Quantités à retenir pour l'emport carburant en navigation:
Délestage ( roulage + procédures de départ et arrivée + trajet )
+
Vent / Aléas météo / Aléas du contrôle aérien (tenir compte du vent, d'un éventuel contournement d'une zone de mauvaise météo, retard engendré par les clairances du contrôle aérien ce qui peut arriver si on veut traverser une CTR un jour de fort traffic,...)
+
Solution alternative (prévoir le carburant pour atteindre un terrain de déroutement)
+
Réserve finale (+30 minutes de vol)
Exemple de conso:
pour les lionceaux: 15L/h environ à 4800 tr/min mais 20L/h à 5500 tr/min (attention, l'horamètre ne fonctionne pas au roulage, notez donc l'heure de mise en route pour tenir compte du temps de roulage surtout si celui-ci est long)
DA40: 5 gallons US / heure en croisière à 72%
roulage + procédures de départ et arrivée inclus dans le délestage :
comptez 15 minutes minimum si vous faites un complet, et 15 min pour une intégration et un toucher sur un aérodrome d'étape
Exemple de devis d'emport carburant en pièce jointe sur la page suivante: Logs de nav
Réglementation
part NCO, voir en pièce jointe
Conseils:
"Un effort doit encore être réalisé sur la gestion du pétrole par nos élèves. Un log de navigation est OBLIGATOIRE (attention aux élèves pilotes militaires qui ont une formation différente) et l’essence doit être gérée en minutes depuis le décollage versus le nombre de minutes d’essence présentes dans l’avion (conso prévue + réserves). Il faut donc faire un bilan et une projection dans l’avenir, surtout s’il y a du vent de face… Les jauges ne servent qu’à détecter une fuite éventuelle et non à connaitre la quantité exacte d’essence restant dans l’avion."
Quantité de carburant à bord:
Pour être sûr des quantités de carburant embarquées avant tout vol:
Exemple de devis carburant: en pièce jointe sur la page suivante: Logs de nav