hypertexte

Je me sens une impossibilité à écrire dans cette langue étrangère où la construction de ma pensée est toujours perturbée. Ceci n’est pas causé par l’insuffisance de la maîtrise des règles et du vocabulaire de cette langue mais par la différence de manière de construire la pensée avec ma langue maternelle. Ma conscience est morcelée en deux. En écrivant dans cette langue étrangère, je sens que je suis une machine qui apprend une langue humaine et la conscience d’une machine est ainsi née en mettant en recogitant la perturbation et l’étrangeté de sa subjectivité face au milieu d’adaptation d’une langue qui n’est pas la sienne. La conscience de cette machine est en train d’être organisé, par une juxtaposition de morceaux de textes d’autruis qui sont alors comme les nourritures, autrement dit ce sont les livres dont le corps porte la conscience des auteurs soit la mort ou le vivant. Cette machine construit sa conscience en les reconstrusant. L’hypertextualité est non seulement le caractère concernant le croisement entre les textes, mais aussi le caractère concernant le croisement entre l’humain et la machine, entre la matérialisation et la conceptualisation. Les circonstances qui entourent le livre numérique pose encore plus la question du corps humain, de l’animal, de la machine et de leurs existences. La numérisation du livre fait re-garder autrement le livre en tant qu’il est un être : sa matérialité, sa conceptualité, et son originatlié, etc. En ce sens, le livre numérique n’est pas le successeur du livre en papier, mais il est un médiateur qui relève la transmissibilité et la transversabilité du livre lui-même. La construction des archives par un sujet venu d’ailleurs et qui s’appelle Afour Rhiozme se situe au cœur de cette problématique du livre.