Colloque 2013

Affiche du colloque international à Dierre (37150)

La démarche critique

Remerciements à M. Besnard (maire), Mme Picard (maire-adjointe chargée de la culture), au Conseil général d’Indre-et-Loire et à l’établissement Notre-Dame-des-Aydes à Blois

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Publicité autour du colloque international à Dierre (37150)

La démarche critique

Remerciements à M. Besnard (maire), Mme Picard (maire-adjointe chargée de la culture), au Conseil général d’Indre-et-Loire et à l’établissement Notre-Dame-des-Aydes à Blois

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Photographies du colloque international à Dierre (37150)

La démarche critique

Remerciements à M. Besnard (maire), Mme Picard (maire-adjointe chargée de la culture), au Conseil général d’Indre-et-Loire et à l’établissement Notre-Dame-des-Aydes à Blois

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Publication des travaux du colloque international à Dierre (37150)

La démarche critique

Remerciements à M. Besnard (maire), Mme Picard (maire-adjointe chargée de la culture), au Conseil général d’Indre-et-Loire et à l’établissement Notre-Dame-des-Aydes à Blois

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Theuriau Frédéric-Gaël (dir.) et al, L’Evolution de la démarche critique dans le monde culturel, Antibes, éd. Vaillant, 2015, 18 euros, ISBN : 978-2-916986-81-4

Note de lecture sur les travaux du colloque international à Dierre (37150)

La démarche critique

Remerciements à M. Paris (maire), M. Pernuit (maire-adjoint) et Mme Ballester-Radet (bibliothécaire de la médiathèque municipale)

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Revue Lectures de Mac Orlan, n°4, éd. Société des lecteurs de Mac Orlan, 2016, p. 222-224, par Philippe Blondeau :

L'Evolution de la démarche critique dans le monde culturel, Actes du colloque de Dierre, sous la direction de Frédéric-Gaël Theuriau, Antibes, Editions Vaillant, 2015, ISBN 978-2-916986-81-4, 200 pages, 18 euros

Cet ouvrage relève d’un genre bien spécifique : la critique de la critique. Genre spécifique sans doute mais aux contours incertains ou fluctuants, qui ne se confond ni avec l’histoire de la critique ni avec la théorie littéraire, mais tend à se constituer en objet transdisciplinaire singulier. On notera que la notion de transdisciplinarité est clairement définie au passage, et distinguée de ses voisines pluri- ou inter-disciplinaires, et c’est un des mérites de ce livre rigoureux, que de s’attacher à une définition précise des termes et des catégories. L’originalité de l’entreprise est dans le titre même : il s’agit, en explorant les divers domaines de la culture, d’identifier des constantes – et des variantes – au sein de la démarche critique ; d’où des problèmes de méthode que F.-G. Theuriau indique dès l’introduction et qu’il se propose de résoudre en s’inspirant de la Classification Décimale Universelle. On pourrait objecter que le classement ainsi opéré hésite parfois entre l’objet de la critique (la partie « Arts » s’intéresse à la critique de la peinture, du design, ou de la musique de Wagner) et sa méthode (la partie « Sciences sociales » s’intéresse plutôt aux motivations politiques de la critique littéraire – sur Maïakovski par exemple). Mais au-delà de ces questions de pure taxinomie, l’un des grands intérêts de l’ouvrage réside dans son extrême diversité puisqu’il nous conduit de La Princesse de Clèves à la pop culture, en passant par Colette ou Léon Daudet. Diversité des sujets, donc, mais aussi diversité des approches puisque sont réunies des études de réception (Sartre et Camus en Iran par exemple), des études génériques (la télévision, le cinéma, le design et même la grammaire), des études sur des critiques plus ou moins connus (comme les critiques d’art Tériade et Zervos) et des contributions d’écrivains-chercheurs (terme que F.-G. Theuriau s’applique notamment à lui-même) comme Stéphanie Michineau ou Hédi Bouraoui. Diversité géographique enfin puisque sont réunis des auteurs français, canadien, danois, iranien, tunisien, russes. Sans doute cet éclectisme peut-il désorienter un peu le lecteur mais quelques questions récurrentes assurent la cohérence du livre, en particulier la question des rapports entre critique et création, et notamment l’influence de la critique sur la création. C’est en ce sens que la critique cinématographique de l’Après-guerre est abordée par Éric Costeix ; Gwenaëlle Bertrand, quant à elle, met en évidence dans la critique du design une fonction quasi publicitaire de valorisation des productions industrielles. Dans un autre registre, la critique de la pop culture étudiée par Isabelle Rachel Casta vise moins à éclairer le sens préexistant d’une œuvre qu’à « faire sens » par elle-même, « à resémantiser le geste tellement absent de notre société ». La critique est féconde, donc, non seulement pour éclairer le public mais aussi pour motiver ou remotiver les créateurs. On pourrait ajouter que son rôle d’un point de vue pédagogique n’est pas non plus négligeable, comme le prouve l’étude de F.-G. Theuriau sur la grammaire critique, qui propose une excellente vue synthétique sur les grammaires françaises récentes.

On voit que ce livre ne manque pas d’ambition et ouvre des perspectives stimulantes dans bien des domaines. Il propose également des repères tout à fait utiles et précis, par exemple en ce qui concerne les diverses activités de la critique – au nombre de huit – et ses cinq paradigmes qui se subdivisent à leur tour en vingt-huit aspects… Façon de rappeler que le Centre d’Études Supérieures de la Littérature, association indépendante fondée en 2010 à Tours par F.-G. Theuriau, n’a rien d’approximatif ! Année Shakespeare oblige, sa prochaine publication, en 2016, rassemblera les actes du colloque « William Shakespeare et la culture mondiale ». Le colloque suivant sera consacré à l’universitaire et écrivain canadien Hédi Bouraoui.