connaissances et savoir-faire) et j’ai décidé de travailler à la vulgarisation de ces connaissances pour qu’elles puissent être accessibles au plus grand nombre.

C’est le travail que je vous livre ici et que j’espère continuer à alimenter avec d’autres articles par la suite (j’ai déjà quelques idées en tête, soyez patients !).

Mur traditionnel des maisons coloniales Chiliennes, en adobe (briques de terre crue) et enduit à la chaux