Russie

Clara CHARAFADINA (T. 2014) : Professeure de philologie au département de journalisme de l’Université Humanitaire des Syndicats et à l’Université de Technologie et du Design de Saint-Pétersbourg, membre du Conseil des thèses, membre de Société internationale de Tourguéniev. Ses axes de recherche concernent la littérature russe aux XVIIIe et XIXe siècles et plus particulièrement Alexandre Pouchkine. Elle est l’auteure d’un très grand nombre d’articles et d’ouvrages dont celui écrit en collaboration avec Valéry Domanski et Olga Kafanova : La Littérature dans la synthèse des arts : la ville et le jardin comme texte. Plus particulièrement, elle s’intéresse aux couleurs et à la nature au sujet desquelles elle écrivit L’Alphabet floral dans le langage figuratif de la littéraire pouchkinienne : sources, sémantique, formes et aux problèmes de la traduction.

Valéry DOMANSKI (T. 2014) : Professeur de Lettres à l’Université de la Flotte Fluviale et de la Marine de Saint-Pétersbourg et auparavant au département de journalisme de l’Université Humanitaire des Syndicats de Saint-Pétersbourg. Il est spécialisé dans trois domaines : l’histoire de la littérature russe, la traduction d’art en Russie et la didactique de la littérature. Il s’intéresse essentiellement à l’œuvre d’Ivan Tourguéniev, d’Ivan Gontcharov et de Nicolaï Kluïev. Parmi plus de deux cent cinquante publications - monographies, articles, manuels - il a écrit Les Bases culturelles de l’étude de la littérature à l’école ou encore La Littérature dans la synthèse des arts : la ville et le jardin comme texte en collaboration avec Olga Kafanova et Clara Charafadina.

Andreï V. GOLUBKOV (T. 2014) : Maître de conférences et directeur de recherches à Moscou à l’Institut de la littérature mondiale de l’Académie des Sciences de Russie (département de littérature classique et comparée). Ses recherches pluridisciplinaires le conduisent à aborder des rivages variés, du Moyen Âge à nos jours, à travers les domaines de l’histoire, la culture, la littérature et la linguistique françaises et russes. Il a particulièrement étudié le XVIIe siècle français ainsi que la pré-modernité présente chez Pétrarque ou Descartes. Ses responsabilités de directions lui permettent aussi de s’intéresser à Diderot, Rousseau, Chateaubriand, Musset et tout le courant romantique occidental. Dans le cadre d’un ouvrage dirigé par K. Tchékolov, intitulé La Littérature française des années 30-40 du XIXe siècle, il proposa un chapitre conséquent sur « Les romans d’Astolphe de Custine : monographie et poétique ».

Sergueï N. IVASHKINE (T. 2012) : Docteur en culturologie, maître de conférences à l’Université Nationale de Technologie de Moscou, chef-bibliothécaire de la bibliothèque musicale Jurgenson de Moscou. Par le passé, en tant que chef du département dans l’administration centrale des bibliothèques, il fut chargé d’analyser les données statistiques et les informations dans le but de mettre en place une banque de données juridiques afin de proposer des réformes et une modernisation des bibliothèques moscovites au service de l’information. Ses principales thématiques de recherche portent sur le système centralisé des bibliothèques de Moscou ainsi que sur les lectures des prisonniers au sujet desquelles il a écrit Les Bibliothèques pénitentiaires institutionnelles. Par ailleurs, il s’est souvent associé avec son confrère Sergueï Panov pour parler de la philosophie ricœurienne en Russie et aux États-Unis.

Olga KAFANOVA (T. 2014) : Professeure de littératures russe et française, directrice du département de communications interculturelles à l’Université de la Flotte Fluviale et de la Marine de Saint-Pétersbourg, ancienne directrice du département de philologie romane et germanique à l’Université de Tomsk, membre de la George Sand Association aux États-Unis, des Amis de George Sand en France et de l’Union des germanistes russes. Elle est spécialiste de la littérature française du XVIIIe et XIXe siècle, de littérature comparée, d’histoire de la littérature russe du XVIIIe et XIXe siècle ainsi que de l’œuvre de George Sand au sujet de laquelle elle écrivit une thèse de doctorat et de nombreux ouvrages dont George Sand en Russie : bibliographie des traductions russes et des matériaux critiques en russe (1832-1900). Elle collabora, par ailleurs, à La Littérature dans la synthèse des arts : la ville et le jardin comme texte avec Valéry Domanski et Clara Charafadina.

Ékatérina KONDRATIÉVA (T. 2014) : Professeure assistante de langue et littérature françaises à l’Université d’État de Saint-Pétersbourg ainsi qu’à l’Université d’État des Voies de Communication de Saint-Pétersbourg, poétesse, traductrice, membre de l’Association des Amis de Jeanne d’Arc et de Charles Péguy. Spécialiste de la littérature de la Belle Époque et du XXe siècle, elle travaille non seulement sur les écrivains français comme Alain-Fournier, Jean-Marie-Gustave Le Clézio et Valérie Rouzeau mais aussi sur les écrivains russes tels qu’Éléna Shwartz ou Marina Tsvétaéva. Elle écrit des poésies en français et en russe tout en menant une activité de traductrice qui la conduisit à traduire, par exemple, l’opuscule de Frédéric-Gaël Theuriau, Le Voyage musical chez Jules Verne.

Élizavéta LÉGUENKOVA (T. 2016) : Professeure et chef du Département des langues romanes à l’Université Syndicale des Sciences Humaines de Saint-Pétersbourg, membre de l’Association pour la Diffusion de la Recherche Littéraire et de l’Association Internationale de la Critique Littéraire. Elle est spécialiste de la littérature française du XIXe au XXIe siècle et traductrice. Elle a traduit en russe Notre Jeunesse de Charles Péguy.

Sergueï V. PANOV (T. 2012) : Maître de conférences en sciences humaines à l’Université Nationale de Technologie de Moscou, issu du prestigieux Collège universitaire français de Moscou où il soutint un mémoire de philosophie de niveau Master 1, ce qui lui permit de poursuivre ses études à Paris 8 jusqu’au doctorat. Ses principales thématiques de recherche portent sur la mort, l’ontologie, la philosophie, la communication. En lien avec ces objets, il étudie Martin Heidegger, Jacques Derrida et Paul Ricœur au sujet duquel il collabora plusieurs fois avec Sergueï Ivashkine pour communiquer sur le philosophe français. Il est l’auteur de l’Écriture, sémiosis et discours où il est question de déconstruction du sens et de dérive interprétative.

Marie VÉLIKANOV (T. 2018) : Chercheuse associée du Centre de recherche Écritures (EA 3943) à l’Université de Lorraine à Metz, elle a une formation littéraire russo-française. Ses centres d’intérêts portent en particulier sur l’œuvre de Charles Péguy qu’elle explore en publiant essentiellement en russe, un peu en français dans diverses revues comme Новый филологический вестник (Le Nouveau Bulletin philologique) ou Le Porche, bulletin des amis de Charles Péguy et de Jeanne d’Arc en France et en Europe de l’Est. Plus largement, elle s’intéresse à l’histoire et l’incarnation des idées, ainsi qu’aux rapports entre l’art et la spiritualité. Elle mène par ailleurs une impressionnante activité d’interprétariat et de traduction tant d’ouvrages historiques, musicaux, littéraires que de films (Le Crime de Boris Pasternak, studio « Lavr »).