Objectifs :
Cette présentation vise à clarifier certains phénomènes dits « basses fréquences » observés avec le Wi-Fi, la 2G GSM et les radars.
Les ondes utilisées pour transporter ces signaux sont en réalité des radiofréquences à des fréquences très élevées. Pourtant, certains effets sont parfois interprétés, à tort, comme la preuve d’une démodulation des radiofréquences par un récepteur, qu’il s’agisse d’un champmètre ou du corps humain. La présentation explique que les « basses fréquences » perçues sont en réalité des fréquences apparentes, générées par la répétition de motifs dans le signal numérique modulant.
Des exemples pédagogiques illustrent la différence entre fréquence vraie et fréquence apparente : un signal répétitif peut sembler avoir une basse fréquence, mais il contient en réalité une infinité d’harmoniques, espacées entre elles par cette fréquence apparente.
Les trois cas étudiés :
Wi-Fi : au repos, un routeur envoie des « balises » toutes les 100 millisecondes pour signaler sa présence. Ces émissions répétitives génèrent une fréquence apparente de 10 Hz, audible sur un champmètre comme un bruit de mitraillette (« ta-ta-ta-ta »).
2G GSM : le signal est organisé en trames de 4,615 millisecondes, ce qui correspond à une fréquence apparente de 217 Hz. Ces fréquences apparentes ne prouvent pas que le corps humain démodule la porteuse.
Radars et effet Frey : découvert en 1962, cet effet concerne certaines personnes qui perçoivent des sons en présence d’ondes pulsées très puissantes. Le mécanisme repose sur une dilatation extrêmement faible des tissus cérébraux, générant une onde acoustique transmise directement à l’oreille interne. Il s’agit d’un phénomène thermoélastique, et non d’une démodulation. Le "syndrome de la Havane", initialement attribué à des armes utilisant l’effet Frey, a finalement été jugé en 2023 « très improbable » qu’il soit lié à une action étrangère.
Conclusions :
Le Wi-Fi au repos et la 2G GSM génèrent respectivement des fréquences apparentes de 10 Hz et 217 Hz. Ces 2 fréquences ne peuvent pas être identifiées par le corps humain. Certaines ondes pulsées très puissantes, comme celles des radars, peuvent être entendues à cause d'un effet mécanique lié à la dilatation des tissus, mais cela ne prouve pas que le corps humain démodule les radiofréquences.