Petit rappel avant de lire la suite:
Vs = Velocity Stall = vitesse de décrochage en français
KT = KnoT = noeud en français = mille marin par heure = NM/hr
Vi = vitesse indiquée par l'anémomètre ou badin
Vs0 = vitesse de décrochage en configuration atterrissage
Vz = vitesse verticale (ou taux de chute ou taux de montée selon le cas) en ft/min = pieds (feet) par minute
Décrochage: le décrochage est fonction de la masse, de l'incidence et du facteur de charge
"seule l’incidence trop élevée en est la cause et donc qu’il suffit de la diminuer pour en sortir"
Actions avant décrochage:
l'avertisseur de décrochage est calibré pour sonner à Vs +10% environ
Procédure de récupération du décrochage:
doc ANPI / Claude LELAIE
Remise de gaz:
Ce qu'on peut se dire lorsqu'on est en finale, c'est qu'on va effectuer une remise de gaz sauf si tout va bien...
Vouloir atterrir à tout prix, c'est la meilleure façon de casser l'avion ou bien pire ...
Sortie de virage engagé:
(on contrôle la vitesse pour éviter une sur-vitesse en remettant la puissance)
Virages serrés en vol plané: au programme de l'épreuve pratique du PPL
BUT: repasser sous une couche nuageuse sans perdre le contrôle.
En situation VFR "On Top", vous devez savoir repasser sous une couche nuageuse par un trou de ciel clair en respectant les limitations de votre avion. En effet, vous ne devez pas attendre de vous trouver "coincé" au-dessus d'une couche nuageuse qui se soude de façon imprévue. Le but est de descendre en virant serré sans engager le virage.
Procédure:
Précisions:
A partir du vol stabilisé en croisière :
Préparation du moteur : Réchauffage carburateur, pompe électrique si équipé, etc.
Vitesse d’évolution convenable : La vitesse ne devra être ni trop faible (sécurité par rapport au décrochage), ni trop forte (augmentation du rayon de virage). L’inclinaison et l’assiette doivent être adaptées en permanence pour conserver une vitesse sûre et empêcher le virage engagé. Le taux de descente importera peu. Il pourra prendre des valeurs élevées (attention aux oreilles et aux sinus en hiver).
Interruption volontaire du vol / Atterrissage de précaution
Dans quels cas interrompre le vol ?
Il faut envisager de se poser en campagne, dans un "champ vachable", "une aire d'atterrissage appropriée", il s'agit d'un atterrissage avec moteur en fonctionnement normal, on essaiera donc de faire un circuit de piste qui se rapproche le plus possible des circuits d'aérodrome classique dans la mesure du possible.
Comment procéder ?
Erreurs fréquentes: arriver trop prés, trop haut et/ou trop vite
Autre conseil:
Penser à se poser si possible à la vue de tierces personnes pour qu’ils préviennent les secours en cas de nécessité (prés d’une route par exemple)
Moyen mnémotechnique pour la reconnaissance en interruption volontaire du vol: VERDOS
les obstacles ne sont pas forcément gênants, ce qui est gênant c'est surtout de ne pas avoir repéré les obstacles...
Cas du champ carré:
penser à se poser dans le sens de la diagonale (plus long)
Compensateur:
le compensateur sert à annuler l'effort fait par le pilote sur la profondeur ( uniquement ! et non pas pour piloter l'assiette)
Transpondeur:
prendre l'habitude d'afficher 7000 ALT au transpondeur sauf en tour de piste ou consigne du contrôle, de cette façon sur les radars s'affichent le code 7000 (vol VFR) et l'altitude (ALT=alticodeur)
Vitesse opérationnelle de rentrée des volets
1,2 Vs dans la configuration suivante
sur DR400, on en déduit que l'on peut rentrer les volets sans problème lorsque Vi > 120km/h
Paramètres de conduite / Paramètres subis
Atterrissage:
vitesse d'impact: 1,1 Vs0 environ
conclusion: un avion qui atterrit ne décroche pas, il est encore dans le domaine de vol
Distance de décollage DD / Distance d'atterrissage DA
Elle est indiquée sur le manuel de vol, elle est fonction de:
La distance de décollage à prendre en considération est la distance de franchissement des 15 mètres de hauteur parce qu'il ne suffit pas de décoller, il faut aussi passer les obstacles en bout de piste. Les distances déclarées sur le manuel de vol ont été calculées avec un avion neuf, moteur neuf, hélice neuve et pilote expérimenté aux commandes. Il faut donc majorer ces distances pour ne pas avoir de mauvaises surprises: majorez de 30% minimum les distances déclarées, c'est un conseil.
Mixture ou Mélange ou Richesse (pour les moteurs à essence tels ceux des Jodel, DR400 essence et autres que les Rotax des lionceaux où il n'y a pas de mixture)
Mélange trop riche:
conso augmente
t° moteur diminue
fumée noire à l'échappement
Mélange trop pauvre :
t° moteur augmente
puissance diminue
risque de détérioration du moteur