Italie

Angela BUONO (T. 2015) : Professeure chargée des cours de littératures francophones à l’Université de Naples « L’Orientale » en Italie. Elle consacra sa thèse doctorale à l’œuvre d’Hédi Bouraoui : Errance et Méditerranée dans l’œuvre d’Hédi Bouraoui. Elle écrivit par ailleurs un nombre important d’articles sur lui ainsi que sur Marie-Claire Blais en s’attachant à mettre en avant les aspects universel et humaniste de ces deux auteurs. Au sujet d’Hédi Bouraoui, elle insiste plus particulièrement sur la notion de « transpoétique » en adoptant une démarche réflexive sur l’écriture poétique, le langage, la recherche de néologismes, la vision transculturelle, l’aspect migratoire et nomade de ses productions. Ses recherches portent plus généralement sur la littérature autochtone francophone du Québec.

Claudia CANU FAUTRÉ (T. 2015) : Chercheuse en littérature française et comparée à l’Université de Paris IV-Sorbonne ainsi qu’à l’Université de Cagliari, en Italie, elle anime un laboratoire de Traduction et création de poésies intuitistes et propose différents séminaires à l’intérieur des modules d’enseignement de littérature française tenus par Mario Selvaggio. Ses recherches portent sur les littératures francophones, le genre policier, le roman d’apprentissage, la Méditerranée et la poésie contemporaine. Elle organise des colloques internationaux, des rencontres avec les écrivains et des ateliers littéraires. Elle est l’auteure de nombreuses publications scientifiques dont l’ouvrage collectif Il treno e le sue rappresentazioni tra XIX e XXI secolo.

René CORONA (2020) : Enseigne la Langue et Traduction Française à l’Université de Messine. Il a publié plusieurs essais, en italien et en français. Pour la revue Europe il a traduit de nombreux poètes italiens et, en 2006, a paru, chez l’Amourier, la première traduction française des poèmes de Gesualdo Bufalino, Le Miel amer ; en 2011, la traduction italienne d’un récit d’Henri Calet, L’Italie à la paresseuse. Parmi ses publications universitaires, la dernière en date est Passage du temps et des courants. L’imagination ô savoir ! Le spectacle du monde : pour un micro-imaginaire poétique, Alberobello-Paris, AGA-L’Harmattan, 2019. En tant que poète, il vient de sortir deux recueils en italien : Compitare nei cortili et La conta imprecisa (Puntoacapo, 2019). Ses intérêts de recherche concernent l’histoire de la langue française, la synonymie aux XVIIe et XVIIIe siècles, la traduction poétique, la rhétorique et la traduction, les poétiques comparées.

Giovanni DOTOLI (T. 2018) : Professeur émérite de langue et littérature françaises à l'Université de Bari, ancien vice-président de cette université, cours de civilisation française à la Sorbonne, écrivain, poète, essayiste, traducteur. Il travaille sur la littérature et la culture populaire de la Renaissance à nos jours, la littérature francophone méditerranéenne et la littérature québécoise. Dans le cadre des rapports entre la France et l’Italie, il est le directeur du Nouveau dictionnaire général bilingue français-italien/italien-français et participe à tout ce qui est lié aux préoccupations de l’Académie française dont il reçut le Grand Prix, en 2000, pour le rayonnement de ses travaux en français.

Brice GRUDINA (NT. 2021) : Traducteur et poète, il est licencié en Langues et cultures pour la médiation linguistique à l'Université de Cagliari où il a suivi un Master. En février 2020 et en février 2021, il publia ses premiers recueils de poèmes en italien intitulés Insomnie Rehab et Chant Rebel sous la direction de Mario Selvaggio et Giovanni Dotoli. En février 2021, il remporta le "Prix Littérature 2020, recueil inédit de poésie" auprès de l’Institut culturel italien de Naples avec son œuvre Le Fils du Mal. Le même mois, la maison d'édition Cento Verba de Ferrare lui décerna le "Prix Spécial avec le Titre d'Excellence" pour la poésie courte. En juillet 2021, il participa au "XVIIIe Séminaire interdisciplinaire international CISAT de psychologie, psychothérapie et littérature 2021" auprès de l'Institut culturel italien de Naples à travers son essai intitulé Le Fils du mal, le Néodécadentisme. Actuellement, il est membre du groupe artistique-littéraire "Noria" fondé par Giovanni Dotoli et Mario Selvaggio.

Maria LEO (T. 2020) : Spécialisée en terminologie et lexicologie françaises à la suite d'un doctorat sur le langage de la bourse, elle est enseignante à l'Institut Issis Gregorio Ronca à Solofra. Elle est membre du Laboratoire de lexicographie bilingue, du comité de rédaction et de révision de la revue Les Cahiers du dictionnaire et de l’Association Internationale des Études Françaises. Elle est l’auteur de deux livres publiés chez Hermann intitulés La Terminologie de la Bourse et des organismes qui la côtoient et Le Génie de la langue napolitaine ; en outre, elle a publié de nombreux articles relatifs aux langages de spécialité. Elle peut vanter une grande expérience aussi bien dans la connaissance de la langue française puisqu’elle a mené son parcours scolaire en France que dans le domaine de la didactique comme professeur de français dans les classes du second cycle.

Lorenzo MANCA (NT. 2021) : Titulaire d’un master en Sciences Politiques en Relations Internationales et d’un autre master en Langues et littératures modernes, les deux obtenus à l’Université de Cagliari. Ses intérêts vont de la sociopolitique, à la traduction jusqu’à la littérature. Il a publié plusieurs articles et un livre sur les relations entre la Chine et l’Albanie à l’époque de la Guerre Froide. Il a travaillé auprès de l’Institut culturel italien de Marseille et, actuellement, il vit à Paris où il travaille pour Consulat Général d’Italie.

Alessandra MARONGIU (NT. 2015) : Inscrite en première année de master en Langues et littératures modernes européennes et américaines, licenciée en Langues et cultures pour la médiation linguistique de la faculté de Sciences Humaines de Cagliari. Durant son cursus universitaire, elle eut l’occasion d’assister à plusieurs colloques portant sur le mouvement intuitiste et eut également l’opportunité de participer au Laboratoire de traduction poétique, dirigé par Claudia Canu-Fautré, et qui a contribué à la réalisation de la version italienne de l’œuvre de Maggy de Coster, En version poétiqueIn versione poetica.

Cecilia SANNA (NT. 2016) : Doctorante à l’Université de Cagliari en Sardaigne, elle fut assistante de langue italienne dans le secondaire en France et le supérieur en Italie. Elle travaille actuellement comme guide touristique bilingue tout en poursuivant ses recherches sur les écrivaines de l’époque victorienne.

Mario SELVAGGIO (T. 2015) : Poète, traducteur, essayiste et critique littéraire, il est maître de conférences en littérature française à l’Université de Cagliari (Sardaigne). Spécialiste de la littérature francophone canadienne et maghrébine, il s’est occupé notamment de Gaston Miron et de la Génération de l’Hexagone, et de l’écrivain franco-marocain Tahar Ben Jelloun. Il est l’auteur de nombreux essais et études critiques comme Gaston Miron, la poesia, la vita et La città e le sue rappresentazioni nell’opera di Tahar Ben Jelloun. Par ailleurs, il travaille dans le domaine de la traduction littéraire, poétique en particulier. A ce titre, il a reçu le prix Horace 2016 décerné par le Cénacle Européen Francophone : Poésie, Art, Lettres. Il a créé et dirige plusieurs collections de poésie, entre autres « Poèmes sans frontières - Poesie senza frontiere », aux éditions Polìmata de Rome, qui accueille les voix les plus fascinantes du panorama francophone contemporain. Il a créé et dirige avec Giovanni Dotoli, aux éditions EUR de Rome, les collections « Les Poètes intuitistes - I Poeti intuitisti », « I Grandi Classici della Poesia romantica francese - Les Grands Classiques de la Poésie romantique française », « Treno e immaginario », « Poesia per ragazzi », « Narrativa per ragazzi », et « Skené. Revue de littérature française et italienne contemporaines ».